
"Le rassemblement de ce dimanche ne sera qu’un début", a déclaré Thierry Robert, soulignant que d’autres actions seront annoncées. "On va passer à une étape supérieure. L'Etat appelle à des tables rondes, des concertations... Mais il faut cesser les discussions et passer à l’action tout de suite ! La mobilisation générale de la population est le seul moyen pour que nos doléances soient prise en considération à Paris", a-t-il affirmé.
Le député-maire de Saint-Leu a également lancé un appel à l’ensemble de l’Outre-mer, dans le but de "mettre en place un lobbying efficace en faveur de nos territoires auprès de l’Etat dans la perspective de la loi de finance 2014".
Par ailleurs Thierry Robert a également fait part de plusieurs propositions sur des "sujets d’urgence" qu’il transmettra au ministre des Outre-mer qu’il doit rencontrer ce mardi 30 juillet dans la matinée.
Il prône ainsi "un autre mode de gouvernance qui prend en compte le point de vue et l’expérience des Réunionnais", avec la mise en place d’une "régionalisation de l’emploi, notamment dans la fonction publique".
Concernant la question de la vie chère, Thierry Robert demande le maintien du RSTA "autant que possible", puis lors de la mise en place de la future prime d’activité, que celle-ci soit "indexée sur la vie chère pour l’ensemble de l’Outre-mer". Il propose également la création d’une centrale d’achat sur les produits de première nécessité, "avec revente au prix coûtant pour tous", mais aussi le relèvement de 39 000 à 150 000 euros du plafond de l’allocation spécifique personnes âgées (ASPA).
Il entend également s’attaquer aux problèmes de la jeunesse, de par la lutte contre l’illettrisme et la mise en place d’un service de mutation plus juste, "permettant à chaque jeune fonctionnaire ultramarin de revenir sur l’île dans un délai de 7 ans maximum".
Le député-maire de Saint-Leu propose par ailleurs un gel des dettes sociales et fiscales des PME, le maintien de la défiscalisation et son élargissement à toutes les activités de tourisme, mais aussi davantage de logements sociaux, "ce qui conduira à dynamiser le secteur du bâtiment".
Enfin, sa dernière proposition concerne la continuité territoriale, dans le but de "faciliter la mobilité des chômeurs, des jeunes et des familles accompagnant des personnes malades".
"Toutes ces propositions ne relèvent pas de l’impossible, mais d’une volonté politique", estime Thierry Robert. "Il s’agit de considérer La Réunion comme un département français à part entière, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui ! Je ne demande pas l’assistanat, qui est un stéréotype stigmatisant pour l’Outre-mer, mais qu’on booste l’économie pour relancer l’emploi. L’heure est grave et il faut se battre pour un plan stratégique et immédiat", conclut-il.
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