Les apprentis de la filière mécanique du CFA (centre de formation des apprentis) étaient en grève ce mardi matin 26 janvier 2016. Depuis 9 heures ils ont bloqué en partie la circulation au rond-point des Casernes. Ils réclament la mise à disposition d'ateliers "afin de pouvoir étudier correctement". Des discussions en présence de Bernard Picardo, président de la Chambre des métiers et de l'artisanat, du conseiller régional chargé de la formation, du directeur de l'Université Régionale des Métiers de l'Artisanat (Urma) de Saint-Pierre ont débouché sur la promesse de solutions au manque de moyens dénoncé.
"On s'est mobilisé, on a montré qu'on était motivé pour notre avenir et on a trouvé une solution", affirme Kévin Camachetty, étudiant en bac pro mécanique, après la venue en fin de matinée, ce mardi 26 janvier 2016, de Bernard Picardo, président de la Chambre des métiers et de l'artisanat, du conseiller régional chargé de la formation et du directeur de l'Université Régionale des Métiers de l'Artisanat (Urma) de Saint-Pierre. Les élèves sont depuis retournés en cours avec la promesse de solutions apportés sous deux mois au manque de moyens.
"Nous voulons faire de la mécanique notre métier, nous voulons assurer notre avenir du mieux que nous pouvons, le CFA ne nous donne pas les moyens de le faire", expliquait ce matin Kévin Camachetty. Il affirme que depuis 6 mois la cinquantaine d'élèves en CAP, en bac pro et en BTS n'a pas d'ateliers et ne peut donc pas mettre en pratique les savoirs dispensés par les enseignants. "Nous avons vu la direction du centre, on nous a dit de patienter. C'est ce que nous avons fait et il n'y a toujours rien" déplorait le jeune homme ce matin.
Le mouvement de ce mardi a fait bouger les choses. Les élèves ont obtenu l'assurance de la mise en place d'un nouvel atelier au sein de l'établissement par le renforcement du bâtiment existant. De nouveaux outils seront également commandés. "Mais nous rencontrons aussi d'autres problèmes au quotidien, raconte Kévin Camachetty. Pas assez de profs, trop d'élèves dans les classes, les CAP mélangés avec les bac pro... Ce sont des problèmes qui datent depuis longtemps. On nous fait des promesses, mais on va bien voir ce qui va se passer. Sinon, on continuera le mouvement."
"On nous a tous félicité, s'exclame l'étudiant en bac pro à l'issue de la réunion. Aujourd'hui, si on ne fait rien, on n'a rien". Un comité a été mis en place et réunira un élève de bac pro, un de CAP, et un de BTS avec le directeur du Campus professionnel de l'Océan indien (CPOI), celui de l'Urma, Bernard Picardo et le conseiller régional chargé de la formation. Le but : organiser régulièrement des réunions pour suivre l'évolution de la situation.
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Le superbe bâtiment qui abrite les ateliers a le toit qui menace de s'effondrer d'après ce que j'ai entendu dire, et depuis plusieurs mois, ils n'ont trouvé aucune solution pour que la formation de ces jeunes se déroule au mieux, c'est scandaleux! Par ailleurs comment ce bâtiment, pas vieux du tout, moderne peut-il présenter de telles défaillances??? Cherchez l'erreur!!! J'espère que ce ne sera pas pareil pour la nouvelle route dans quelques années!!