A partir de septembre ou octobre 2015, la compagnie réunionnaise Air Austral ambitionne de desservir la ville chinoise de Canton, via un Airbus A340-300 d'Air Madagascar. Un protocole d'entente a été signé en ce sens ce jeudi 22 janvier 2015.
"Un événement important", pour Marie-Joseph Malé, PDG d’Air Austral, "un moment fort" pour Didier Robert, président de Région et de la Sematra – principal actionnaire d’Air Austral -, "l’aboutissement du commencement ", pour Henry Rabary-Njaka, président du conseil d’administration d’Air Madagascar. Les dirigeants des deux compagnies n’avaient pas de mots assez forts ce jeudi au moment de signer un "mémorandum d’accord pour un partenariat stratégique" en vue de s’attaquer main dans la main au marché chinois.
A partir de septembre ou d’octobre 2015 sera ainsi mis en place un accord de partage de codes (code share) pour deux vols hebdomadaires entre Tananarive et Canton (Guangzhou), via Saint-Denis, effectués à bord d’un A340-300 d’Air Madagascar contenant 250 places, dont 132 à disposition d’Air Austral. En parallèle, Air Austral et sa filiale Ewa Air acceptent également la mise en place d’un partage de codes croisé avec Air Madagascar sur les dessertes communes entre Madagascar-Réunion et Madagascar-Mayotte.
Pour les deux compagnies, il s’agit surtout de "partager les risques", comme l’a souligné Marie-Joseph Malé. Car l’objectif est ambitieux, à savoir conquérir le marché chinois, et notamment attirer quelques-uns de ses 100 millions de touristes. "La Réunion, tout comme Madagascar ne peut être absente de ce qui se passe à partir de la Chine. Il nous manquait cette liaison directe", a affirmé Didier Robert, se félicitant au passage d’un "renforcement des moyens autour du dispositif des îles Vanille".
Le PDG d’Air Austral a toutefois déjà pris la précaution de préciser que "faire venir des touristes chinois va demander du temps", qu’il va falloir "se faire connaître" et "démarcher" pour développer la notoriété de la compagnie réunionnaise au sein du vaste "Empire du Milieu".
Mais Réunionnais et Malgaches ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin, puisqu’Henry Rabary-Njaka a affirmé vouloir "commencer par la Chine mais avec la volonté d’aller plus loin". Et ce même si sa compagnie figure toujours sur l’annexe B de la liste noire de l’Union européenne, avec toutes les restrictions de vol que cela implique. "Cela aurait dû être réglé depuis l’année dernière, l’aviation civile d’Air Madagascar a largement rattrapé son retard et toutes les mesures sont mises en œuvre pour obtenir une décision intéressante au mois de juin", a-t-il assuré, tout en glissant avoir "un plan B au cas où…"
Quoi qu’il en soit, tous affirment que le calendrier sera bel et bien respecté, avec la signature du code share au mois de mars, la finalisation des modalités et l’obtention des autorisations nécessaires en avril ou mars, le démarrage des ventes en avril et le début des opérations prévues pour septembre ou octobre.
Désormais dispensés de visas et bénéficiant bientôt d’une ligne directe, les touristes chinois n’auront alors plus de raison valable de ne pas venir visiter La Réunion…
www.ipreunion.com
Cette compagnie n'est pas liste noire en europe puisqu'elle vol sur Paris cdg avec l'airbus A340-300, ses anciens boeing 767 ont été interdits sur l'Europe de ce fait, elle est conforme aux normes iata, que ça soit pour les europeens ou autres..
C'est invraisemblable ça.
Cette Compagnie est en liste noire sur l'Europe.
Ne sommes nous pas Européen ?