[EN DIRECT - PHOTOS/VIDEO] Plusieurs regroupements syndicaux en France

Mise en examen d'un policier réunionnais pour meurtre : rassemblement de soutien devant le commissariat Malartic à Saint-Denis

  • Publié le 2 mai 2022 à 18:00
  • Actualisé le 2 mai 2022 à 18:16

Plusieurs rassemblements devant des tribunaux et des commissariats sont prévus lundi en France à l'appel de syndicats de police pour protester contre la mise en examen pour "homicide volontaire" du policier réunionnais qui a tué deux hommes qui auraient forcé un contrôle sur le Pont-Neuf à Paris. A La Réunion, à l'appel des syndicats Alliance et Unsa un rassemblement est prévu à 11h30 devant le commissariat Malartic à Saint-Denis

Nos journalistes sont devant le commissariat Malartic à Denis où sont rassemblés une cinquantaine de policiers. Regardez

 

Au total, des policiers devraient être mobilisées dans une quarantaine de villes, de Lille à Marseille en passant par Bordeaux, Strasbourg et Saint-Denis de La Réunion, annonce le syndicat de gardiens de la paix Alliance, à l'initiative de l'appel auquel se sont joints le syndicat d'officiers Synergie et l'Unsa-Police.

Le plus gros rassemblement devrait se tenir à 12h00 à Paris (14h à La Réunion), sur la place Saint-Michel, située à quelques centaines de mètres de l'ancien Palais de justice et du Pont-Neuf.

C'est à cet endroit, le 24 avril dernier, qu'un policier armé d'un fusil d'assaut a ouvert le feu sur le conducteur d'une voiture et son passager, âgés de 25 et 31 ans, qui auraient tenté de se soustraire à un contrôle. Ils sont décédés sur place et un troisième homme a été blessé.

A l'issue de 48 heures de garde à vue, le gardien de la paix, âgé de 24 ans, a été mis en examen pour "homicide volontaire" concernant le conducteur, "violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner" s'agissant du passager avant et pour "violences volontaires aggravées par personne dépositaire de l’autorité publique" envers le passager arrière. Il a été placé sous contrôle judiciaire.

Dans la foulée, le syndicat Alliance a publié un tract dénonçant la "décision inadmissible" des juges d'instruction de retenir la qualification criminelle d'"homicide volontaire", passible de 30 ans de prison.

Alliance et Synergie appellent par ailleurs à mettre en place une "présomption de légitime défense" des policiers, une mesure défendue par Marine Le Pen pendant la campagne présidentielle mais rejetée par le président réélu Emmanuel Macron.

Unité SGP Police, concurrent d'Alliance, a choisi de ne pas "prendre des positions pouvant porter préjudice" au collègue mis en examen, rappelant qu'il est présumé innocent, et a demandé "une juridiction et des magistrats spécialisés aguerris aux difficultés du métier de policier".

Alors que des élections syndicales se tiennent fin 2022, cette affaire a exacerbé les tensions entre les représentants des gardiens de la paix. "Tout le monde s'excite. Les syndicats de police veulent récupérer ce dossier, moi je dis qu'il faut garder la raison", a déclaré à l'AFP Laurent-Franck Liénard, l'avocat du policier.

www.ipreunion.com avec l'AFP / redac@ipreunion.com

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7 Commentaires
THOR
THOR
1 an

La pas compris ! Pourquoi les policiers sont au-dessus des lois ' Comme tout citoyen, la Justice enquête et on verra, donc on boit de l'eau fraiche, on se calme, et on attend la décision....... Personne n'a un permis de tuer, le monde devient fou !

michel
michel
1 an

Votre seule chance cet de voté pour le rassemblement national s'il y a un candidat Macron et contre vous Ne lui donné pas la majorité pour gouverné au prochaine élections

Boeuf carrote
Boeuf carrote
1 an

Le 8 dece2022, les professionnelles des 3 fonctions publiques voteront pour élire leur représentants. Ces mobilisations se sont conséquences aux élections. Dommage, que ces policiers ne respectent pas la procédure juridique en cours. Ils donnent une mauvaise exemple à la population.

Alain
Alain
1 an

Sauf que là, Léon, il n'est pas accusé de meurtre....mais comme aux USA à la fin, y'aura non lieu...Comme disait le chef des flics, "détendez vous, ça va bien se passer"Au passage, les électeurs de MLP sont ceux qui dénoncent les violences sur les gilets jaunes et qui demandent la légitime défense dans ce cas précis....allez comprendre....

Alfredo
Alfredo
1 an

Vous n'êtes pas la loi, laissez faire la justice, cet homme n'est pas au-dessus des lois du fait de son uniforme ! Républicains '

léon
léon
1 an

Quand ça se passe aux Etats Unis, tout le monde trouve normal qu'un policier soit accusé de meurtre.

HULK
HULK
1 an

Toujours la même question : pourquoi si peu (ou pas) d'informations concernant les deux victimes' Çà gêne qui'