
C’est pour alerter de nouveau sur la situation de l’université de La Réunion que les étudiants et personnels de l’université se sont mobilisés ce mardi. Les manifestants estiment qu’il manque 5,4 millions d’euros au budget global 2013, ce qui empêchera le bon fonctionnement de l’université. Ils qualifient de "catastrophique" la situation budgétaire de l’université et demandent l’abandon du projet de loi sur l’enseignement supérieur.
Selon les étudiants et personnels de l’université dans la rue aujourd’hui, la baisse du budget aura pour conséquence des suppressions de filières au sein des composantes, des augmentations des droits d’inscription réclamés aux étudiants, des coupes budgétaires dans la pédagogie, la recherche et le social, ou encore les gels de postes d’enseignants et de personnels.
Pour dénoncer cela, une trentaine de personnes s’est rassemblée ce mardi matin sur le campus du Moufia, avant d’investir le hall du rectorat à Saint-Denis, où on leur a informé que Mohamed Rochdi, président de l’université, devrait être reçu par la ministre de l’enseignement supérieur dans les prochains jours. "Le ministère fait la sourde oreille. On entend bien hausser le ton pour pouvoir être entendu à Paris, c’est-à-dire mener plusieurs actions dans les jours qui viennent, afin de montrer notre détermination vis à vis de la dotation allouée par le ministère", affirme Stéphane Maillot, président de l'UNEF.
Les manifestants ont ensuite décidé de mener une opération escargot jusqu’à la préfecture, créant quelques embouteillages dans le chef-lieu. Dans le Sud aussi, une opération escargot a été menée, depuis le campus du Tampon jusqu’à la mairie de Saint-Pierre.
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