
Par ailleurs, le travail de création de tranchée autour du périmètre sinistré se poursuit par les personnels au sol (agent de l'office national des forêts, militaires des FAZOI et forestiers communaux) de façon à encercler l'incendie d'un pare-feu. "L'incendie est désormais circonscrit, il n'y a plus de foyer apparent actif. La zone est intégralement entourée de tuyaux permettant ainsi d'intervenir très rapidement en cas de reprise de feu", explique la préfecture.
La vigilance reste cependant de mise dans la mesure où le sol reste chaud et des reprises de feu sont toujours possibles. Ces points chauds sont toujours sous surveillance du personnel du dispositif mis en place pour la nuit. 488 personnels étaient mobilisés ce mercredi.
Pour l'heure, les surfaces brûlées n'ont pas évolué, le bilan est toujours de 810 hectares incendiés. Les reprises de ces deux derniers jours ont eu lieu dans des zones déjà sinistrées.
Il est demandé à la population d'éviter de brûler des déchets verts qui peuvent laisser croire à de nouveaux foyers. La préfecture rappelle par ailleurs que "la pratique du débroussaillement par le feu sans autorisation et en dehors du cadre réglementaire expose son auteur à des poursuites pénales". Le territoire de la côte Ouest reste sous surveillance active des forces de gendarmerie. "Le but étant d'identifier et d'interpeller les auteurs responsables des incendies, y compris ceux qui débroussaillent par le feu", ajoute la préfecture dans son communiqué.
Julie fioretti pour
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