Législatives - 1ère circonscription

Philippe Naillet : "je serais le député du combat pour les Réunionnais"

  • Publié le 23 mai 2022 à 14:15

Ce lundi 23 mai 2022, c'est au coeur de son QG de campagne situé Salle Candin à Sainte-Clotilde, que Philippe Naillet, candidat à sa réélection, présentait son programme. Le candidat de gauche, représentant l'union de la Nouvelle union populaire écologique et sociale, se présente dans la 1ère circonscription. Philippe Naillet l'assure, il sera le "député qui mènera le combat pour La Réunion et les Réunionnais". (Photo : rb/www.ipreunion.com)

À deux semaines du premier tour des législatives, Philippe Naillet se représente. Devenu député de la première circonscription le 14 juillet 2020, il mesure "la responsabilité qu’est la sienne lors de ces élections". Pendant ses 18 mois de mandature, Philippe Naillet a œuvré sur plusieurs sujets. "Pendant ces mois j’ai été rapporteur sur la question du logement en outre-mer et co-rapporteur sur les conséquences de la crise Covid pour l’évènementiel", dit-il. Parmi les lois qu’il a votées, "la loi Molac sur la langue créole". "J’ai voté contre la maltraitance animale, contre le massacre des Ouïghours", explique Philippe Naillet.

Le député et candidat à sa réélection met également en avant les projets pour lesquels il était favorable. "J’ai voté en mars la prolongation du délai d’IVG de 12 à 14 semaines, j’ai défendu la territorialisation du plan de relance." Concernant la crise sanitaire, le candidat avance le fait qu’il a voté "contre le pass et l’obligation vaccinale". Écoutez-le :

- Blocage des prix, logement, santé et éducation au coeur de son programme -

Philippe Naillet assure comprendre l’importance de cette nouvelle élection législative. "Je mesure la colère des Réunionnais face à la pauvreté, au chômage". C’est pourquoi, le candidat de gauche veut, s’il est élu, mettre en place des mesures d’urgence.

La première d’entre elles, le blocage des prix. "Je souhaite un renforcement du Bouclier qualité prix et une extension de la vie chère à tous les minimas sociaux", dit-il. Philippe Naillet souhaite également une revalorisation du Smic à hauteur de 1.500 euros net. Candidat engagé pour la cause étudiante, il veut mettre en place une allocation autonomie. Écoutez :

Autre point fort de son programme le logement. Concernant ce projet, Philippe Naillet veut "se battre contre les loyers élevés et revoir les sources d’approvisionnement". Le candidat s’engage également en faveur des locataires. "Je porterais une proposition de loi qui fait que, dès lors que l’insalubrité sera constatée, le loyer sera consigné le temps des travaux". Philippe Naillet pense également aux gramounes, en promettant de mettre en place "des résidences séniors à loyers modérés". Écoutez :


Philippe Naillet veut axer aussi son programme sur l’emploi et les entreprises. À La Réunion, le taux de chômage est au moins deux fois plus élevé qu’en Métropole. "Il faut mettre en place 50% des recrutements locaux dans tous les corps de la fonction publique et créer une agence nationale de retour", avance le candidat. "La Réunion de demain devra se faire avec des jeunes réunionnais" ajoute-t-il. Le candidat souhaite également aider les acteurs économiques en demandant un report du prêt garanti par l’État, mais aussi renforcer les fonds propres dans les entreprises.

Pour Philippe Naillet, la santé doit également être au cœur des préoccupations. "Il faut tirer des enseignements de la crise Covid" estime-t-il, alors que les fermetures de lits et les déprogrammations d'opérations ont rythmé la crise. "Il faut donner à l’hôpital les moyens", explique le candidat.  Sur le point de l’écologie, il veut "arriver à une production énergétique 100 % renouvelable et développer la production locale".

Le député-candidat souhaite aussi déployer une véritable économie de la mer. Dernier point de son programme, l’éducation. Philippe Naillet veut notamment valoriser l’Université de La Réunion et mettre sur pied un plan global de lutte contre l’illettrisme, qui touche environ 116.000 personnes dans l'île.

- La gauche unie -

Aux côtés de Philippe Naillet ce lundin matin se trouvait sa suppléante, Vanessea Payet-Pignolet. Pour la candidate, "ces élections législatives sont très importantes". Ventant les mérites de Philippe Naillet, Vanessa Payet explique pourquoi elle a rejoint le candidat : "Philippe est le candidat de gauche depuis 25 ans. Il place le bonheur des Dionysiens avant tout", clame-t-elle.

Le candidat à la première circonscription est également soutenu par plusieurs élus de la gauche réunionnaise. Étaient présents ce matin, Ericka Bareigts, fidèle soutien de Philippe Naillet, Julie Pontalba du Parti communiste réunionnais, mais également Julie Lallemand d’Europe écologie les verts (EELV), Brigitte Adame, David Belda, Gérard Françoise, Audrey Bélim, Gilbert Annette. Tous s’accordent sur un point, "quand la gauche est unie, elle gagne des victoires".

ma.m/www.ipreunion.com/redac@ipreunion.com

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1 Commentaires
de... Jean Philippe
de... Jean Philippe
1 an

Combien ça touche un député ou une députée, représentant la nation tout entière, encore un sénateur de la République française élu pour maintenant 6 ans (avant on était en mandat pendant 9 ans d'affilée ! 2 mandats = 18 ans au frais du contribuable français et réunionnais, cela va de soi...)' Sauf erreur de ma part, certains "arrivent" à excéder la barre de 100 00 euros/année ! Cela représente une moyenne largement supérieure à 8 00 euros les 30 jours, sans comptabiliser les-à-cotés (voyage gratos, repas gastronomique à 15 euros, on peut même inviter ses proches pour le même prix...Quelque part, les électeurs potentiels sont de "bons" patrons/employeurs !!Mais, à quoi consiste exactement le job d'un député, d'un élu de la nation française dans son ensemble 'Un député vote des lois, en général très tard dans la nuit, il arrive qu'il y en ait qui ne sont même pas là, selon la ligne de conduite de son groupe et/ou parti politiques. D'ailleurs, c'est très rare qu'il en soit à l'initiative. C'est le gouvernement qui conserve la main dans ce registre. Normalement, il est censé opérer un contrôle rigoureux et permanent sur l'activité des membres du notre gouvernement et aussi du président de la République. Le font-ils'Normalement, ils sont censés mener une bonne politique pour le peuple qu'ils représentent... Et, que constatons-nous, depuis 50 ou 70 ans'La plupart des 92 candidats ignorent les contours exacts de leur circonscription choisie pour se présenter, et encore connaissent tous ses quartiers, notamment les plus démunis, et encore la liste des bureaux de vote, et le plus important où se trouvent-ils: ils n'y ont jamais mis les pieds ! Quant aux foyers composant cette couche de la population censée les élire et aux entreprises implantées là : ils ne le connaissent pas personnellement...C'est la raison pour laquelle certains n'ont été élu en juin 2017 avec moins de 9 ou 5 % des inscrits. Et, on appelle ça la démocratie représentative...