Vacances

Dis-moi quel est ton parasol

  • Publié le 11 février 2010 à 00:30

Il est l'emblème des vacances au bord de l'eau. Impossible sans lui de marquer "son" territoire et de signifier aux autres que "là est ma place". Oui, oui, sur un air de congés payés, nous parlons bien du parasol de plage. Étude (pas sérieuse du tout) de la philosophie du grand parapluie de plage...

On l'aura remarqué, en général il n'y a qu'un parasol par famille. Il est donc permis de se demander qui du père, de la mère, du fils, de la fille ou de la mémé jouira de cette pénombre toute relative. Personne dans la majeure partie des cas. Nous avons essayé d'enquêter sur cette désaffection.

Vous l'aurez observé, là où est planté un parasol, d'autres s'agglutinent autour. On peut en conclure que le parasol est un cousin du champignon. Même forme, même mode de prolifération en groupe, même vocation : rien ne niche sous les champignons ni sous les parasols et donc même destin.
Sauf que les champignons sont à l'ombre et les parasols au soleil, que les premiers ne sont jamais très colorés et que les seconds déclinent sans complexe l'abécédaire des couleurs.

Et il y en a pour tous les goûts. Du quadricolore basique, au fond marin ou façon rayures plage Deauville, le parasol franchi les barrières sociales et culturelles. Le fin du fin est le parasol publicitaire. Celui que l'on gagne après avoir épongé plusieurs dizaines de litres de liquide gazeux ou alcoolisé ou, ingurgité quantité de produits laitiers. Dis-moi quel est ton parasol et je te dirai qui tu es...

À la fin des vacances de l'hiver austral, les parasols regagneront la pénombre des hangars, des placards ou des coffres de voitures. Les plages se videront. Le sable reprendra sa robe blonde ou brune uniforme sans tache de couleurs. Jusqu'aux prochaines vacances.

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