Grève au Crédit Agricole

L'arbitrage de l'Etat demandé

  • Publié le 20 avril 2009 à 12:20

Les salariés du Crédit Agricole souhaitent l'arbitrage de l'Etat pour sortir de la crise. C'est ce qu'a réclamé la délégation de la banque verte qui a rencontré ce lundi 20 avril 2009 le directeur de cabinet du préfet, Jean-François Moniotte. Entrés en préfecture à 11 heures 40, ils ont exposé leurs revendications à l'agent de l'Etat et lui ont demandé d'intervenir afin de favoriser l'ouverture des négociations. "La direction est fermée à toute discussion", affirment les grévistes. Ils lui ont aussi rappelé les propos jugés "blessants" que leur a tenus le directeur de la banque verte. Jean-François Moniotte a pris note de ces demandes et a promis d'?uvrer en faveur d'une ouverture du dialogue. La délégation a quitté la préfecture vers midi.

À la suite de cette rencontre, la grève se poursuit au Crédit Agricole. Depuis 15 heures 45, les salariés bloquent l'entrée du siège de leur banque, à Saint-Denis. Ils devraient ensuite se rendre à l'agence située près du Barachois où 3 employés grévistes devraient entamer une grève de la faim jusqu'à ce que la situation se débloque. Et si rien n'avance, d'autres salariés menacent d'entrer eux aussi en grève de la faim.

Les salariés du Crédit Agricole, en grève depuis le lundi 6 avril, demandent 300 euros net d'augmentation, une prime d'intéressement de 33% du chiffre d'affaires ainsi que l'embauche de 30 personnes en contrat à durée indéterminée.
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