Contre le transfert des TOS

Mobilisation à Paris et à La Réunion

  • Publié le 19 mai 2004 à 00:00

À l'appel de l'intersyndicale SGEN-CFDT, SGPEN-CGTR, FSU et UNSA Éducation, plusieurs dizaines de TOS (techniciens ouvriers de service) se sont mobilisés ce mardi 18 mai 2004. Ils protestaient une nouvelle fois contre le projet gouvernemental prévoyant de les transférer de l'Éducation nationale aux collectivités locales

"C'est un rassemblement symbolique. Nous n'avons pas appelé à la grève. Nous voulions apporter notre solidarité à nos collègues qui sont reçus ce aujourd'hui par le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin" soulignait mardi Jean-Marc Gamarus, dirigeant du SGPEN-CGTR. Devant l'entrée du rectorat à Saint-Denis quelques dizaines de TOS (techniciens et ouvriers de service) sont regroupés. Comme à Saint-Pierre, ils se sont réunis à l'appel de l'intersyndicale SGEN-CFDT, SGPEN-CGTR, FSU et UNSA. Ils sont venus dire une nouvelle fois leur "ferme volonté" d'être maintenus dans l'Éducation nationale. En cela, ils s'opposent au projet de loi de décentralisation voulu par le gouvernement et prévoyant leur transfert vers les collectivités locales. La tutelle des agents serait transférée au conseil général pour ceux travaillant dans les collèges et au conseil régional pour ceux travaillant dans les lycées.

Soutien des collectivités

"En ce moment, 8 000 de nos collègues sont rassemblés devant le Palais Bourbon (siège de l'Assemblée nationale - ndlr). Une délégation va ensuite être reçu par le Premier ministre. Nos collègues vont dire "non au transfert" et c'est pour les soutenir que nous sommes réunis aujourd'hui" notait Jacky Chane-Alune, secrétaire général adjoint de l'UNSA Éducation. La Réunion a été représentée au rassemblement de protestation en métropole. Une délégation de 6 syndicalistes (2 de l'UNSA, 2 de la FSU, 1 du SGEN-CFDT et 1 SGPEN-CGTR) s'est rendue à Paris "pour joindre la voix de La Réunion à celles s'opposant au transfert" indiquait Jean-Marc Gamarus.
Jacky Chane-Alune rappelait pour sa part que 22 des 23 présidents de Région de France et de Navarre sont désormais contre le basculement des compétences. "Localement nous avons même fini par obtenir le soutien du conseil général" s'est-il réjouit.
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