
Chargée ce dimanche dans le port de Tamatave (Madagascar) ce dimanche, la barge est entrée dans l'enceinte portuaire portoise vers 8 heures ce jeudi. Après tous les contrôles d'usage, les roches seront débarquées sur le quai et transportées en camion sur le site de la Grande Chaloupe. La barge est en capacité de livrer ces enrochements en mer directement sur le chantier, ce qui représenterait une économie en termes de transports mais qui aurait fortement déplu aux transporteurs routiers. À commencer par Jean-Bernard Caroupaye. D'où le choix du groupement de faire livrer les pierres à quai et d'en faire transporter une partie en camions vers le chantier.
Initialement ces roches malgaches massives devaient arriver à la mi octobre. La préfecture qui n'avait alors reçu aucune demande d'importation de la part du donneur d'ordre n'avait pas validé cette entrée. "Nous sommes dans l'attente d'une demande officielle d'importation de la part du donneur d'ordre. En l'état, une barge chargée de galets ne peut pas arriver à La Réunion " indique la préfecture ce vendredi 16 octobre 2015. "C'est un enjeu de préservation environnementale. Il faut s'assurer que tous les risques d'atteintes à la biodiversité sont écartés", ajoutait la préfecture.
"La demande d'importation devait être faite par la Région" notait alors Frédéric Gardes. "Nous avons eu plusieurs réunions préparatoires avec les services de l'Etat. Les choses semblaient plutôt encourageantes" et il y a ensuite eu une décision jugée inattendue du ministère de l'environnement exigeant des contrôles extrêmement stricts, explique, en substance, Fréderic Gardes.
"Il n'y a pas grand chose de plus à ajouter. Nous sommes en train d'apporter toutes les réponses que demandent la Deal (direction de l'environnement, de l'aménagement et du logement)" poursuivait Frédéric Gardes en espérant "en savoir plus dans le courant du mois de novembre".
Et le vendredi 13 novembre le préfet publié un arrêté autorisant l'importation des enrochement en provenance de la carrière d’Ambokatra à Madagascar, "en l’encadrant strictement par la mise en place d’une procédure de contrôle spécifique" et en mettant en place "des mesures de protection prises visent une réduction maximale du risque d’introduction d’espèces exotiques envahissantes, possibles menaces pour la santé humaine, l’agriculture et la biodiversité de La Réunion".
Le groupement attributaire n'a pas perdu de temps. Les roches, extraites d'une carrière appartenant à Colas, étaient mis en barge dès ce dimanche et les voilà désormais à La Réunion où elles devraient être examinées à la loupe par les services de l'Etat spécialisés dans la protection de la santé publique et de l'environnement.
Cela d'autant que des suspicions d'infestation par les scorpions et les scolopendres (sanpié) pèsent sur le port de Tamatave où ont été chargées les galets. Fredéric Gardes s'est voulu rassurant en octobre dernier. "Les enrochements seront lavés à haute pression, chaque barge de transport subira une fumigation, aucune bestiole ne pourra résister à ce traitement" affirmait-il en rappelant qu'il s'agit de "roches massives, sans terre". Il revient aux services de l'Etat de s'en assurer
Au total 221 000 tonnes de galets sont attendues de Madagascar. Elles serviront toutes à renforcer la digue en construction à la Grande Chaloupe.
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7 Commentaire(s)
nom de Dieu mais écoutez un peu les anciens, ils n'arrêtent de nous mettre en garde contre ces insectes dangereux !!!
après le drame de paris , il ne faut pas oublier les autres problèmes que traverse l'ile et ces habitants , es et comment les résoudre ?.
sinon c'est trop beau , car les censures en tous genre qui vont tomber bientot .
soit les citoyens , es , sont libre dans leur vie privé et droit sur le web, sans etre sous controle permanent de (big brother ) ou soit non .
je pense encore que c'est un leurre, les germes responsables de la peste (Yersinia pestis) ne peuvent pas être visible à l’œil nu mais au microscope après culture sur des milieux sélectifs et identification. L'observation de l’hôte intermédiaire de la bilharziose qui fait 500 000 morts par an dans le monde, petit escargot d'eau douce qui se trouve dans la terre a besoin d'un œil exercé pour sa détection, les œufs de douves qui détruisent le foie des hommes et des animaux (fasciola hepatica et fasciola gigantica ainsi que les métacercaires demandent pour leur identification des investigations poussées réalisées au laboratoire. Ces recherches font-elles inscrites dans la procédure, j'en doute.