Un scrutin peut en cacher deux autres (actualisé)

Second tour des municipales : les listes sont déposées, cap sur les régionales et les départementales

  • Publié le 3 juin 2020 à 03:00
  • Actualisé le 3 juin 2020 à 12:32

C'est parti pour la campagne du second tour des municipales, prévue le 28 juin 2020. En effet, les candidats avaient jusqu'à 18 heures ce mardi 2 juin pour déposer leurs listes. Cette campagne atypique, tant par sa durée (quasiment un mois) que par sa forme (réunions publiques limitées en nombre de personnes, plus de poignées de main, ni de bises, développement de la campagne numérique), promet des confrontations intéressantes avec, à la clé, une nouvelle carte politique locale qui permet d'ores et déjà de se projeter vers les enjeux des prochaines échéances de mars 2021, les départementales et régionales (Photo rb/www.ipreunion.com)

Saint-Leu : vers une victoire sur tapis vert de Bruno Domen

Selon toute vraisemblance, Bruno Domen devrait être réélu maire de Saint-Leu sur tapis vert. Après plusieurs jours de polémique, Sylvie Comorassamy a confirmé son retrait du second tour, laissant le champ libre au seul candidat présent au second tour, à savoir le maire sortant qui devrait être élu sans problème le 28 juin prochain. Il se dit que se retrait serait téléguidé par l’ancien maire, Thierry Robert, qui préparerait un recours contre cette élection et qui ne souhaite par ailleurs pas qu’une opposition existe en son absence, le temps de son retour en politique une fois sa peine d’inéligibilité purgée.

Saint-Denis : Didier Robert mal embarqué face au duo Bareigts/Dindar

C’est certainement une des alliances les plus fortes de ce second tour, tant l’onde de choc provoqué risque de dépasser le simple cadre des municipales.

Confirmant une un information donnée la veille par Imaz Press, la députée Ericka Bareigts (42,7%) et la sénatrice Nassimah Dindar (13%) ont annoncé ce lundi 1er juin leur décision de sceller leur union. Evoquant leurs "points de convergence", mais aussi le "respect mutuel" qui les anime, les deux femmes ont donc décidé de faire front commun face au président de Région Didier Robert (24,9%).

Comme elle l’a révélé lors de la conférence de presse de ce lundi, Nassimah Dindar avait dans un premier temps proposé de fusionner sa liste avec celle de Vanessa Payet-Pignolet, offrant à cette dernière la tête de liste. La représentante de Croire et Oser a décliné cette proposition. Didier Robert a quant à lui proposé à Nassimah Dindar une alliance en lui offrant également la tête de liste.

Fin de non recevoir de la sénatrice qui ne semble pas oublier les coups bas du patron d’Objectif Réunion, celui là même qui avait soutenu Jean-Claude Lacouture pour la présidence du Département face à Cyrille Melchior qui était soutenu par Nassimah Dindar et Michel Fontaine. Celui là même qui avait lancé fièrement, le 11 janvier 2018, qu’il fallait arrêter de nourrir les traitres et mettre dehors ces dinosaures. Celui là même qui, malgré la candidature officielle de Nassimah Dindar, a voulu lui barrer la route sur Saint-Denis en se présentant sous son propre nom.

Il sera extrêmement difficile pour Didier Robert de combler désormais le retard qu’il compte sur le duo Bareigts/Dindar, malgré un possible éparpillement de l’électorat de la sénatrice de Saint-Denis. Malgré aussi le soutien désormais officiel de Les Républicains, sans doute de l'UDI, voire même de La République en marche. Farid Mangrolia, réferent de ce parti à La Réunion, a en effet annoncé ce mercredi dans un communiqué qu'il allait saisir "la commission nationale d’investiture pour demander le retrait du soutien de LREM qui a permis de faire dépasser (à Nassimah Dindar - ndlr) le score de 5% au premier tour".

Une défaite pourrait coûter cher au président de Région, tant ce scrutin aura assurément une onde de choc retentissante sur les scrutins à venir.

Saint-Paul : Huguette Bello veut compter sur le vote anti-Sinimalé

C’est le second coup de théâtre de cet avant second tour. L’union surprenante d’Alain Bénard (14,60%), de Joseph Sinimalé (19,89%) et de Jean-François Nativel (5,93%) autour du premier cité.

Alors qu’Alain Bénard, tout comme Jean-François Nativel, n’ont eu de cesse d’attaquer le maire sortant concernant sa gestion et sa politique municipale, les trois hommes se seraient retrouvés autour d’un projet commun. Exit donc les querelles et attaques d’hier, les trois personnalités sont prêtes à faire route commune pour les six années qui viennent.

Mathématiquement, l’opération semble plus qu’intéressante puisqu’ils cumulent 40,42% des voix, sans compter celles des anciens dissidents de la majorité tels que Fabrice Marouvin (4,53%), Yoland Velleyen (2,70%), Sandra Sinimalé (2,24%) et Erick Gangama (1,55%).

Sur le papier, la droite devance donc la députée Huguette Bello qui avait terminé en première position du premier tour avec 36,59%. Celle qui s’est présentée à la tête d’une liste d’union de la gauche arrivera-t-elle à engranger davantage de voix au second tour ? L’ancienne maire compte en tout cas sur  un vote anti-sinimalé et s’appuiera assurément sur les incohérences de cette union de la droite pour tenter d’aspirer des voix chez ses adversaires. Ce second tour risque donc d’être serré et surtout à fort enjeu. La victoire d’un camp ou de l’autre pourrait être décisive en vue des scrutins de 2021.

Bras-Panon : triangulaire pour Daniel Gonthier plus que jamais en danger

C’est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle pour Daniel Gonthier. Le maire sortant (31,33%) se retrouvera finalement dans une triangulaire le 28 juin prochain, face à Jeannick Atchapa (29,98%) et Jean-Hugues Ratenon (27,46%). Les deux hommes n’ont pas réussi à s’entendre pour s’unir face à Daniel Gonthier. Pire, les attaques ont fusé de part et d’autre, sur la place publique, le premier affirmant que le député de la France Insoumise devait tenir sa parole en se désistant en sa faveur, tandis que Jean-Hugues Ratenon traitait Jeannick Atchapa de " pervers " et de " menteur ".

Résultat, aucun accord n’a été trouvé et ils seront donc trois sur la ligne de départ d’un second tour particulièrement indécis où le maire sortant est plus que jamais en danger.

Saint-André : duel serré entre Bédier et Virapoullé en vue

En ballotage favorable au soir du 15 mars, Jean-Marie Virapoullé (31,47%) semble en difficulté à l’entame de cette campagne pour le second tour. En effet, le vice-président du Département a vu une triangulaire qui lui était favorable se transformer en duel avec Joé Bédier (24,88%) suite au retrait d’Eric Fruteau (17,09%). 

Malgré le peu d’entente entre l’ancien maire et son ancien adjoint, il est fort à parier que Joé Bédier va bénéficier d’un report important de voix des électeurs d’Eric Fruteau. Suffisant pour faire basculer l’élection ? Pas nécessairement.

Mais Joé Bédier pourrait également compter sur l’éparpillement des voix des autres candidats qui étaient présents au premier tour. Même si la majorité de ces candidats sont issus de la droite et du centre, (Serge Camatchy, Sylvie Moutoucomorapoullé, Jean-François Ramassamy, Léopoldine Settama, Ranjit Camalon), tous ont bâti leur discours de campagne sur le vote anti-Virapoullé, appelant les saint-andréens à tourner la page des Virapoullé (père et fils).

Ces électeurs pourraient ainsi se diviser entre Jean-Marie Virapoullé et Joé Bédier, promettant un duel serré en perspective.

Sainte-Marie : front uni contre la dynastie Lagourgue

Certes, ce n’est ni l’ancien maire Jean-Louis Lagourgue, ni son fils, Rémi Lagourgue, qui se présentent aux élections municipales de Sainte-Marie. Mais le duel qui se profile ressemble bel et bien à un front uni contre la dynastie Lagourgue tant le maire sortant, Richard Nirlo (38,82%) incarne cet héritage.

Richard Nirlo se retrouve menacé par Gérald Maillot (23,69%) à l’aube de ce second tour. En effet, l’actuel président de la Cinor, inconnu du terrain sainte-marien il y a un an encore, a non seulement réussi l’exploit de se hisser à la seconde place de ce scrutin, mais surtout d’unir derrière lui les principaux opposants à la municipalité : Céline Sitouze (13,41%), Christian Annette (8,79%) et Grégoire Cordeboeuf (6,59%).

Les 4 personnalités ont en effet choisi de fusionner afin de présenter un front uni contre Richard Nirlo. Ils sont également soutenus par Belinda Adékalom (0,92%).

L’addition de toutes ces voix donne, mathématiquement, la majorité à Gérald Maillot. La tâche s’annonce ardue pour le maire sortant et son équipe dont une éventuelle défaite pourrait balayer 30 ans d’histoire politique dominée par Jean-Louis Lagourgue.

Sainte-Rose : ce sera finalement une triangulaire

Les discussions n’ont pas abouti. Sollicité par Michel Vergoz (39,25%) et Bruno Mamindy Pajany (37,18%), Sully Hoarau (13,02%) a finalement décidé de maintenant sa candidature, provoquant une triangulaire à Sainte-Rose. Tout se jouera entre le maire sortant et l’ancien maire dans un match qui s’annonce serré, comme toujours.

Saint-Louis : triangulaire avec avantage Claude Hoarau sur le papier

A Saint-Louis, Juliana M’Doihoma (26%) et Cyrille Hamilcaro (25%) sont irréconciliables. Ils feront donc chacun cavalier seul face à un troisième adversaire, Claude Hoarau (25%) qui, lui, semble avoir réussi à rassembler les forces de gauche derrière sa candidature grâce notamment au ralliement de Philippe Rangama (6,96%) et au soutien du PCR de Yvan Dejean (3,76%). Si Jean Piot (5,99%) n’a pas fait le choix de l’union, ses voix pourraient bien se reporter vers l’ancien maire communiste.

Sur le papier, Claude Hoarau attaque donc ce second tour en position de force mais Juliana M’Doihoma a déjà démontré sa capacité à déjouer les pronostics et pourrait encore créer la surprise, à moins d’un retour tonitruant de Cyrille Hamilcaro dans la course.

L’Etang-Salé : Hoarau/Clain face à Lacouture

A l’Etang Salé, l’union entre Mathieu Hoarau (39,04%) et Gilles Clain (8,45%) est bien confirmé face à Jean-Claude Lacouture (47,34%).

Le maire sortant qui avait été élu dès le premier tour en 2014 avec 72% des voix peut s’estimer très menacé, ses réserves de voix étant limitées. L’édile compte très certainement sur un regain de participation le 28 juin prochain pour tenter de remporter son 5ème mandat. Pas sûr que cela suffise compte tenu de la forte érosion de son électorat.

Le Tampon : un duel qui s’annonce déséquilibré entre TAK et Bassire/Bénard

Au Tampon, deux femmes vont tenter de mettre un terme au mandat d’André Thien Ah Koon (48%). Nathalie Bassire et Monique Bénard, arrivées respectivement 2ème (18%) et 3ème (17,19%) du premier tour ont fait le choix de s’allier en vue du 28 juin prochain. Malgré cette alliance, le duel semble particulièrement déséquilibré tant l’avance du maire sortant est importante.

Sainte-Suzanne : bataille à trois pour Maurice Gironcel

Les lignes ont peu bougé à Sainte-Suzanne entre le premier et le second tour. Les trois protagonistes qualifiés se retrouveront donc le 28 juin prochain. Maurice Gironcel (43,4%) affrontera ainsi Daniel Alamelou (26,9%) et Alexandre Laï Kan Cheong (15,5%). Arrivé quatrième du scrutin avec 5,35% des voix, Johny Adékalom a décidé de ne pas fusionner et de ne pas donner de consigne de vote. Le maire sortant semble bénéficier d’une avance confortable pour conserver son siège.

Trois-Bassins : triangulaire favorable à Daniel Pausé

Durant un temps, un duel était pressenti à Trois-Bassins. Ce sera finalement une triangulaire avec la présence d’Yveline Fain (16,25%), de Roland Ramakistin (33,22%) et de Daniel Pausé (45,54%). Les deux premiers n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur une éventuelle union, provoquant le maintien d’Yveline Fain. Cette configuration fait en théorie les affaires du maire sortant qui bénéficie d’une confortable avance sur ses adversaires à mois que les deux mois de confinement n’aient bouleversé la donne. Verdict le 28 juin.

La Possession : Vanessa Miranville face à Philippe Robert

Pas de surprise à la Possession où seuls deux candidats étaient qualifiés pour le second tour. D’un côté Vanessa Miranville, avec 45,25% des voix, et de l’autre côté Philippe Robert avec 29,06% des voix. L’écart semble difficile à combler pour le fils de l’ancien maire Roland Robert. Les candidats du premier tour n’ont, pour l’heure, pas exprimé de soutien à un des deux candidats. Le mois de campagne qui se profile permettra certainement de mieux évaluer le rapport des forces en présence.

Les Avirons : duel d’alliances

Aux Avirons, la triangulaire laissera bien place à un duel le 28 juin prochain, grâce au jeu des alliances qui ont pu se nouer ces derniers jours. Eric Ferrère (45,79%) peut compter sur le soutien de Dominique Vendôme (4,19%) tandis que Roseline Lucas (33%) et Paul Fort (13,10%) ont fusionné tout en ayant le soutien de James Fontaine (3,9%). Ce jeu d’alliances rebat les cartes sur un territoire où l’issue du scrutin semble très indécise.

Plaine des Palmistes : d’une quadrangulaire à une triangulaire

Ils étaient 4 candidats sur la ligne de départ au soir du 15 mars. Ils devraient finalement être 3 à s’affronter le 28 juin prochain dans le cadre du second tour des municipales à la Plaine des Palmistes. Si Johnny Payet (27,62%) poursuit son cavalier seul, Sophie Arzal (19,98%) et Daniel Parny (17,38%) ont réussi à fusionner, devenant, mathématiquement, la liste qui comptabilise le plus de voix. Le troisième candidat n’est autre que l’ancien maire de la ville, Jean-Luc Saint-Lambert (18,99%). Rien ne semble toutefois joué pour la succession de Marco Boyer.

Cilaos : Duel de Técher avec un Picard

Cilaos devrait faire l’objet d’une triangulaire qui, en réalité, risque sûrement de se résumer en duel entre Jacques Técher (48,67%) et le maire sortant Paul Franco Técher (40,73%). Le troisième homme sera Olivier Picard qui avait recueilli 10,6% des voix au premier tour et qui a fait le choix de se maintenir malgré l’écart immense qui le sépare des Técher.

Saint Benoît : triangulaire avec un Patrick Dalleau rassembleur

C’est à Saint-Benoît où le nombre de candidats qualifiés pour le second tour était le plus important (5). Ils devraient au final être 3 à débuter cette campagne du second tour. Patrice Selly (22,13%), Sabrina Ramin (19,64%) et Patrick Dalleau (15,60%). Ce dernier, investi par les Républicains, aurait même réussi l’exploit de rassembler à ses côtés le socialiste Philippe Leconstant (14,79%), Jean-Luc Julie (7,02%), voire même Valérie Payet-Gangnant (11,94%). Une liste arc-en-ciel, donc, qui permetrait à l’homme de droite de comptabiliser, mathématiquement, près de 50% des voix.

Les premiers enseignements en vue des régionales et départementales de 2021

Ces tractations et alliances en vue du second tour donnent déjà quelques enseignements en vue des élections régionales et départementales de 2021.

La principale indication, c’est qu’un véritable front uni semble se bâtir  contre le président de Région. Renvoyé dans les cordes par Nassimah Dindar, Didier Robert est bien mal embarqué à Saint-Denis. Une défaite pourrait avoir un impact catastrophique pour l’élu en vue des prochaines échéances, le faisant entrer pour la première fois dans une spirale de défaite.

Le patron d’Objectif Réunion semble également avoir perdu de son influence sur les différentes communes de l’île. Au Tampon, Nathalie Bassire pourra difficilement revenir sur André Thien Ah Koon malgré son alliance avec Monique Bénard. A Saint-Louis, son soutien en faveur de Cyrille Hamilcaro ne semble pas payer.  A Bras-Panon, Jeannick Atchapa n’a pas encore réussi le pari de renverser Daniel Gonthier. A Saint-André, la bienveillance de Didier Robert envers les candidats dissidents de la droite face à Jean-Marie Virapoullé ne semble pas avoir payé. A Sainte-Marie, Richard Nirlo est en mauvaise posture face à l’union de la gauche réussie par Gérald Maillot. A l’Etang-Salé, Jean-Claude Lacouture est en danger face à l’union Hoarau/Clain. A Saint-Paul, il n’est pas encore certain que l’alliance Bénard/Sinimalé/Nativel soit bien accueilli par les Saint-Paulois tant le passif avec le maire sortant est important.

Ces élections municipales semblent présager un affaiblissement très clair du président de Région, tandis que Michel Fontaine, élu très largement dès le premier tour (57,02%), conforte sa place de leader de la droite locale. Nul doute que, fort de cette légitimité, le maire saint-pierrois voudra fortement peser sur les prochaines échéances et au passage tenter d’éliminer celui qui le traitait de traître et de dinosaure il y a deux ans.

L’autre enseignement qu’on peut d’ores et déjà tirer, c’est un mouvement de l’échiquier politique du centre droit vers le centre gauche. Avec le ralliement de Nassimah Dindar en faveur d’Ericka Bareigts se dessine une véritable dynamique du centre et de la gauche (qui se retrouve enfin unie) en vue des prochains scrutins, et ce, même si les deux femmes se défendent d’une alliance allant au-delà des municipales.

C’est pourtant la configuration qui paraît la plus vraisemblable en vue des départementales et surtout des régionales de 2021. La 55ème place attribuée à Nassimah Dindar interroge d’ailleurs sur ses ambitions politiques futures. Certaine de ne pas être élue à la mairie de Saint-Denis, la sénatrice peut conserver son siège de conseiller départemental jusqu’à la fin de son mandat, en mars 2021 et ainsi se positionner comme un acteur clé des deux scrutins.

En cas de défaite à Saint-Paul, il faudra assurément compter sur Huguette Bello qui n’abandonnera certainement pas ses ambitions politiques.

Très clairement, les conséquences de ces municipales dessineront les stratégies des départementales et des régionales de mars 2021.

www.ipreunion.com

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4 Commentaires
Marc974
Marc974
3 ans

On comprend cette fois dans cette analyse que imaz press est franchement à gauche et partial avec des analystes erronés

LaPossession
LaPossession
3 ans

En 2014 RR avait 4000 voix d'avance sur Miranville et elle l'emporte au second ! En mars 2020, maire sortante ultra médiatisé, elle a 1700 voix d'avance avec son premier adversaire. Les neufs listes en présence au premier tour totalisent quand même 55% des votes exprimés qui n'ont pas fait le choix de Miranville! 52% des Possessionnais ce sont abstenus ! Ce qui différencie Miranville et Robert tient dans l'utilisation Incontestable des moyens de la ville pour la première et le manque de visibilité pour le second qui ne semble pas être aussi apprécié des médias que son adversaire.

Julien
Julien
3 ans

À trois bassins venir avec 16% c est vouloir que son adversaire reste en plus c est elle même qu' il l avait mit en place désolant j ai voté aux premier tours pour elle mais plus aux deuxième

la vérité si je mens !
la vérité si je mens !
3 ans

Article complet , un journalisme objectif ... A continuer !