Le président sortant de la Région, Paul Vergès, a confirmé qu'il siègera bien dans l'opposition du conseil régional. Cette annonce a été faite lors d'une conférence de presse organisée par l'Alliance ce jeudi 25 mars 2010. Rappelant les enjeux de la mandature à venir, la tête de liste de l'Alliance a promis de veiller aux "respect des engagements pris par la majorité dans le cadre d'un débat constructif". Le doyen des conseillers régionaux a également confirmé qu'il présidera la cérémonie d'élection du nouveau président. Il pose néanmoins une condition. "Nous ne tolérerons aucune insulte à nos élus par respect de l'institution où se déroulera cette cérémonie. Sinon, elle sera arrêtée immédiatement", a-t-il prévenu.
Paul Vergès a d'ores et déjà annoncé la couleur des quatre années à venir. "Elles seront pour le moins animées", lance t-il. En effet, le président sortant de la Région et ses colistiers de l'Alliance veulent avoir leur mot à dire sur les "grandes décisions" qui seront prises par la majorité conduite par Didier Robert. "C'est le mandat de tous les défis", souligne t-il.Pour l'élu, la majorité de droite devra faire face à plusieurs enjeux. D'abord, les négociations à venir concernant l'octroi de mer, les fonds structurels et les partenariats économiques. Paul Vergès met ensuite l'accent sur les grands chantiers. Pour le président sortant de la Région, "la brièveté du mandat ne peut pas être compatible avec la substitution des grands travaux". Qualifiant "d'énormité" la décision prise par Didier Robert de mettre fin au projet tram-train, il s'interroge sur les délais qui seront nécessaires pour lancer ces nouveaux projets. Il a également posé la question du devenir des salariés de la SR21, de l'IRT, de la MCUR et de l'ARER si tous ces organismes sont supprimés "C'est une grande bataille qui s'engage", promet-il.
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