Les bâtiments sont stables

Immeuble Flacourt : "pas de péril imminent" selon l'expertise du tribunal administratif

  • Publié le 10 novembre 2020 à 16:59
  • Actualisé le 11 novembre 2020 à 08:39

"La stabilité des bâtiments et la sécurité pour les locataires" affirme l'expertise réalisée par le tribunal administratif concernant l'immeuble Flacourt, à Sainte-Marie. Le rapport, publié ce mardi 10 novembre par la SIDR, propriétaire de l'immeuble, souligne que "les différents travaux déjà réalisés et mesures conservatoires prises par la SIDR, depuis 2018, assurent en l'état la stabilité des bâtiments et que la situation ne représente aucun danger pour les occupants". Le maire de Sainte-Marie, Richard Nirlo, avait mandaté le tribunal administratif le 20 octobre dernier. Erick Fontaine, administrateur de la confédération nationale du logement, avait surnommé l'habitant d'"immeuble de la honte", en raison de l'insalubrité des lieux. Nous publions le communiqué complet de la SIDR ci-dessous. (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)

L’expert judiciaire mandaté par le Tribunal Administratif a rendu ses conclusions sur la procédure en cours liée à l’immeuble Flacourt à Sainte-Marie. Son rapport confirme que les différentes mesures conservatoires déployées par la SIDR assurent en l’état la stabilité des bâtiments et la sécurité pour les locataires.

A l’issue de la visite d’expertise réalisée le 26 octobre 2020, l’expert judiciaire précise dans son rapport que " Il n’apparaît pas l’existence d’un péril imminent nécessitant en particulier l’évacuation des locataires ". Telles sont les conclusions du rapport définitif rendu par l’expert mandaté par le Tribunal Administratif de La Réunion à la demande de la Mairie de Sainte-Marie, le 20 octobre dernier.

Lire aussi : Immeuble Flacourt : la mairie saisit le tribunal administratif contre la SIDR

Par ailleurs, ce rapport certifie que les différents travaux déjà réalisés et mesures conservatoires prises par la SIDR, depuis 2018, assurent en l’état la stabilité des bâtiments et que la situation ne représente aucun danger pour les occupants.

" Nous sommes satisfaits de cette décision qui reconnaît la qualité des nombreuses mesures jusqu’à ce jour entreprises par la SIDR au sein de l’immeuble. Nous comprenons parfaitement que nos locataires soient perturbés par cet environnement inhabituel et impatients de retrouver leur cadre de vie habituel.

C’est une attente tout à fait légitime. L’expert judiciaire a pu, lors de sa visite, les rassurer sur l’absence réelle de danger et pour ma part, j’ai pu leur redire de vive-voix la mobilisation de la SIDR face à la situation. Nous attendons désormais les conclusions du TGI sur la nature des travaux à réaliser pour mettre en œuvre tous les moyens humains, techniques et financiers qui nous permettront de régler définitivement la situation ", déclare Jacques Durand, Directeur Général de la SIDR.

L’expert a également formulé des conseils à savoir : " la reprise en urgence des réseaux par EDF ", mesure anticipée par la SIDR qui avait planifié le doublement de tous les réseaux. Ce chantier est programmé à partir du 16 novembre 2020, pour une durée d’environ 3 semaines et un montant de 150 000 euros, engagé par la SIDR.

L’expert indique qu’il s’agit "d’accélérer les études en cours et particulièrement le suivi des inclinomètres et études de sol ". La SIDR se réjouit de ces recommandations qui viennent confirmer la poursuite des actions entreprises depuis plusieurs mois.

La SIDR, qui a déjà investi 1,2 million d'euros dans l’immeuble Flacourt, réaffirme son engagement à intervenir pour régler définitivement le problème dès que les conclusions du cabinet Carrier, premier expert missionné par le Tribunal de Grand Instance en 2019, seront rendues.

Seul ce document, incontestable techniquement et financièrement, est à même d’établir la nature des travaux à réaliser, le montant de ces travaux et la durée du chantier. La SIDR a bon espoir que les conclusions de ce document puissent être rendues au premier semestre 2021.

Par ailleurs, la SIDR renforce l’accompagnement social dédié à la résidence jusqu’à la fin des travaux par la mise en place d’une médiatrice MOUS (maîtrise d’œuvre urbaine et sociale) en lien permanent avec les locataires.

Parallèlement, la SIDR, qui avait d’ores et déjà facilité le relogement de locataires, continuera à procéder aux relogements individuels des familles qui souhaiteraient quitter la résidence.

Lire aussi : Fissures, infiltrations, menace d'effondrement... un "immeuble de la honte" à Sainte-Marie


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3 Commentaires
Flacourt
Flacourt
3 ans

Les immeubles ont été construits sur du remblai et se trouvent entre 2 rivières. Pendant les travaux les ouvriers ont souvent vu le sol mouillé, nappe phréatique pas loin.Pour finir les permis de construire n ont pas été respectés.A bon entendeur...

Leona
Leona
3 ans

Erick F de la cinor vous devriez arrêter de tenter un buzz. Vous êtes pas bon politique

Mayaqui, depuis son mobile
Mayaqui, depuis son mobile
3 ans

Un rapport rassurant ... mais les images par contre ne l'ont jamais été .