Des négociations ont eu lieu ce jeudi après-midi (actualisé à 17h30)

La Poste : les grévistes attendent une réponse de la direction vendredi matin

  • Publié le 18 juillet 2013 à 16:50

Après un durcissement du mouvement de grève ce matin, les négociations entre les grévistes du centre de tri du Chaudron et la direction de la Poste ont repris ce jeudi 18 juillet après-midi, de 14 heures à 17h15. En présence d'un médiateur de l'inspection du travail, les représentants des trois syndicats CGTR, Sud PTT et CFDT F3C ont présenté leurs revendications, mais seule la question du réajustement des horaires a été abordée pour le moment. La direction a convenu de leur donner une réponse sur ce sujet ce vendredi matin à 8 heures, avant d'aborder le volet social. Depuis ce jeudi matin, l'ensemble des bureaux de centre courrier sont fermés, le courrier n'est plus distribué et un camion bloque l'entrée du centre de tri. Un préavis de grève générale a également été déposé pour ce lundi, concernant l'ensemble des centres courrier mais aussi la banque postale.

Une partie de l'avenir du mouvement de grève touchant les services de la Poste va se jouer ce vendredi matin. Après avoir entendu les revendications des grévistes concernant les réajustements des horaires, ce jeudi, la direction doit leur donner une réponse sur les coups de 8 heures. "Si on obtient des avancées, on est prêts à débloquer le centre de tri et à laisser passer les camions", indique Johan Smith, secrétaire général de la CFDT F3C. Restera ensuite à aborder les autres revendications, concernant les mesures d'accompagnement social.

De son côté, en cas d'avancées significatives et de déblocage partiel, la direction est prête à lever les assignations en justice de 15 grévistes, attendus ce vendredi à 14h30 au tribunal de Saint-Denis. "Mais si ça ne se passe pas bien et que les assignations ne sont pas retirées, on va de nouveau durcir le mouvement", prévient Johan Smith.

En grève depuis le 10 juillet, la CGTR, Sud PTT et la CFDT F3C protestent contre le manque d'effectifs et les changements impliqués par le nouveau statut de "plateforme industrielle de courrier" (PIC), réclamant davantage de mesures d'accompagnement social. Ils estiment que la Poste a mis en place un projet sans prendre en compte les considérations des employés.

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