
"Certains de ces chiens sont utilisés dans des combats ou comme armes par certaines personnes. Les meutes peuvent également constituer un risque de salubrité et un trouble à la tranquilité publique et la mobilité de ces meutes représente par la même occasion un risque d'introduction de la rage sur le territoire" estime la préfecture dans son arrêté.
Les opérations de destruction des meutes de chiens nécessitant le recours à des armes à feu "pourront être ordonnées en urgence" à la demande de la préfecture, de la police ou de la gendarmerie afin de préserver "la sécurité des personnes et des forces de l'ordre". Les animaux seront abattus par un "lieutenant de louveterie" sur réquisition des autorités.
Des défenseurs des animaux ont entamé des actions afin que cet arrêté ne soit pas suivi d'effet.
A noter que depuis février 2020, La Réunion est dotée de trois louvetiers intrevenant principalement contre le braconnage.
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