Accusé d'avoir provoqué le malaise d'un cadre de la CCIR

J-B. Caroupaye : "je n'ai insulté personne"

  • Publié le 6 septembre 2013 à 13:30

Ce jeudi 5 septembre 2013, lors d'une réunion de travail à la chambre de commerce et d'industrie de La Réunion (CCIR), Jean-Bernard Caroupaye, président de la commission transports, s'en serait violemment pris à Marcel Gris, directeur général adjoint. Accusé d'avoir provoqué le malaise de ce dernier, le transporteur se défend. Interrogé par Imaz Press Réunion ce vendredi il affirme n'avoir insulté personne et que Marcel Gris "n'a jamais fait de malaise". "J'ai la conscience tranquille", souligne-t-il.

Selon Jean-Bernard Caroupaye, "tout remonte à la semaine dernière" lorsqu’il a été interpellé à plusieurs reprises par des transporteurs verbalisés, pour une affaire de camions bâchés. "Suite à une réunion avec Xavier Brunetière, secrétaire général de la préfecture, je devais signer un courrier pour mon chargé de mission. Mais Marcel Gris a refusé. Cela m’a mis dans un tel état que j’ai dû rédiger le courrier au nom de la FNTR", explique-t-il.

Lors de la réunion, qui s’est tenue ce jeudi, en présence d’Ibrahim Patel, président de la CCIR, et de nombreux élus, Jean-Bernard Caroupaye affirme "avoir juste fait remarquer cet épisode à Marcel Gris" mais reconnaît "l’avoir mis à sa place". "Le but de cette réunion était de vider son sac. Je l’ai fait avec tout la poigne et la détermination qu’on me connaît. Mais je n’ai insulté personne. La vérité blesse et j’ai l’habitude de dire la vérité. Marcel Gris a alors quitté la salle, avec virulence, sans apporter de réponse. Il s’est assis dans les escaliers puis a dit ensuite qu’il rentrait chez lui", souligne-t-il.

Notant qu’il a la "conscience tranquille", le président de la commission transports poursuit : "je n’ai pas vu Marcel Gris faire un malaise. S’il en a fait un, je m’en excuse. Mais s’il est malade, il doit se faire soigner. Peut-être que son poste est trop surdimensionné et n’est pas fait pour lui ? Pour ma part, je ne fais que défendre les transporteurs. Je ne suis pas un hypocrite. Quand on me cherche, on me trouve".

Jean-Bernard Caroupaye affirme également que tous les élus lui ont donné raison, sauf Jaela Devakarne de la commission NTIC. "Elle a pris la défense de Marcel Gris mais je ne l’ai pas vu pleurer comme on l’affirme dans la presse", précise-t-il, en déclarant avoir ensuite mangé avec le président de la CCIR.

Par ailleurs, déjà accusé d’avoir envoyé un transporteur prendre à partie, il y a quelques mois, un chargé de mission, le président de la commission transports martèle qu’il "n’y est pour rien dans cette affaire".

"Ce que je remarque, c’est qu’à chaque fois qu’on veut polémiquer sur Jean-Bernard Caroupaye, on utilise la presse.  Pour ces gens, la presse devient une arme contre moi", conclut-il.

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