Emplois aidés

Jean-Hugues Ratenon interpelle Victorin Lurel et l'association des maires de La Réunion

  • Publié le 18 janvier 2013 à 05:30

Jean-Hugues Ratenon, président de l'ARCP (alliance des Réunionnais contre la pauvreté), interpelle Victorin Lurel, ministre des outre-mer, dans un courrier. Il demande le déblocage du quota des contrats aidés pour l'île pour 2013. Un autre courrier portant sur cette problématique a également été adressé à l'association des maires du département de La Réunion (AMDR).

"Que se passe-t-il Monsieur le ministre? Avez-vous conscience des dégâts causés par le flou fait autour sur ces contrats depuis quelques mois? Pensez-vous honnêtement que nous pouvons continuer comme cela avec un taux de chômage aussi élevé et un service public aussi désordonné ? Qui vous conseille à la Réunion pour être aussi décalé des besoins de la population ?", s’interroge Jean-Hugues Ratenon dans ce courrier adressé à Victorin Lurel.

Ce dernier dit ensuite comprendre les "réticences" du ministre "face à la mauvaise gestion par certaines collectivités de l’île" et propose ensuite "l’embauche des bénéficiaires par les maires et en confiant sa gestion par l’unique pôle emploi". "Ainsi le choix des personnes se fera sur la base de compétence, de motivation, de besoins sociaux et non plus sur des critères de complaisance électoraliste. Des orientations qui nécessitent du courage politique et un sens développé de l’intérêt général et non partisan", écrit-il.

Par ailleurs, Jean-Hugues Ratenon a également adressé un courrier à l’association des maires du département de La Réunion. Il se dit "étonné" du silence des élus alors même que selon "ses informations, la préfecture n’est pas en possession du quota d’emplois aidés pour l’année 2013". "Nous savons tous qu’un manque d’emplois aidés dans les mairies posera de fait un risque très élevé en termes de sécurité et d’hygiène pour nos marmailles dans les écoles mais aussi pour toute la population. Comment les maires comptent-ils pallier aux manques de poste ? Vont-ils prendre le risque d’un service public aux rabais ?", souligne-t-il.

Le président de l’ARCP conclut : "qu’attendent les maires pour interpeller le gouvernement et nos députés sur la gravité de la situation ?".

 

guest
0 Commentaires