Justice

Procès des attentats du 13-Novembre : les frères Clain jugés par défaut

  • Publié le 8 septembre 2021 à 14:12

Une vingtaine d'accusés seront jugés à partir de ce mercredi 8 septembre 2021 au procès historique des attentats du 13 novembre 2015. Aux côtés de Salah Abdeslam, co-auteur présumé des attaques qui ont fait 130 morts et plus de 350 blessés, dix autres personnes devraient comparaître dans le box des accusés. D'autres seront jugés "par défaut" (absence de comparution) car présumés morts : c'est le cas des frères Clain. Les Réunionnais Fabien et Jean-Michel Clain ont été touchés par une frappe aérienne de la coalition internationale en Syrie en février 2019. (Photos AFP)

Six ans après les attentats, c'est un procès "historique" qui s'ouvre ce mercredi à Paris. Sous très haute surveillance, il sera filmé pour l'Histoire, et est prévu jusqu'au 24 ou 25 mai 2022, soit sur neuf mois. Une durée sans précédent pour une audience criminelle en France.

Il est aussi inédit par l'ampleur du dossier - 542 tomes - par son nombre de parties civiles - au moins 1.800 - et enfin par sa charge émotionnelle. Dix accusés prendront place dans le box aux côtés de Salah Abdeslam, trois autres, sous contrôle judiciaire, comparaîtront libres.

Six autres enfin sont jugés par défaut, dont le donneur d'ordres et vétéran du jihad Oussama Atar, et les "voix" françaises de la revendication de l'EI, les frères Fabien et Jean-Michel Clain, tous trois présumés morts en Syrie.

Le 20 février 2019, la coalition anti-Etat islamique (EI) dirigée par les Etats-Unis a annoncé la mort du jihadiste réunionnais Fabien Clain, qui avait revendiqué au nom du groupe extrémiste les attentats du 13 novembre 2015 à Paris.  Le Réunionnais de 41 ans à l'époque, vivant à  Toulouse (sud-ouest de la France) et converti à l'islam dans les années 1990, avait été identifié par les enquêteurs français comme celui qui avait enregistré le message audio revendiquant les attentats du 13 novembre 2015, qui ont fait 130 morts et des centaines de blessés. Quelques jours plus tard, son frère, Jean-Michel Clain, a été déclaré mort également, dans la même frappe.

Lire aussi : la coalition internationale confirme la mort du djihadiste réunionnais Fabien Clain

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Les frères Clain, originaires du quartier du Moufia à Saint-Denis, ont grandi dans l'Orne, puis se sont installés à Toulouse où ils ont rencontré Mohammed Merah, l'auteur de la tuerie en 2012.

En juin dernier, le journal Paris Match avait publié un long reportage effectué dans les camps kurdes dans lesquelles se trouvent 800 familles de Daech. Sur place, les journalistes ont pu échanger avec les veuves des frères Fabien et Jean-Michel Clain.

Lire aussi - Cinq petits-neveux et petites nièces des frères Clain de retour en France

www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com avec AFP

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2 Commentaires
Titi45
Titi45
2 ans

il ne sont pas juse par défaut mai des 'activité

amazonus
amazonus
2 ans

Les frères Clain : Nou la fé!