
Il est à peine 22 heures. Mais déjà la foule se met en mouvement. Comme un seul homme, les milliers de festivaliers présents ce samedi soir se dirigent vers la scène du Salahin, aimantés par un seul homme. Stromae se prépare à entrer en piste, le Sakifo change de dimension.
22h30. Les allées, les buvettes, les autres scènes et même le prisé espace VIP sont quasi déserts. Tout le monde veut voir le phénomène belge, la star du moment, le chouchou du public, des médias, des critiques. Même de loin, voire de très loin. Car les plus prévenants – et ils étaient nombreux - ont pris leurs quartiers devant la scène dès l’ouverture des grilles du Salahin, à 19 heures.
L’attente valait la peine pour être aux premières loges d’un spectacle qui aura largement tenu ses promesses, avec un Stromae maître de cérémonie de grand talent, retrouvant un Sakifo qui lui avait déjà ouvert ses portes en 2011. Ne ménageant pas sa peine d’un bout à l’autre de la scène, bondissant, cabotinant, plaisantant et surtout interprétant ses titres avec beaucoup de cœur et de passion.
Une passion communicative, notamment auprès de son jeune public féminin, peu avare de cris enamourés et maîtrisant sur le bout des doigts la moindre parole. Enfants sur les épaules et Smartphones dégainés, il fallait voir et surtout entendre ces plus de dix mille personnes chantant à l’unisson " Nous étions formidables ! " Un joli moment d’émotion, comme lorsque Stromae chante le cancer ou rend hommage à Césaria Évora qu’il a applaudie ici au Sakifo il y a trois ans.
L’homme a fait du chemin depuis, tutoie désormais d’autres sphères. Mais il a su rester proche de son public, n’ayant que trop de mots pour les " Réunionnaises, Réunionnais " ou pour le festival Sakifo et n’hésitant pas à interrompre le show quelques minutes pour aider les secouristes à venir en aide à un spectateur victime d’un malaise.
Pas de doute, pour tous les gens présents ce samedi soir devant la scène du Salahin, la soirée était bien formidable.
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