Il va prendre la parole

Covid-19 : Emmanuel Macron s'adressera aux Français ce mardi à 23h

  • Publié le 5 novembre 2021 à 21:27
  • Actualisé le 6 novembre 2021 à 06:54

Emmanuel Macron va s'adresser aux Français ce mardi 9 novembre 2021 à 23h (heure de La Réunion) sur le Covid et les réformes, annonce le porte-parole du gouvernement (Photo d'illustration AFP)

" Très prochainement, le président de la République prendre à nouveau la parole, pour faire un point sur la situation sanitaire mais également sur la reprise économique, sur les réformes qui sont conduites dans notre pays et sur l’ensemble des sujets qui le traverse ", avait indiqué plus tôt dans la journée le porte-parole du gouvernement savoir Gabriel Attal lors d’un point presse.

"L'Europe est redevenue l'épicentre de l'épidémie" avec des "reprises parfois spectaculaires (...) En France, nous constatons une reprise légère à ce stade mais certaine", a aussi relevé  le porte-parole du gouvernement lors de la visite d'une pharmacie parisienne où il a assisté à l’administration d'une troisième dose du vaccin à une femme de 67 ans.

"Nous sommes face à une haie dont nous ignorons la hauteur. Mais nous avons les outils pour la franchir", a-t-il ajouté, confirmant que le chef de l'Etat allait s'adresser aux Français "très prochainement" pour faire le point sur l'épidémie mais aussi la relance économique et les réformes.

L'Elysée a ensuite précisé que l'allocution aurait lieu mardi à 20h, sans doute dans la foulée d'un Conseil de défense sanitaire. De sources gouvernementales, elle sera calquée sur le modèle de l'allocution du 12 juillet où Emmanuel Macron avait notamment annoncé l'extension du pass sanitaire, dont le Parlement a autorisé vendredi le possible recours jusqu'au 31 juillet 2022.

Se posera notamment la question du conditionnement du pass sanitaire à une troisième dose de vaccin, devenu le cheval de bataille du gouvernement. En déplacement vendredi à Montpellier, le Premier ministre Jean Castex a dit à l'AFP que l'exécutif réfléchissait à cette piste "sans doute plus que la piste de la vaccination obligatoire pour les plus de 65 ans", promettant une "réponse bientôt".

La France est en avance sur nombre de ses voisins avec près de 75% de sa population ayant reçu un schéma complet. Mais la cadence de l'été est retombée. Jeudi, l'agence nationale de santé publique faisait état de 9.502 nouveaux cas et d'un taux de positivité de 2,2% sur les sept derniers jours. Une semaine auparavant ce taux, qui mesure la proportion de cas parmi les personnes testées, n'était que de 1,8%.

Cette reprise s'est amorcée depuis octobre, comme en témoignent d'autres indicateurs. La semaine du 25 octobre, le taux d'incidence s'inscrivait déjà en hausse de 12% par rapport à la semaine précédente.

Autre indicateur clé: le taux de reproduction, qui mesure le nombre moyen de cas secondaires provoqués par une seule personne infectée, est "au-dessus de 1" depuis trois semaines également. Le masque va d'ailleurs redevenir obligatoire lundi dans les écoles de 39 départements où les élèves avaient pu l'ôter.
Comment expliquer ce regain ? "C'était prévisible" pour plusieurs raisons, a avancé vendredi sur France 2 Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital Tenon. "La vaccination: elle plafonne, on n'a pas fait le plein. Les conditions hivernales: moins de ventilation, plus de regroupements, et la baisse des gestes barrières".

- "C'est maintenant que ça se joue" -

"On pouvait s'y attendre à la rentrée, compte tenu de la contagiosité du variant delta, de l'efficacité vaccinale, qui ne suffit pas à elle seule à contenir l'épidémie, et d'une couverture vaccinale incomplète", dit aussi, à l'AFP, l'épidémiologiste Mircea Sofonea.

La question était plutôt de prédire quand aurait lieu ce rebond. Il arrive en France plus tard que dans d'autres pays européens, notamment ceux de l'Europe de l'Est, beaucoup moins vaccinés. Ou même que chez les voisins du Nord, comme le Royaume-Uni, les Pays-Bas, où le froid est arrivé plus tôt, et dans une certaine mesure l'Allemagne, moins vaccinée.

Jeudi l'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'est alarmée du rythme "très préoccupant" de transmission du Covid-19 en Europe, qui pourrait déboucher sur un demi-million de morts supplémentaires sur le continent d'ici février.

La situation française est-elle si inquiétante ? "Pas pour le moment", rassure Mircea Sofonea, car "on connaît maintenant les leviers pour agir". "C'est maintenant que ça se joue", insiste l'épidémiologiste.

"Si le taux de reproduction continue à augmenter, il pourrait y avoir des situations de tension localement" dans les hôpitaux, selon lui. Déjà, la préfecture de la Creuse a appelé jeudi à ne pas relâcher les efforts sur la 3e dose de vaccin et les gestes barrières, après une flambée de cas de Covid-19 qui pourrait être liée à la tenue de plusieurs événements festifs pour les retraités.

www.ipreunion.com avec l'AFP

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4 Commentaires
Missouk
Missouk
2 ans

A cette heure là, il n'est pas impossible que j'aille pisser avant de me coucher... Dans tous les cas, je ne regarderai pas s'exprimer ce bonhomme suffisant, arrogant et prétentieux qui se moque de nous depuis des mois. Et en avril, je sais pour qui ne pas voter !

Manu tu descends
Manu tu descends
2 ans

Manu tu descends. Pourquoi faire. Parce que les électeurs décideront en 2022.

Encore 6 mois
Encore 6 mois
2 ans

Encore 6 mois à tenir. Avril 2022 élections présidentielles.

Parce que vous Êtes gouvernés par Les Ratés En Mouvement ( LREM )
Parce que vous Êtes gouvernés par Les Ratés En Mouvement ( LREM )
2 ans

La seule information qu'attend les électeurs :Présidentielle 2022 : "Peut-être que je ne pourrai pas être candidat", imagine MacronTous autres commentaires sont nuls et non avenus