Concert ce samedi soir

Téat Plein Air : La Réunion et Mr Jones

  • Publié le 1 avril 2022 à 02:58
  • Actualisé le 2 avril 2022 à 16:19

Avant ses retrouvailles samedi soir 2 avril 2022 avec le public du Téat Plein Air de Saint-Gilles, Michaël Jones, l'éternel complice de Jean-Jacques Goldman a accepté de se livrer à Imaz Press en toute humilité.

• Votre premier séjour à La Réunion remonte à 1984 et depuis, vous venez régulièrement. Une date était d’ailleurs prévue en 2020 mais la crise Covid en a décidé autrement. Content d’être enfin là ?

- Oh que oui ! La première fois que je suis venu ici, je suis tout de suite tombé amoureux de cette île, de son métissage et de toutes les valeurs qu’il véhicule. Effectivement, je devais venir il y a deux ans mais les reports successifs liés à la crise sanitaire ont eu raison de nos projets mais on y est ! Et je suis très honoré de retrouver le public et la scène du TPA, ma préférée à La Réunion.

•Vous aviez cette habitude avec Jean-Jacques Goldman de venir tester vos chansons après l’enregistrement de chaque album… Le public réunionnais est-il bon public selon vous ?

- Il est très bon public mais surtout très bon juge. Quand on venait, l’album n’était pas encore sorti dans l’île. Il fallait compter environ 6 mois après sa sortie métropolitaine. En nous produisant ici, on pouvait juger de l’accueil du public mais aussi dans quel ordre chanter les nouvelles chansons. En général, on n’avait pas d’inquiétude vis à vis de l’album, on craignait surtout le déroulé du spectacle. Mais ça s’est toujours super bien passé.

• En habitué de notre île, quel est votre endroit préféré ?

Alors, je suis pas très plage même si j’ai la chance d’être dans un hôtel en bord de mer. J’ai tendance à préférer l’intérieur, la fraîcheur des Hauts comme Cilaos où j’adore me ressourcer. Mais tout est beau ici, il n’y a pas un endroit que je n’aime pas mis à part Saint-Denis. C’est le problème des grandes villes, le bruit, la circulation… J’apprécie par dessus tout l’authenticité quand on sort de la ville. Et c’est ce qu’offre La Réunion, c’est un endroit magique.

• Vous aimez la gastronomie locale, notamment les bouchons mais aussi les goyaviers. Malheureusement, ce n’est pas encore la saison. Une raison pour revenir ?

Pourquoi pas ? De toute façon, j’aime tous les plats réunionnais et je trouve que que la gastronomie locale mérite d’être davantage connue. Alors c’est vrai que j’adore les goyaviers et les bouchons, mais pas ceux de la route bien sûr ! J’habite à Lyon, et question bouchons, ils sont gratinés eux aussi. Plus sérieusement, on ne trouve pas de bons bouchons en métropole, alors quand je viens ici, je me fais plaisir ! 

• À quoi faut-il s’attendre pour votre concert de samedi soir, car résumer 45 ans de carrière n’est pas simple…

- En effet, les choix ont été difficiles. Tout ce que je peux vous dire c’est qu’il y aura deux hommages à Corole Frédéricks, et plein d’autres chansons dont des standards regroupés sous la forme de medleys.

• 45 ans de carrière justement, comment expliquez-vous ce succès dans le temps et que vous traversiez les générations ?

Je dirais que c’est de la chance. Le fait d’être conscient qu’on est là grâce aux gens qui nous suivent, à tous ceux qui nous sont fidèles. Ce succès on le doit à ce public qui nous porte.

• Jean-Jacques Goldman s’est retiré du star-system. Êtes-vous toujours contact avec lui ?

- Oui, toujours. J’estime que l’amitié n’a rien à voir avec le métier.

• Vos projets pour la suite ?

Nous avons le projet Héritage Goldman sur lequel on fait chanter de jeunes artistes de tous horizons dont le Réunionnais Cyprien Zeni. Nous allons nous produire à l’Olympia et au Palais des Sports en septembre prochain et démarrer ensuite une tournée en France au mois de mars 2023. J’espère pouvoir revenir à La Réunion dans ce cadre.

• Un souhait peut-être ?

- J’ai hâte de jouer sous les étoiles et de retrouver la proximité avec le public qu’offre le Teat Plein Air. J’espère que vous aussi alors rendez-vous demain soir en espérant vous voir nombreux.

Michaël Jones, ce samedi soir au Téat Plein Air, à 20 heures

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