Dettes fiscales et sociales - Une centaine de camions face à la préfecture (actualisé à 9h15)

La délégation de manifestants n'a pas encore été reçue par le préfet

  • Publié le 17 juillet 2013 à 06:49

Vers 8 heures 45 ce mercredi 17 juillet 2013, les transporteurs ont finalement accepté la proposition du représentant de la préfecture. Une délégation de 10 personnes doit être reçue. En effet, depuis très tôt ce matin, un barrage filtrant a été installé au niveau de la préfecture à Saint-Denis. Une centaine de camions barre en partie les voies de circulation. Le barrage est organisé par des transporteurs mécontents de ne pas avoir été invité à la réunion de concertation qui doit avoir lieu ce mercredi matin sur l'examen de l'apurement des dettes fiscales et sociales des entreprises. Les organismes sociaux, les chambres consulaires et une partie des syndicats, patronaux notamment, sont invités à cette rencontre. Mais des corps de métiers, les transporteurs entre-autres, n'ont pas été conviés. D'où leur colère. "Il n'est pas possible de laisser des grands bourgeois décider seuls. Ces gens là ne connaissent rien aux problèmes des petits chefs d'entreprise réunionnais" s'exclame Jean-Bernard Caroupaye, porte-parole des transporteurs en colère et président de la FNTR 974 (fédération nationale des transporteurs). "On ne peut pas accepter d'être méprisé" renchérit Michel Allamèle, président de l'intersyndicale des professionnels de la route et membre du tout récent collectif des syndicats et associations professionnelles de La Réunion

• 9 heures 15 : les discussions bloquent toujours entre la préfecture et les manifestants à propos du nombre de personnes qui doivent composer la délégation en vue de la rencontre avec le préfet. La circulation est déviée au niveau de la préfecture dans les deux sens de circulation. Le centre-ville de Saint-Denis est complètement saturé. Les entrées est et ouest de la ville sont fortement perturbées. Sur la route du littoral, l'embouteillage commence à la Grande Chaloupe.

• 9 heures : l'entrevue n'a pas commencé. Les manifestants voudraient qu'une délégation de 13 personnes soit reçue. La préfecture veut ramener ce chiffre à 10.

• 8 heures 45: les transporteurs ont finalement accepté une rencontre avec le préfet Jean-Luc Marx. "Nous allons être reçus. Si nous n'arrivons pas à nous entendre avec le préfet, ce sont 2 000, voire 3 000 personnes qui vont descendre dans la rue. Plus la situation va traîner, plus cela va gangréner", a déclaré Jean-Bernard Caroupaye, avant de lancer: "ça sent la pourriture en ce moment". À noter que Samuel Mouen, en grève de la faim depuis ce lundi 15 juillet, est arrivé devant la préfecture sous les applaudissements des manifestants.

• 8 heures : un représentant de la préfecture est allé à la rencontre des transporteurs mécontents afin de leur proposer qu'une délégation de 6 personnes soit reçue. Ce que les transporteurs ont refusé. Ils exigent que le préfet Jean-Luc Marx ou bien Yann de Prince, président du Médef Réunion, viennent à leur rencontre. Par ailleurs, Jean-Bernard Caroupaye, président de la FNTR 974, se dit prêt à durcir le mouvement. "On peut aussi bloquer Le Port ou Saint-Pierre", a-t-il menacé.

• 7 heures 30 : la circulation en face de la préfecture est toujours très fortement ralentie. Des dizaines de camions sont venus rejoindre les premiers poids lourds en place depuis le lever du jour.

• 7 heures : Jean-Bernard Caroupaye est très remonté. "On ne peut pas faire une réunion en préfecture sans nous inviter à y participer. Aucune PME n'est représentée, ce qui va avoir lieu tout à l'heure est une réunion de bourgeois et de décideurs qui ne connaissent rien à la vie et aux problèmes des petites entreprises de La Réunion" lâche-t-il. "La préfecture organise une réunion sur les dettes fiscales et sociales des entreprises et nous ne sommes pas invités. Ce n'est pas possible. On ne peut pas décider à notre place. Nous n'avons pas l'intention de nous laisser faire" martèle-t-il. Jean-Bernard Caroupaye annonce aussi que le barrage filtrant sera maintenu "au moins jusqu'à 9 heures 30" heure prévue pour le début de la réunion en préfecture.

• 6 heures 30 : "Monsieur Yann De Prince, le grand patron du Medef est invité à cette réunion. Il dit qu'il est contre la suppression des dettes fiscales et sociales des entreprises. Je lui demande de venir discuter de cela avec nous ce matin avant de rentrer en préfecture. S'il est courageux, il viendra nous voir, surtout que notre mouvement est pacifique" déclare Jean-Bernard Caroupaye. Depuis plusieurs mois, le président de la FNTR 974 réclame un étalement, voire un apurement des dettes fiscales et sociales des entreprises, ainsi que l'arrêt des poursuites à l'encontre des chefs d'entreprise.

• 6 heures 20 : des embouteillages se forment dans les deux sens de circulation. La direction régionale des routes met en place une déviation

• 6 heures 15 : le préfet de La Réunion, Jean-Luc Marx, sort de la préfecture. Il rencontre une délégation de transporteurs. Il leur demande de lever le barrage. Il qualifie de "violente" l'action des manifestants. "Nous resterons en place. La violence c'était de ne  pas nous inviter à cette réunion. C'est du mépris de la part du préfet", s'emporte Michel Allamèle. Ce mardi, au nom du collectif des syndicats et associations professionnelles de La Réunion, il réclamait un étalement sur 6 ans des dettes fiscales et sociales des entreprises. Il avait aussi annoncé qu'une délégation de son mouvement serait présente devant la préfecture ce mercredi matin.

• 5 heures 30 : un barrage filtrant monté par une trentaine de camions est mis en place en face de la préfecture

guest
1 Commentaires
keri
keri
10 ans

bloker tout des fois c bien mé des fois osii sa ramene bcp de probleme on et traité comme des animaux c vraiii c politisien non rien a fair de la population la vie et cher dja et d'autre son plein les fouye