
L'heure est au bilan. Après 48h00 de fortes pluies au passage de la tempête tropicale Carlos, les premiers impactés sont les agriculteurs. Pour autant, selon Frédéric Vienne, président de la fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles de La Réunion (FDSEA), intervennu ce mercredi matin sur les ondes de RTL Réunion, "il n'y a que peu de dégâts" à constater du côté des cultures fruitières. La mangue, qui est en fin de saison, n'aurait que peu souffert, selon le président.
Les agriculteurs sont en train de faire le point sur leurs cultures respectives, tandis que le marché de gros récolte les informations. Les nouveaux prix devraient être fixés ce jeudi.
A Saint-Denis, où la tempête a sévi ce début de semaine, les bazardiers du Petit Marché s'attendent à mettre la main au porte-monnaie. pour l'instant les tarifs n'ont pas augmenté, mais les jours prochains devraient voir le prix des salades, des brèdes ou encore des tomates grimper. Selon Noël Bègue, vendeur de légumes et ancien planteur, la pluie, bénéfique en cette période de sécheresse, ne fait pas bon ménage avec le soleil à venir.
Pour les fruits, c'est encore la pluie le problème. "Il vaut mieux un peu de vent que de la pluie pour les longanis par exemple" explique un vendeur. Les petits fruits sucrés très prisés devraient souffrir de Carlos. "On sait qu'on va avoir des problèmes. Avec la pluie et le soleil ils vont éclater" dit-il.
"Quand il y a une tempête, les clients veulent tous les fruits et tous les légumes", constate ce commerçant du Petit Marché, qui sait que les mangues vont augmenter également.
En attendant, les étals devraient être dévalisés cette semaine, avant une éventuelle flambée des prix.
jm/www.ipreunion.com
2 Commentaire(s)
- le principe de l offre et de la demande. quand l opep réduit sa production de pétrole pour que le prix des carburants augmente, il n y a pas autant de débat.
- personne ne vous met un couteau sous la gorges pour acheter. vous êtes libre de choisir.
Vive les fruits importés, dommage pour nos pleureuses.