Moins d'une dizaine d'anciens salariés et de leurs soutiens étaient mobilisés ce mardi 24 janvier 2012 devant les locaux de l'AGS à Saint-Denis. A 10 heures, ils attendaient toujours l'arrivée de Hery Randriamampianina, responsable local du régime de garantie des salaires, mais celui-ci ne s'était pas encore présenté sur son lieu de travail, après être sorti de son bureau sous les huées des manifestants ce lundi soir. Les bureaux de l'AGS sont donc fermés ce mardi. Les ex-Arast, eux, n'abandonnent pas pour autant leur mobilisation. Ils se relaieront par petit nombre devant les locaux de l'AGS tout au long de la journée, au cas où Hery Randriamampianina se déciderait à venir.
Ils n'ont pas passé la nuit devant les locaux de l'AGS, mais sont revenus ce mardi matin de bonne heure, toujours pour réclamer une réponse définitive sur les indemnités de licenciement des anciens salariés de l'Arast. Mais ce matin, le responsable local de l'AGS ne s'est même pas présenté. "On ne sait pas s'il a eu peur, s'il est malade, ou s'il a tout simplement déserté, mais il n'est pas là", explique Paul Junot.Si Hery Randriamampianina est absent, les policiers, eux, restent présents devant les grilles de l'AGS pour en surveiller l'entrée. Paul Junot, lui, regrette cette mobilisation des forces de l'ordre pour protéger l'AGS. "Nous ne sommes pas violents, nous demandons juste des réponses", déclare-t-il.
Une réponse devrait normalement leur parvenir ce mercredi 25 janvier 2012, date à laquelle le défenseur des droits, Dominique Baudis, doit rencontrer la direction nationale de l'AGS à Paris.
D'ici là, les manifestants se relaieront peut-être devant les locaux de l'AGS. "Nous avons tous des occupations, donc nous ne pouvons pas rester toute la journée, mais nous nous relaierons par petit groupe, au cas où quelqu'un viendrait", prévoit Paul Junot.
Samia Omarjee pour
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