Entre politique et sports

Saint-Denis - Nicolas Sarkozy fait son jogging sur le Barachois

  • Publié le 28 mai 2016 à 08:29

Après ses déclarations de la veille sur le droit du sol à Mayotte, la canne à sucre à préserver à La Réunion, les attaques contre François Hollande, les promesses sur ce qu'il ferait au cas où dans un an il serait de retour à la présidence, Nicolas Sarkozy a couru sur le Barachois ce samedi matin 28 mai 2016. Un footing matinal effectué sous les yeux des promeneurs matinaux. L'un d'eux nous a fait parvenir une série de photos de cette séance sport sous la surveillance des agents de sécurité

En tee shirt balnc, short foncé et baskets bleues, l''ancien président de la République a couru de l'hôtel Bellepierre où il est logé jusqu'au cimetière de l'Est en passant par le Barachois. Il a ensuite regagné son hôtel à bord d'un véhicule de police banalisé.

Nicolas Sarkozy reprend l'avion ce samedi matin pour Paris.

www.ipreunion.com

guest
6 Commentaires
mornac
mornac
7 ans

DOM ,tu pourrais ecrire un livre ça ne changera rien,les gens parfait comme toi j'en fait un tout les matins! Il est le seul a pouvoir redresser la barre en 2017!!

@ Myllief
@ Myllief
7 ans

Non Myllief, il est écrit dasn l'article : "un footing matinal effectué sous les yeux des promeneurs matinaux. L'un d'eux nous a fait parvenir une série de photos ", le "eux" sous entend les "promeneurs matinaux", il n'y a donc pas de faute d'orthographe

myllief
myllief
7 ans

dans l'article il est écrit : l'un d'eux nous...il faut l'écrire ainsi : l'un de nous

DOM
DOM
7 ans

Le désastreux bilan économique de Nicolas Sarkozy.
Nicolas Sarkozy, président de la République française de 2007 et 2012, a toujours fustigé la gauche pour ses dépenses publiques et s’était plaint de trouver un Etat « en faillite ». Il avait alors promis être le garant du sérieux budgétaire. Pourtant, son bilan économique est désastreux.

La présidence de Nicolas Sarkozy a marqué les esprits par son caractère outrancier, sa collusion avec les puissances d’argent et la stigmatisation de certaines catégories de la population tels que les fonctionnaires, les syndicalistes, les catégories issues de l’immigration et les Roms. Les propos xénophobes de Sarkozy avaient d’ailleurs été condamnés par le Parlement européen en septembre 2010.

Le nom de l’ex-président est toujours d’actualité, mais cette fois-ci du côté judiciaire. Sarkozy, dont les comptes de campagne ont été rejetés par le Conseil d’Etat pour avoir violé la loi, entrainant une perte de 11 millions d’euros pour l’UMP, son parti politique, est impliqué dans plusieurs scandales financiers dont celui le liant à l’héritière Bettencourt, deuxième fortune française. Il semble que le chantre de la « République exemplaire » se soit limité à la rhétorique.

Il est un sujet plus méconnu : le bilan économique du quinquennat de Nicolas Sarkozy1. Ce dernier est révélateur de l’échec absolu des politiques néolibérales et de l’abîme qui sépare le catéchisme dogmatique de la réalité des statistiques. Pourtant, suite à son élection, Sarkozy avait promis de redresser les finances publiques. Il n’en a rien été.

Selon l’Agence France Trésor, de 2007 à 2012, la dette publique de l’Etat est passée de 921 milliards d’euros à 1 386 milliards d’euros, soit une explosion de 50,4% en l’espace de cinq ans équivalent à 465 milliards. Quant à la dette globale publique de la France, c’est-à-dire la dette de l’Etat, des organismes sociaux et des collectivités territoriales, selon l’Institut national de la statistique et de l’étude économique (INSEE), elle est passée de 1 221,1 milliards d’euros à 1 818,1 milliards d’euros, soit une hausse de 48,9%, d’un montant de 597 milliards.

Pour ce qui est de la croissance économique, selon Eurostat, elle est passée de 2,3% en 2007 à 0% en 2012, plongeant la France dans la récession. Quant à la balance commerciale, toujours selon Eurostat, elle a explosé de moins 52 milliards en 2007 à moins 81,5 milliards en 2012, soit une détérioration de 56,7%, représentant la somme de 29,5 milliards d’euros.

Au niveau du chômage, le bilan de Nicolas Sarkozy est également très négatif avec une hausse sensible du nombre de demandeurs d’emploi. Selon l’INSEE, le taux est passé de 8,4% en 2007 à 10,2% en 2012, soit une augmentation de 1,8% équivalant à une perte de 436 700 emplois.

Le gouvernement de Nicolas Sarkozy s’est également caractérisé par les cadeaux fiscaux faits aux grandes fortunes et aux grosses entreprises du CAC 40, dont les impôts ont été diminués, contribuant ainsi à une grave diminution des recettes tributaires et à un sérieux appauvrissement de l’Etat, qui s’est retrouvé limité dans ses fonctions régaliennes. Par exemple, les plus hauts revenus ont vu leur taux d’imposition passer de 49% à 41% et les sociétés de 50% à 34,6%. Ainsi, entre 2007 et 2012, les recettes fiscales ont baissé de 196 milliards d’euros.

Avec une telle somme, Sarkozy aurait pu construire 2 millions de logements sociaux, ou créer 6 millions d’emplois dans la fonction publique (éducation, santé, culture, loisir) avec un salaire mensuel net de 1 500€.

Par ailleurs, en 2004, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Economie, a décidé de vendre 600 tonnes d’or de la Banque de France sur une période de 5 ans, pour la somme de 9 milliards d’euros. Cette opération s’est révélée catastrophique. En effet, l’once d’or était à l’époque à son cours le plus bas : 409,72 dollars. Il est passé en l’espace de 5 ans à plus de 1 384 dollars. Si Sarkozy avait vendu l’or à la fin de son mandat, la France aurait empoché plus de 18 milliards de dollars2.

La présidence de Nicolas Sarkozy est le symbole de l’échec des politiques néolibérales qui sont politiquement dangereuses, économiquement inefficaces et socialement désastreuses. L’argent public a été dilapidé et l’Etat-providence démantelé, occasionnant une crise économique sans précédent et une grande fracture sociale, dans le seul but de protéger les intérêts des puissances d’argent.

Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris IV-Sorbonne, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de La Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis.

CHABAN
CHABAN
7 ans

L'aéroport est dans l'autre sens.....

Gs
Gs
7 ans

Excellent !!!!! C est pas l autre gros mou qui ferait ça !