Culture

Alon sortir, l'agenda des événements culturels

  • Publié le 26 novembre 2021 à 18:00
  • Actualisé le 3 décembre 2021 à 10:20

En attendant nouvelle vague, dispositifs de freinage, gestes sans barrières, distanciation physique ou sociale, intervalles sans frontières... soyons libres, sortons et profitons de ces subversives interactions culturelles, carrément en "présentiel", La Réunion est en ébullition, théâtre, danse, musique, poésie, expos, compétitions sportives... Vous ne savez pas trop quoi faire ce week-end... et les jours suivants ? Juste pour vous Imaz Press lance "Alon sortir", une nouvelle rubrique recensant tous les événements culturels du moment. Suivez-nous et choisissez, nous prenons un peu d'avance parfois pour que vous puissiez prévoir.

• Cinéma : Les biopics ont (toujours) le vent en poupe 

Sur les écrans cette semaine, un festival de biopics. Après Dalida, Freddie Mercury, Edith Piaf et bien d’autres, c’est au tour de Céline Dion, Gustave Eiffel et Maurizio Gucci de voir leur vie adaptée au cinéma. En bon français, ça se dit film biographique mais la mode est au terme biopic. De deux choses l’une, soit on aime, soit pas du tout. Voyons plutôt ce genre cinématographique comme une façon de découvrir une facette différente du personnage mis en lumière par le fabuleux jeu d’acteurs. 

Mais pour ceux que ça rebute, pourquoi pas un peu de légèreté avec les fermiers les plus déjantés de France ? Embarquez avec les Bodin’s, direction la Thaïlande pour un road-trip des plus des plus rocambolesques et savoureux.

Bonnes séances à tous…  

- Aline

Québec, fin des années 60, Sylvette et Anglomard accueillent leur 14e enfant : Aline. Dans la famille Dieu, la musique est reine et quand Aline grandit on lui découvre une voix en or, un véritable don. Lorsqu’il entend cette voix, le producteur de musique Guy-Claude veut faire d’Aline la plus grande chanteuse au monde. Épaulée par sa famille et guidée par l’expérience puis l’amour naissant de Guy-Claude, ils vont ensemble écrire les pages d’un destin hors du commun.


Vous ne regarderez peut-être plus Céline Dion de la même façon ! Présenté hors compétition au dernier festival de Cannes, ce biopic servi sur un plateau par la talentueuse Valérie Lemercier est fluide, émouvant et parfois drôle.

CinéCambaie ; durée : 2h08

- House of Gucci

Retour sur l'assassinat de Maurizio Gucci le 27 mars 1995, petit-fils héritier de Guccio Gucci, le fondateur de la célèbre marque de luxe italienne. Sa future ex-femme, Patrizia Reggiani, a commandité son meurtre afin de toucher la part d'héritage qui lui revenait avant que Maurizio se remarie avec Paola Franchi.

Sur plus de trois décennies de passions, trahisons, décadence, vengeance et finalement meurtre, le film met en scène ce que signifie un nom, ce qu’il vaut et jusqu’où une famille peut aller pour reprendre le contrôle.

CinéCambaie et CinéPalmes ; durée 2h38

- Eiffel

Venant tout juste de terminer sa collaboration sur la Statue de la Liberté, Gustave Eiffel est au sommet de sa carrière. Le gouvernement français veut qu'il crée quelque chose de spectaculaire pour l'Exposition Universelle de 1889 à Paris, mais Eiffel ne s'intéresse qu'au projet de métropolitain. Tout bascule le jour où il recroise son amour de jeunesse. Leur relation interdite l'inspire à changer l'horizon de Paris pour toujours.

Une aventure romanesque dans un Paris brumeux, des décors sublimes et l’incroyable tour de force réussi de la reconstitution du chantier de la Tour Eiffel. 

CinéPalmes ; durée : 1h48

- Les Bodin's en Thaïlande

Les Bodin's s'embarquent pour la Thaïlande pour un road-movie rocambolesque à travers tout le pays, avec pour seuls bagages leur audace, leur cœur et leur bon sens paysan. Pas facile de dépayser… des paysans ! Au programme, du rire du début à la fin et des punch-lines très percutantes.

CinéPalmes ; durée : 1h38

• Au Madoi : "Arts de l'Islam, un passé pour un présent"

Le Musée des Arts Décoratifs de l’Océan Indien (Madoi), au domaine de Maison Rouge, à Saint-Louis nous invite à une exposition assez extraordinaire en coproduction avec la Réunion des musées nationaux (Grand Palais) et le musée du Louvre, un spot à ne pas manquer jusqu'au 27 mars 2022.

Depuis sa création en 2012, le département des Arts de l’Islam du Louvre offre au public une immersion au sein des cultures islamiques, de l’Espagne à l’Inde, du VIIe au XIXe siècle, et révèle l’importance des échanges anciens, étroits et féconds tissés entre la France et l’Orient. Témoins artistiques et historiques, les oeuvres d’art illustrent la diversité culturelle et confessionnelle au sein du monde islamique depuis treize siècles. Elles sont le reflet de la circulation des idées et des hommes mais aussi de l’héritage pluriel du patrimoine français. Au MADOI, cette exposition se situe en plein coeur d’un territoire qui par sa position géographique dans l’Ouest de l’océan Indien, s’est enrichi des échanges entre l’Afrique, l’Asie et l’Europe. Insérée dans le vaste réseau commercial reliant l’Est et l’Ouest, la culture matérielle de l’île est aujourd’hui imprégnée d’influences multiples puisant dans les répertoires islamiques, hindous, européens, asiatiques et africains.

Dans ce cadre, le Musée des arts décoratifs de l’océan Indien développe depuis longtemps un tropisme sur les collections indiennes de l’époque de l’empire islamique moghol. Cet art nous renvoie à un multiculturalisme particulier.

Dans l’exposition, un jali en grès rose est particulièrement valorisé. Il renvoie l’architecture moghole du temps des empereurs Akbar ou Jahangir avec ses propres caractéristiques indiennes mais en s’inspirant de l’architecture islamique du moucharabieh.

Le cabinet indien du XVIIe siècle permet de comprendre cet art parfois appelé "indoportugais". Il reprend en effet le principe de ce type de mobilier très en vogue en Europe dès la fin du Moyen-Âge. Les modèles indiens à l’époque du rayonnement de l’empire moghol en Inde étaient destinés notamment aux Européens présents sur le continent, dans les colonies portugaises à cette époque. Les bois précieux et la nacre en constituent les matériaux nobles qui attiraient déjà les clientèles iraniennes, arabes et turques au temps des routes terrestres de l’Asie à la Méditerranée. Les modèles décoratifs végétaux ou humains s’inspirent des scènes présentes dans la peinture miniature de cette époque.

Le choix des deux bases décorées de pipes à eau (qalyan), l’une indienne et l’autre iranienne montrent admirablement l’existence d’une culture commune dans le monde islamique, notamment autour de cette pratique. Mais les oeuvres révèlent aussi des différences culturelles nettes. La pipe iranienne du XIXe siècle est décorée d’un couple amoureux à l’européenne. La pipe indienne du XVIIIe siècle reprend un décor néo-classique. Les pratiques religieuses musulmanes sont évoquées à travers un Coran iranien, un porte-Coran ottoman et une planche coranique marocaine. Les chefs-d’oeuvre du Louvre évoquent davantage l’Islam du monde arabe dans des contextes chrétiens. Ainsi, les deux oeuvres en cristal de roche proviennent de trésors d’église français mais prennent également ici une connotation particulière puisque ces sculptures, ayant servi de reliquaires chrétiens, étaient fabriquées en Égypte vers le XIe siècle à partir d’un cristal de roche importé de Madagascar, des Comores ou  de Mayotte.

La présence de l’artiste Myriam Omar Awadi, avec son oeuvre autour du tissu traditionnel comorien, Chiromani, boule à facettes, impose aussi le regard contemporain sur cet art régional toujours inspiré de croisements culturels au sein de cet océan entre Inde et Afrique.

• Festival Cyclone BD 2021, 20 ans de bulles en cases

Au commencement était le "Cri du Margouillat", bricolages et gribouillages, fanzines fondateurs portés par des passionnés, petits jeunes énervés et trafiquants de dessins, bande dessinée de contrebande, André Pangrani et ses dalons talentueux… Avec le retour de Cyclone BD, hommage et rétrospective, auteurs, illustrateurs péi et d'autres qui ont sauté la mer, offrent aux amateurs rencontres, ateliers, et une montagne de nouveautés à dévorer. Pour les jeunes de 7 à 77 ans, évidemment, un rendez-vous à ne surtout pas manquer. Jusqu'à dimanche 28 novembre aux Jardins de l'Etat (Saint-Denis).

 

• La Réunion terre de théâtre : il y en a partout et pour tous les goûts

- Le parfum d'Edmond

L’histoire se passe aujourd’hui. Deux adolescentes élaborent des stratégies olfactives pour créer un parfum. L’odeur de la vanille leur fait remonter le temps. Dans cet aller-retour entre présent et passé nous croisons la vie d’Edmond Albius, cet illustre inconnu, orphelin de 12 ans, esclave cafre, qui découvre, en 1841, comment polliniser manuellement la vanille. Un super-héros trop souvent passé sous le silence de l’histoire. Une source d’inspiration pour questionner notre monde et inventer demain.

A Saint-Pierre Centre culturel Lucet Langenier (Le 08/12/2021 à 18.00)

- Le Sol Oblige

Le sol, cet élément dont on ne s’échappe jamais, qui nourrit chacun d'entre nous et nous soutient en permanence. Dans Le Sol Oblige, Didier Boutiana regarde des individus qui sont traversés par leurs désirs, leurs pulsions et par leur propre passé. Singuliers, ces êtres-traverses sont pourtant tous aimantés par le même élément imprescriptible, infranchissable, et inexorablement présent : Le Sol.

Distribution : Manon Payet, Didier Boutiana, Tony Ignacimouttou, Robin Fabre, Périne Légé, Tristan Curculovera, Cécile Vitry, Galaad Quenouille Benalouane.

A Sainte-Clotilde, Théâtre Vladimir Canter (mercredi 01 décembre 2021 à 20h00)

- Sub'Sonic

 

Chorégraphe, compositeur et interprète, Fabrice Mahicka, quitte son cursus universitaire en Master de Biologie pour se consacrer totalement à la danse tout en gardant un intérêt croissant pour les sciences qui influencent sa sensibilité artistique. Il étudie à New-York, Los Angeles et Paris, lesdanses Hip Hop comme le popping, le new style, la house et suit une formation technique en danse contemporaine. En 2010, il fonde avec Valentina Corosu, la VF Compagnie et crée le duo nommé " D’où.. L’oiseau. ".  Avec Sub’ Sonic, il met en accord ses trois passions : la chorégraphie, la musique et la science, pouvant ainsi traiter pleinement du thème de la vie et de l’origine des formes en utilisant la cymatique.

Compagnie Soul city
Distribution : Fabrice Mahicka, Valentina Corosu, Bruno Puig, Charly Hove, Allan Hove

Théâtre Vladimir Canter (jeudi 02 décembre 2021 à 20h00 )

- Vavangaz sou pyédbwa : Cécile Hoarau

Vavangaz sou Pyédbwa, c’est une fenêtre qu’on ouvre sur l’imaginaire, l’univers et les inspirations d’un.e artiste réunionnais.e, avec l’assurance d’un spectacle inédit. Cécile Hoarau vit le monde des mots sous toutes ses formes. Elle joue, écrit et met en scène au théâtre, ce lieu chéri mêlant poésie et politique, intime et collectif. Pour repousser les limites de son horizon, elle compose aussi des récits de vie et de voyages avec la collaboration de photographes au regard affuté.

Son Vavangaz chaloupera entre son écriture, puisant dans les registres du théâtre, de la nouvelle et de la poésie, et une lecture d’extraits d’un " zarlor " de son matrimoine littéraire. Tout ça partagé avec ses dalons comédiens et musiciens !

Konpani Ibao

Avec : Cécile Hoarau, Dominique Carrère, Daniel Léocadie, Léone Louis. Musique et chant : LO Kartèt (Jenna Bernardon, Lisa Focken, Audrey Fréry, Katrine Lucilly, Kawa, Claire Péral)

Le Port - Théâtre sous les arbres (mardi 07 décembre 2021 à 19h00)

- Kappr 9yinm trimaz : sintir rètintété la rivir dé Marswin

Kriké ? Kraké !

Néna lontan, lontan minm, laba dan lès, par koté la Rivir dé Marswin, navé inn ti lil, in Lilèt donk… ousa navé in tribu pa kom lézot, in tribu ousa navé riyink fanm… pa in sèl bonom ! Dikou, laba, bann fanm i fé tout par zot minm, i fé tout sort kalité métyé.

Zandarm?
Zandarmèt
Ponpyé?
Ponponèt
Wiii! Bann Rètintété i fé tout par zot minm m’i di aou ! Minm ke banna i fé la gèr !

À la demande d’Admète, fille d’Eurysthée, le neuvième travail d’Hercule vise à dérober la ceinture d’Hippolyte, fille d’Arès et reine des Amazones.

Tonton, souzèstim pa yinm trimaz la… Sra pa fasil po ou trap sintir la Rinn Rètintété : sa son sintir Kaporal larmé, sa ! Anpliskesa, bann Rètintété i prétan pa in bonom i rant dan zot péi. Zot i di : " Pa bezwin sony in koson an antyé kan ou la zis bezwin in bout sosis tazantan. "

Konpani Ibao et Cie Karanbolaz
Avec Véronique Insa. Conteuses : Tahaa Lopez, Stéphane Thomas. Regard extérieur : Didier Ibao (Konpani Ibao). Photos © Cédric Demaison, François-Louis Athénas. Picto © Gorg One.

Théâtre sous les arbres (samedi 27 novembre 2021 à 16h30)

- Antigone

Voici une relecture audacieuse de la tragédie grecque de Sophocle proposée par la compagnie de La Rivière Saint-Louis Kisa Mi Lé. Daniel Léocadie et Jérôme Cochet multiplient les clins d’œil à la culture populaire réunionnaise : l’affrontement entre Étéocle et Polynice (les frères d’Antigone) est rejoué symboliquement lors d’un combat de moringue, les chœurs chantés sont traduits et interprétés par le barde maloya Danyèl Waro, la scène accueille en son centre une piste en terre, évoquant les ron batay kok… Ces résonances soulignent la profonde modernité de cette pièce intemporelle, ici servie par une distribution cinq étoiles.

Traduction : Florence Dupont, Danyèl Waro
Mise en scène : Daniel Léocadie, Jérôme Cochet

Théâtre Luc Donat (samedi 04 décembre 2021 à 20h00)

- Le Petit Prince

 

Tombé dans le Sahara, l’aviateur rencontre un enfant venu des étoiles, qui engage la conversation… A travers le récit de son voyage, de sa Planète aussi petite qu’une maison, à son arrivée sur la Terre, le Petit Prince livre à son nouvel ami sa vision des grandes personnes, mais aussi son interprétation des choses essentielles de la vie : l’amitié, l’amour, la perte, la rencontre…

Le Petit Prince traverse avec émotion et fraîcheur les grandes questions qui hantent la vie humaine. Tous les âges y trouvent leur compte.

Compagnie : Le Vélo Volé
Metteur en scène : François Ha Van
Interprètes : Hoël Le Corre, Matthieu Madelaine
Musique live : Guillaume Aufaure

Les Avirons - Salle Georges Brassens (mercredi 01 décembre 2021 à 19h00)

- Mademoiselle Molière

En 1661, avec le succès des Précieuses ridicules, Jean-Baptiste Poquelin devient Molière. La même année, il décide de quitter sa maîtresse, Madeleine Béjart, pour épouser la fille de celle-ci, Armande. Elle a vingt ans de moins que lui. Vingt ans, c’est le nombre d’années durant lesquelles il a adoré Madeleine…

Folle passion, mariage d’amour, mariage d’intérêt ? Comment Molière l’apprend-il à sa compagne ? Comment réagit-elle ?

À l’époque, l’événement choque et provoque la raillerie. Le couple formé par Molière et Madeleine, où le génie et l’amour du théâtre sont mêlés, se révèle à la fois moderne, drôle, douloureux, marquant à jamais l’histoire du théâtre.

Saint-Paul - Léspas Culturel Leconte de Lisle (samedi 27 novembre 2021 à 20h00)

- Maya, une voix

C'est l'histoire d'une petite fille qui, suite à un traumatisme, a perdu sa voix et qui, grâce à une rencontre, va la retrouver. La voix de cette petite fille afro-américaine, c'est celle de Marguerite Annie Johnson, plus connue sous le nom de Maya Angelou.

Mère, artiste et militante aux côtés de Martin Luther King ou encore Malcolm X, Maya a inspiré le monde entier à travers ses poèmes et ses livres. Elle est aujourd'hui une des femmes les plus emblématiques de notre ère.

Auteur Éric Bouvron, Julie Delaurenti, Tiffany Hofstetter, Sharon Mann, Elizabeth Wautlet
Artistes Ursuline Kairson, Julie Delaurentiou, Sharon Mann, Vanessa Dolmen, Tiffany Hofstetter ou Elizabeth Wautletet, Audrey Mikondo // Metteur en scène Éric Bouvron

Léspas Culturel Leconte de Lisle (lundi 29 novembre 2021 à 20h00)

• Musique

- Des fourmis dans les mains

Septet... Paroles, cordes et tambours libres

On dit qu’ils sont chanteurs, rockeurs, valseurs, rêveurs. Des musiciens libres.
Qu’ils sont cadrés sans cadres, décalés sans cale. Fous même parfois !
Qu’ils sont osés, originaux, déconcertant, poètes, mélangeurs, lyriques, atypiques. Parfois même le public pleure, pendant et après, puis finalement se console en sortant, en se parlant.

C’est un septet qui ressemble à une cour d’école. Des bavards aiguisés. Des musiciens qui ne veulent pas dormir. Alors ils frappent, cognent, crient, chantent et déjantent leurs instruments. Ils frôlent de près ce qu’on appelle la liberté musicale.

Production : Les Bambous
Composition, chant, basse, contrebasse, guitarcelle Laurent Fellot – Batterie, choeurs Corentin Quemener – Piano, choeurs Camille Durieux – Violons, choeurs Violaine Soulier, Laetitia Gessler – Violoncelle, choeurs Elisabeth Renau – Trompette, choeurs Emmanuelle Legros –  Direction technique Jérôme Rio 

Saint-Benoît - Salle G. Lélé (samedi 27 novembre 2021 à 20h00)

- Ousanousava

Après plus de trois décennies en haut de l’affiche, nul besoin de présenter Ousanousava, véritable institution de la musique populaire réunionnaise. La bande des frères Joron revient avec un dix-septième album intitulé Ça mon pays ! qui creuse le sillon d’une chanson créole authentique et aborde au fil de huit compositions éclectiques des thèmes chers au groupe (la famille, l’amitié) mais aussi des problématiques moins évidentes, comme l’angoisse de la mort ou la sensible question de l’inceste.

Pour cette date exceptionnelle, ils proposent un set majoritairement acoustique avec une scénographie spécialement adaptée au lieu, en immersion dans le public. Une occasion rare de (re)découvrir classiques et nouveaux titres dans des versions dépouillées et intimistes.

Le Tampon - Théâtre Luc Donat (samedi 27 novembre 2021 à 20h00)

- Notre besoin de consolation est impossible à rassasier

"Je suis dépourvu de foi et ne puis donc être heureux, car un homme qui risque de craindre que sa vie ne soit une errance absurde vers une mort certaine ne peut être heureux. " Stig Dagerman

 

La langue de Stig Dagerman est simple, acérée, grave et pleine d’humour. C’est une écriture poétique et imagée qui parle au coeur même de l’auditeur, de l’humain. Le texte est construit de façon implacable, immédiate et brève. La lucidité et la fulgurance avec laquelle il nous parvient nous renvoient à l’effroyable simplicité de la vie.

Sur scène : un comédien qui propose sa lecture du texte et un musicien qui en fait entendre sa propre interprétation. Se tisse alors un dialogue entre leurs univers. Les subjectivités et les esthétiques, tour à tour, se rejoignent, s’empoignent, se frôlent et se quittent.

de Stig Dagerman - Compagnie Les Insolit’R
avec Thomas Billaudelle, Erick Lebeau - regard extérieur Marie Birot, Ziza Pillot - Direction d’acteur  Yann Lesvenan - Lumières Amandine Richaud

Saint-Benoît - Théâtre Les Bambous - (jeudi 02 décembre 2021 à 20h00) |
En complicité avec le Bisik

- I kri aou dann bwa

Solilokèr èk son Bann. In kado pou nou ! Son maloya zarlor, maloya kapor dann lonbraj in piédbwa.

Le piédbwa – l’arbre – est un pilier de notre culture créole, un zarboutan symbole de vie, de respect, d’enracinement, d’identité. Le piédbwa est le symbole fragile de notre rapport à la terre. Il nourrit, abrite, fournit une matière première noble et nous aide à respirer. L’arbre est aussi une conscience qui nous permet de nous élever spirituellement. Fin joueur de mot et fonnkézèr reconnu, Tintin est l’âme du groupe Solilokèr. Pour sa nouvelle création I kri aou dann bwa, il s’entoure de deux musicien.ne.s à l’extrême sensibilité. Le violoncelle aventureux de Mélanie Badal et les flûtes et percussion de Zéliton Déliron accompagneront les mots du poète maloya dans une création inédite.

Distribution
Tintin Textes, chant, fonnkèr, percussions
Zelito Deliron Percussions, flûtes, choeurs
Mélanie Badal Violoncelle, chœurs, percussions
Florans Féliks Scénographie
Germain Boulet Son

Piton Saint-Leu - Le Séchoir - (vendredi 03 décembre 2021 à 20h00)

www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com

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1 Commentaires
Missouk
Missouk
2 ans

Et KOMIDI dans le sud, ce n'est pas culturel '