Découverte

Flâneries tropéziennes

  • Publié le 17 août 2005 à 00:00

NIché sur la presqu'île varoise, bordée par son Golfe, Saint Tropez, a apporté une renommée mondiale à la Côte d'Azur. Dès 1950, la ville est devenue " Saint Trop ", envahit par le monde artistique et intellectuel de Paris. Le mythe s'est renforcé avec la venue de Brigitte Bardot dans les années 60. Qu'est-ce qui fait courir le Tout-Paris mondain et la Jet Set internationale dans ce village de 5 500 âmes? Petite escapade provençale...

Ça sent bon la lavande, les olives, la tapenade et l'anchoïade sur la Place des Lices ce matin. Le marché provençal a recouvert provisoirement les pistes de pétanques, sur lesquelles s'entrechoquent les boules argentées et les verres de pastis à l'heure de l'apéritif.
Le marché aux poissons, lui, marque l'entrée de la vieille ville. Chaque ruelle, tour, église et rempart témoignent d'un passé riche en histoires. Des vieilles pierres se dégage une douce indolence. En contrebas, le port protège les "pointus", bateaux de pêche traditionnelle, et exhibe fièrement des mastodontes flottants, ces yachts luxueux qu'admirent les touristes étrangers. Sur la jetée, les peintres saisissent la lumière et les couleurs provençales. Ils ont d'illustres prédécesseurs. Ébloui par la lumière provençale Paul Signac, le peintre néo impressionniste (1863-1935) draina dans le village une pléïade de jeunes artistes : Henri Matisse, André Derain, Pierre Bonnard... Ils sont sans doute les premiers à avoir assis la réputation de Saint-Tropez.
Hautes et étroites, les "maisons-remparts" clôturent le port, et abritent boutiques, restaurants et bars célèbres. Il est de coutume de s'asseoir à l'une de ces terrasses pour "voir et être vu". En espérant se faire inviter à l'une de ces soirées privées dans une villa du Golfe, immortalisées par feu Eddy Barclay.
À Saint Trop, on peut toujours rêver....
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