Échanges internationaux

Oser l'export

  • Publié le 5 novembre 2003 à 00:00

Même si cela est long, difficile, onéreux il faut oser l'export car dans un marché aussi restreint que celui de La Réunion, la démarche peut être un outil de développement de l'entreprise. C'est le message qu'a voulu faire passer ce mardi 4 novembre 2003 la chambre de commerce et d'industrie de La Réunion (CCIR)

En partenariat avec le Club export, l'ADIR (association pour le développement de l'industrie réunionnaise) et le CPI (comité de pilotage de l'industrie) notamment, la chambre consulaire a organisé "une journée pour oser l'export". Réunies au siège de la CCIR, des entreprises - certaines sont venues témoigner de leur réussite à l'export -, ont mené une réflexion sur les avantages, les atouts et les difficultés de se lancer dans la "grande aventure" de l'export. Elles ont également pu s'informer sur les différentes aides publiques et bancaires.
Se lancer sur le marché international reste encore marginal à La Réunion. En effet, sur les quelque 24 000 sociétés ressortissantes de la chambre de commerce et d'industrie, seules 537 sont présentes sur le marché de l'export et elles ne sont que 250 à l'être de manière significative.
L'agroalimentaire totalise plus des 2 tiers des produits exportés, viennent ensuite les appareils et engins mécaniques, le matériel électrique, les voitures d'occasion etc. Le poids financier des exportations est de 220 millions d'euros, dont 93,173 millions d'euros provenant hors de métropole, le principal client des exportateurs réunionnais.
L'Asie avec le Japon, 2ème client avec 23 millions d'euros, et la Chine, 10ème client avec plus de 3 millions d'euros, est le principal marché dans les échanges hors métropole grâce à l'export des légines, un poisson des grandes profondeurs de l'Antarctique. Mayotte occupe le troisième rang avec 5,5% du total des exportations et la légine place les États-Unis (5% du total des exportations) à la 4ème place.
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