La colère contre la réforme des rythmes scolaires ne faiblit pas. L'intersyndicale de l'éducation (CGTR Educ'action, Saiper-Pas 974, FNCE-FP-FO, Sud Education, SNE, SNUIPP) appelle à la grève ce jeudi 5 décembre 2013. Deux rassemblements sont prévues à 10 heures : l'un à Saint-Denis, devant le jardin de l'État, et l'autre à Saint-Pierre, devant la mairie. Les organisations syndicales demandent la suspension de cette réforme qui, estiment-elles, accentue les inégalités entre les enfants mais aussi les territoires.
Mise en œuvre dans quatre communes de l’île, - La Possession, Saint-Joseph, Saint-Benoît et la Plaine des Palmistes -, depuis la rentrée scolaire d’août 2013, la réforme des rythmes scolaires, ne passe toujours pas.
L’intersyndicale de l’éducation dénonce, en effet, une réforme "chaotique". Selon elle, "les enfants n’ont jamais été autant fatigués alors que le gouvernement prétendait améliorer leur concentration" et "les familles sont elles aussi victimes des stress ambiants et des horaires décousus".
Les organisations syndicales pointent également du doigt des "inégalités territoriales dans l’offre éducative périscolaire criantes", et un "encadrement insuffisant".
Ces dernières regrettent une "réforme mise en oeuvre dans la précipitation contre l'avis d'une majorité des personnels, de leurs organisations syndicales".
Ce jeudi, après la manifestation du 14 novembre dernier et du "tour de chauffe" de ce mercredi devant les mairies de Saint-Benoît et de Saint-Joseph, syndicats, parents d’élèves et enseignants crieront à nouveau leur colère dans la rue pour demander la suspension de ce projet et l'ouverture de vraies négociations pour une "autre réforme réellement concertée des rythmes scolaires et éducatifs, prenant en compte l’intérêt des enfants et de leurs familles.
Ainsi, un rassemblement est prévu à 10 heures au jardin de l’État à Saint-Denis. Les manifestants défileront ensuite jusqu’à la préfecture. Un autre rassemblement se tiendra également à Saint-Pierre devant la mairie à 10 heures.
Ce mouvement de grève répond à un appel national.
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