Chantier de la nouvelle route du littoral

Les transporteurs sont en colère contre les transporteurs

  • Publié le 13 mai 2015 à 09:18

Depuis tôt ce mercredi 13 mai 2015 le collectif pour la défense des travaux publics et du transport bloque les accès du chantier de la nouvelle route du littoral à la Grande Chaloupe. Ces transporteurs protestent contre le blocage organisé par la FNTR (fédération nationale des transports routiers) depuis mardi devant de Holcim et Lafarge. Le chantier de la NRL risque d'être paralysé

"Nous ne sommes pas du tout contre le mouvement organisé par la FNTR. Ces transporteurs estiment qu'ils ont droit à une revalorisation de leurs tarifs, ils ont sans doute raison. Par contre, nous ne comprenons que l'on nous empêche de travailler" tempête Jonathan Saminadin, président par intérim du collectif pour la défense des travaux publics et du transport.

"Monsieur Caroupaye a demandé aux camions toupies de bloquer les centrales à béton de Holcim et de Lafarge, cela le regarde, mais nos camions de transports de granultas et d'agrégats ont également été empêché de travailler toute la journée d'hier, nous n'avons pu faire aucune livraison. Pourquoi ? Nous n'avons rien à voir avec les centrales à béton" ajoute Jonathan Saminadin. Il est d'autant plus en colère que "curieusement les camions de Monsieur Caroupaye et ceux du groupement qu'il a créé pour travailler sur le chantier ont continué de livrer des roches toute la journée d'hier alors que nous nous étions bloqués"  affirme-t-il.

Du coup, ce mercredi matin, des camions du collectif bloquent les accès du site de la Butte au Port (où sont stockés les galets) et les celles du chantier de la Grande Chaloupe. "Si on nous empêche de travailler, alors personne ne travaillera et surtout pas ceux qui entravent notre activité" lâche le président du collectif. Il est déterminé à poursuivre le blocage des deux sites "tant que nos camions ne pourront pas travailler normalement".

A noter que les autres syndicats de transporteurs (à l'exception de Lo Fer de Joël Mongin, solidaire de la FNTR) ont décidé de rejoindre le mouvement lancé par le collectif.

Les chauffeurs des camions du collectif et du groupement dirigé par Jean-Bernard Caroupaye se font face à face pour le moment sans tension.

Pour rappel, depuis mardi matin la FNTR et Lo Fer bloquent les centrales à béton d'Holcim et de Lafarge pour obtenir, notamment,  "une augmentation de manière rétroactive de (leur) grille tarifaire sur toutes les zones de l'île, suivant l'indice des coûts de construcdtion qui est à ce jour à 1 625, soit une augmentation de 7,76 % depuis 2010".

www.ipreunion.com

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6 Commentaires
1 moucate portois
1 moucate portois
8 ans

o faite Mr b,,,,,,et , imaz press reunion !!!!publi mon messge ok!!! di a Mr caroupaye et mr mongin joel a koz zot néna grand DENTS,,,,,,, dans les antillles i ve pu voir ali labas,,, si li néna 1 problem donne ali mon numéro téléphone ok

en attendant
en attendant
8 ans

En attendant c'est les contribuables et les usagers de la route qui attendent !

lol
lol
8 ans

Tel est pris qui croyait prendre !

gerome
gerome
8 ans

non mais jusqu'à quand vous allez prendre les Réunionnais pour des couillons? vous savez que y a es gens qui cherchent du boulot?

tiloot
tiloot
8 ans

depuis 2008 ils sont entrain de crier a tu tête donner du travail aujourd'hui se sont eux qui bloc
arrêtez votre cinéma bande de gourmand
a écouter le donneur de leçon ses gros patron abuse sur ses camionneur
commencer a mettre de l ordre chez lui après il donnera des leçons autres autres

alejmelance
alejmelance
8 ans

Là je suis mort de rire. Des transporteurs qui bloquent des transporteurs ! On aura tout vu.
En plus les bloqués trouvent ça injuste !
Ils ont déjà oublié leurs mauvaises actions précédentes quand ils bloquaient eux-même tous les automobilistes pas du tout concernés par leur conflit.
Quand leur intérêt est en jeu c'est grave.
Quand ils font ch..r les autres inutilement c'est justifié.
Je rappelle qu'il y a une règle européenne (pas appliquée à La Réunion hélas) qui interdit le blocage des routes, considéré comme une atteinte au droit fondamental d'aller et de venir sans entraves où bon vous semble.