
Le 15 avril dernier, une première altercation avait eu lieu entre Michel Allamèle, patron de Transmat OI et Jean-Bernard Caroupaye, responsable de Transrun. Le premier avait reproché au second de lui avoir asséné un "coup de boule" sur la plateforme de stockage d'andains de Sainte-Anne. Une version niée par le représentant de la FNTR (Fédération nationale des transports routiers) qui décrivait une chute accidentelle du président de l’intersyndicale des professionnels de la route (IPR).
Rebelote ce jeudi, à la nuance près que la scène se déroule cette fois-ci sur la plateforme des Orangers. Michel Allamène menait dans la matinée une "action de sensibilisation auprès de la GTOI". L'homme souhait rencontrer la direction du groupement afin que le partage du travail des contrats de la nouvelle route du littoral ne soit pas attribué uniquement à l'entreprise de Jean-Bernard Caroupaye.
"C'est à ce moment qu'il est arrivé en m'insultant et en me disant de dégager car il était sur sa plateforme. A un moment, il a voulu me frapper et a incité les transporteurs présents à me frapper. Mais il ne l'ont pas fait : ils se sont interposés. Je suis donc parti pour apaiser les esprits", raconte Michel Allamèle.
Ce ralé poussé est survenu à quelques heures d'un rendez-vous prévu entre les transporteurs et la Région Réunion au sujet de la NRL. Les différents acteurs doivent discuter de la mise en place d'un nouvel accord-cadre. "Il faut qu'il y ait une répartition du travail qui profite à l'ensemble des transporteurs. Il ne faut pas que cela soit exclusif à tel ou tel groupement ou à tel syndicat. Il faut tout remettre à plat et partager le travail équitablement", indiquait, samedi dernier, Johnny Arnachellum de l'UNOSTRA (Union nationale des organisations syndicales des transporteurs routiers automobiles).
Les discussions doivent également porter sur un éventuel assouplissement des règles de l'Etat pour que les transporteurs puissent transporter les andains des champs agricoles à l'approche de la coupe de la canne. Les transporteurs réclament également des aides pour renouveler leur parc matériel. "Auparavant, on transportait du gravier et du sable, maintenant ce sont des blocs de 3,5 tonnes", souligne Johnny Arnachellum qui a également eu son lot de tensions avec Jean-Bernard Caroupaye comme il l'a démondré dernièrement lors d'une conférence de presse. De bonne augure pour les échanges de ce jeudi après-midi.
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6 Commentaire(s)
C'est l'unique responsable de la situation, sans parler des recours en cours.
Lamentable, après le montage (supprimé pour prise à partie - webmaster ipreunion.com) chez Air AUSTRAL, maintenant le bricolage à la petite semaine sur cette route.....