Ce mardi matin 3 février 2015, transporteurs et terrassiers ont décidé de bloquer l'ensemble des chantiers des travaux préparatoires de la Nouvelle route du littoral, afin de protester contre les tarifs imposés par la GTOI. Une centaine de camions sont mobilisés au niveau du chantier du Trans Éco Express entre Le Port et La Possession, mais aussi devant les accès de la GTOI, l'usine d'accropodes ou encore l'accès au chantier de La Possession. Ils entendent également aller bloquer le chantier de la Grande Chaloupe.
Le mouvement de colère initié ce lundi par Michel Allamèle au niveau du chantier du Trans Éco Express a pris de l’ampleur ce mardi matin. Ce sont désormais plusieurs organisations de transporteurs et de terrassiers, réunies dans les groupements Transrun Logistics de Jean-Bernard Caroupaye et Transmat Océan Indien de Michel Allamèle, qui ont décidé de bloquer l’ensemble des chantiers des travaux préparatoires de la Nouvelle route du littoral, à l'aide d'une centaine de camions.
Ils s’insurgent contre les prix imposés par le groupement Vinci/GTOI concernant le transport des andins. Dans le cadre du chantier de la NRL, le prix a en effet été établi selon une grille tarifaire à 550 euros par jour pour un camion de 32 tonnes. Or le donneur d’ordre a demandé de baisser ce tarif, ce que les transporteurs ont fermement refusé. Sauf que le groupement de Johny Arnachellum, responsable de la coopérative transporteurs et terrassiers de La Réunion, a lui accepté un tarif de 55 euros de l’heure, soit une journée à 420 euros... D’où la colère des autres transporteurs et terrassiers.
"Ça fait une semaine qu’on fait des rotations sur certains circuits qui se passaient très bien jusqu’à vendredi dernier. On nous a dit d’arrêter un circuit pour cause de panne d’engins. On a arrêté sans poser de problème, mais il s’avère qu’hier certains chauffeurs d’un autre circuit nous ont dit que les 32 tonnes tournaient toujours. Nos camions ont été remplacés par ceux d’un autre groupement car ils ont proposé un prix bien moindre que les deux groupements Transrun Logistics et Transmat OI", a expliqué Michel Allamèle.
Un début de dialogue avec la GTOI a été entamé lundi soir, sans résultat. Une nouvelle rencontre a eu lieu ce mardi matin, le donneur d’ordre donnant 10 minutes aux transporteurs pour lever leur blocage en préalable à toute discussion. "C’est totalement impossible de lever un tel blocage en 10 minutes, je ne comprends pas cet ultimatum", a répondu Jean-Bernard Caroupaye. "Nous avons essayé de négocier dès hier. Les discussions se feront alors que le blocage est en cours", a-t-il ajouté.
Une nouvelle réunion de concertation a débuté ce mardi en début d'après-midi, tandis que le blocage des chantiers ne fait pas l'unanimité au sein des transporteurs et des terrassiers.
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A La Réunion on a tellement l'habitude de s'entendre entre soi sur les prix qu'on ne sait plus ce qu'est la concurrence.
Le réveil est difficile !
J'ai entendu ce matin Michel Allamèle sur RTL Réunion dire : "on s'était entendus pour tirer les prix vers le haut".
Sans commentaires.
Et voici encore les Mongin et Caroupaye semeurs de troubles qui s'excitent et bloquent l'économie de la Réunion. Quelqu'un peut il me dire si ces personnes sont à jour de leurs cotisations? Sinon, ont ils encore le droit d'exercer leur métier. Monsieur Le Préfet, faites les déloger.