Environnement

Sauvons le lagon

  • Publié le 17 juin 2004 à 00:00

Devant la nécessité de préserver les récifs coralliens et le patrimoine naturel réunionnais, le Comité de Pilotage "Sauvons notre Lagon" s'est réuni ce mercredi 16 juin 2004 à la préfecture pour faire le point sur l'avancement du projet d'une Réserve Naturelle Marine à la Réunion et valider ainsi le projet final

L'idée d'une Réserve Naturelle Marine ne date pas d'hier. Depuis 2000, la procédure a été lancée. De nombreuses concertations se sont produites entre les politiques, les usagers de la mer et les organismes scientifiques pour aboutir à la concrétisation du projet. Une nécessité lorsque l'on sait que le lagon et la barrière corallienne sont en danger, menacés entre autres par les eaux usées des égouts, la circulation à pied, les sports nautiques à moteur, et certaines activités de pêche.
La réserve permettrait de protéger cette partie fragile des littoraux des communes de Saint Paul, de Trois Bassins, de Saint Leu, des Avirons et de l'Etang Salé, couvrant ainsi un périmètre d'environ 40 km comportant 20 km de barrière corallienne. Trois niveaux de protection ont d'ores et déjà été élaboré. Des agents de l'environnement pourront également intervenir afin de faire respecter la réglementation.

La réserve développe l'activité économique

Les pêcheurs traditionnels n'ont pas été oubliés. Le concept de la réserve prévoyant la réduction des activités de pêche à pied, un plan d'insertion a été entrepris en leu direction et semble aboutir à des résultats satisfaisants.
En plus de l'action de préservation du lagon, ce projet comporte une autre facette. La mise en place de cette réserve crée en effet toute une palette d'autres métiers liés à l'environnement (gardes, écogardes, animateur nature, agent d'aménagement...)
Les Réunionnais ont semblent-ils pris conscience de l'importance de la protection de l'environnement. Selon un sondage réalisé par l'institut Louis Harris, 92,8% des personnes interrogées estiment que la création de cette réserve est une bonne idée.
Il faut désormais attendre la signature du décret à Paris au cours du premier semestre 2005 pour que le projet puisse voir concrètement le jour.

Florence Prianon
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