Le bilan est de 12 morts et 11 blessés dont 4 graves (actualisé à 18h10)

Attaque terroriste contre Charlie Hebdo : les images du carnage

  • Publié le 7 janvier 2015 à 19:40

Toute la France est sous le choc après l'attaque terroriste ayant visé le siège de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo ce mercredi 7 janvier 2015, causant la mort de 12 personnes, 2 policiers et 10 employés du journal, dont les dessinateurs Charb, Cabu, Tignous, Wolinski, Honoré ainsi que l'économiste Bernard Maris. Deux hommes cagoulés ont pénétré dans le bâtiment aux alentours de 11 heures (heure de Paris) munis d'armes lourdes avant de faire feu sur le personnel du journal. Ils ont ensuite pris la fuite en voiture, blessant des policiers et renversant un piéton, et sont actuellement activement recherchés. Ils auraient évoqué "le prophète" et auraient crié "Allah Akbar" ("Dieu est grand" en arabe) puis déclaré "on a tué Charlie Hebdo !"

RTL.be publie une vidéo extrêmement violente où l'on voit un policier abattu alors qu'il se trouve au sol

 

• 18h 10 : Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, annonce que les auteurs des faits sont au nombre de trois et parle de "trois criminels".

• 18h : la police annonce que les deux auteurs des faits ont changé de véhicule. Ils ont abandonné à Pantin (région parisienne) la C3 à bord de laquelle ils ont pris la fuite après le carnage. Ils sont montés à bord d'une Clio grise dont ils ont extrait le conducteur. "Ils sont descendus d'une C3, ils ont braqué un vieux Monsieur en lui disant donne nous ta voiture et ils ont pris la fuite" racontent des témoins au micro d'Europe 1.

• 17h30 : le conseil du culte musulman condamne "un acte barbare" contre "la démocratie". A La Réunion les messages de condamnations commencent à affluer.

• 17h25 : le Premier ministre Manuel Valls a publié le communiqué suivant : "Le Premier ministre a décidé de relever le plan Vigipirate au niveau " alerte attentat ", niveau le plus élevé, sur l’ensemble de la Région Ile-de-France. Les organes de presse, les grands magasins, les lieux de culte ainsi que les transports vont faire l’objet immédiatement d’une protection renforcée. Toutes les forces disponibles sont mobilisées et des renforts civils et militaires seront déployés dans le cadre du plan Vigipirate. L’ensemble des préfets, sur tout le territoire, ont consignes de renforcer la vigilance et de mobiliser les forces placées sous leur autorité. Tous les moyens sont mis en oeuvre pour identifier, traquer et interpeller les auteurs".

• 17 h20 : Sur le site du journal l'Humanité (où le dessinteur Wolinski a longtemps travaillé), la dessinatrice Coco témoigne : "J’étais allée chercher ma fille à la garderie, en arrivant devant la porte de l’immeuble du journal deux hommes cagoulés et armés nous ont brutalement menacées. Ils voulaient entrer, monter. J’ai tapé le code. Ils ont tiré sur Wolinski, Cabu… ça a duré cinq minutes… Je m’étais réfugiée sous un bureau… Ils parlaient parfaitement le français… Se revendiquaient d’Al-Qaïda"

• 17h05 : la mort des dessinateurs  Charb, Cabu, Tignous et Wolinski est confirmée de source poliicère et judiciaire

• 17h00 : des images de l'attaque circulent sur le web, témoignant de la violence du carnage. Ainsi RTL.be publie une vidéo extrêmement violente où l'on voit un policier abattu alors qu'il se trouve au sol

Sur son site, l'Obs met en ligne montrant les deux auteurs des faits quittant les lieux.


 

• 16h40 : lefigaro.fr annonce que les dessinateurs Cabu, Charb, Tignous et Wolinski sont morts. Ces journalistes étaient des figures emblématiques du journal satirique.

• 16h39 : selon lexpress. fr, "les assaillants cagoulés auraient d'abord pénétré dans d'autres immeubles de la rue Nicolas Appert, avant d'entrer dans les locaux de Charlie Hebdo, leur cible manifeste".  


• 16h29 : les agresseurs ont crié "nous avons vengé le prophète" ont déclaré des témoins de la tuerie cités par une source policière.

• 16h15 : Une vidéo circule sur Facebook. Elle a été réalisée sur les lieux de la fusillade. On y voit notamment un policier se faire tuer. Les autuers des faits tirent sur lui alors qu'il est au sol. La vidéo extrêmement violente a ensuite été retirée de la mise en ligne "par respect pour la famille du policier abattu" explique lemonde.fr

Le carnage s'est produit alors que la conférence de rédaction du journal venait de commencer.

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3 Commentaires
gemijuco
gemijuco
9 ans

C'est ignoble, monstrueux ! c'est dommage que la peine de mort ait été supprimée par M. BADINTER, il faudrait la rétablir pour quelques faits précis : celui-ci bien sûr, les violences faites aux enfants, et divers cas auxquels je ne pense pas dans l'immédiat. C'est drôlement franc de se cagouler, et lâche car c'est le couteau dans le dos ! Pour une personne tuée, 100 devraient être expulsées manu-militari. En Chine par exemple, d'après les vidéos qui circulent, ils ne s'embarrassent pas de scrupules comme en France, et finalement, ils n'ont pas tout à fait tort. IL FAUDRAIT DE LA FERMETE !!!!!!!!!

daaazibao
daaazibao
9 ans

A force de mollesse ça devait arriver, alors maintenant on tends l'autre joue??

bimalt
bimalt
9 ans

lamentable et inquiettant pour le pays et pour la liberté de tous.....