
-
IPR
Le live est désormais terminé, merci de l'avoir suivi, bonne journée !
-
IPR
L'individu va être poursuivi
L'homme n'a pas été placé en garde à vue, de son côté il ne porte pas plainte, il n'est pas mis en examen.
Mais il va être poursuivi pour "ivresse publique", "outrage à agent public" et "violation d'une scène de crime" indique le général Poty.
-
IPR
Une pensée pour les familles des victimees
"Je voudrais qu'on pense aux familles de ces victimes sur la route" dit le général Poty face à cet individu qui "focifère, hurle". "Personne ne l'accepterait" déclare-t-il. "Cette personne a franchi le rubicond, est allé trop loin." Il indique qu'il faut "prendre du recul" vis-à-vis de cette vidéo selon lui sortie de son contexte.
-
IPR
Aucune enquête interne ne sera ouverte
La gendarmerie a déclaré qu'étant donné que les gendarmes mobilisés n'avaient pas commis de faute", "aucune enquête interne n'allait être ouverte" prochainement.
-
IPR
Un seul coup porté par les gendarmes
Les gendarmes mobilisés lors de l'intervention ont donné un seul coup d'arrêt à l'individu au niveau d'une "zone verte", dans le but de le contenir. "Un seul coup est porté, aucun moyen de force intermédiaire n'est utilisé" déclare le général Poty. Le coup a été donné sur le haut de la cuisse.
"C'est une interpellation dans le cadre légal, un emploi de la force légitime et maîtrisé."
-
IPR
"Aucune faute" commise par les gendarmes
La gendarmerie déclare n'avoir commis "aucune faute" lors de l'interpellation de l'individu. Ils ont d'abord procédé à une "triangulation" qui consiste à se positionner à trois autour de l'individu en forme de triangle. Ils commencent par lui faire une clé de bras. Un deuxième le ceinture. Le troisième gendarme lui place "un coup d'arrêt, immédiatement efficace" indique le général Poty. "C'est une méthode classique d'interpellation" ajoute-t-il. Il s'agit du fameux coup de pied visible sur la vidéo.
"C'est là que les choses tournent mal : une partie de la population prennent fait et cause pour cette personne" raconte le général. L'homme est relâché sous la pression de la population. "Voilà ce qu'on voit sur la vidéo, le reste n'est que littérature." L'homme ne sera pas placé en garde à vue.
"Pour moi il n'y a pas de faute pour plusieurs raisons" déclare le général Poty : les tentatives de dialogue de la part des gendarmes, le fait que l'homme gênait les secours, leur utilisation "nécessaire de la force".
-
IPR
Un individu provoquant et insultant
A 16h, les gendarmes sont informés d'un accident grave. Deux hélicoptères se sont rendus sur place et la route nationale est coupée. L'homme interpellé était donc sur la zone d'accident où une jeune femme avait déjà pardu la vie et un homme se trouvait en urgence absolue. Il est décédé depuis.
Cinq gendarmes étaient sur zone. Vers 17h, un groupe de motards est sur place. Ils font signe aux gendarmes car un homme, alcoolisé, les provoque. Les gendarmes essaient de raisonner la personne, bien connue de la gendarmerie pour des problèmes "d'alcool et de violence" indique le général Poty. Les échanges durent près de deux heures.
Au bout de 13 interventions - dont deux fois en le raccompagnant à son domicile - et plusieurs insultes de cet homme envers les gendarmes, les militaires reviennent vers l'homme qui arrache la rubalise pour entrer sur la zone accidentée. Le chef de patrouille décide de son interpellation.
-
IPR
"Je suis là pour rétablir la vérité des faits et soutenir les militaires qui ont parfaitement réagi selon moi" indique le général Poty.
Leur action "ne saurait être remise en cause" ajoute-t-il.
-
IPR
Bonjour, nous suivons la conférence de presse de la gendarmerie
A propos
La gendarmerie fait le point après l'interpellation musclée à Saint-Philippe
Alors que la vidéo d'un homme interpellé de façon musclée par les gendarmes à Saint-Philippe dimanche 29 novembre suscite de nombreuses réactions, le commandant la gendarmerie de la Réunion, le Général Pierre Poty, a annoncé ce mardi 1er décembre qu'une conférence de presse allait être organisée le même jour pour revenir sur cet événement.
Le député de La Réunion, Jean-Hugues Ratenon, vient pour sa part de faire parvenir un courrier au Général Pierre Poty afin de lui indiquer sa volonté de le rencontrer le vendredi 4 décembre pour échanger sur le sujet. "Mon Général, j’ai été alerté hier, lundi, sur des faits qui se seraient passés ce dimanche à Saint-Philippe lors d’une interpellation d’un riverain qui se trouvait à proximité des lieux où s’est produit quelques instants auparavant un accident mortel ayant coûté la vie à deux personnes" écrit le député LFI.
Il indique avoir reçu "des témoignages anonymes (pour l’instant) ainsi que la vidéo qui circule sur les réseaux sociaux" et souhaite rencontrer le commandant de la gendarmerie "dès ce vendredi 4 décembre dans l’après-midi". "Ni vous, ni moi ne pouvons accepter que de tels agissements puissent se produire ici à la Réunion."
Pour Jean-Hugues Ratenon, "ces comportements ne sont pas représentatifs de la gendarmerie ni de la police, mais ce sont des cas isolés qui salissent le métier des forces de l’ordre. Cela crée un trouble évident dans l’opinion. C’est pour cette raison qu’il faut absolument stopper ces "dérapages", d’autant que les débats sont vifs actuellement autour du projet de loi sur la sécurité globale, et notamment son article 24". Christophe Castaner, porte-parole du groupe LREM à l'Assemblée nationale, a d'ailleurs annoncé qu'une révision allait être faite de l'article en question.
Le député LFI souhaite "qu’une enquête soit diligentée dans les plus brefs délais pour que toute la lumière soit faite sur cette affaire et que des décisions soient prises rapidement".
6 Commentaire(s)