Au lendemain d'une journée de grève départementale ayant perturbé l'ensemble des bureaux de l'île, le mouvement se poursuit ce mercredi 8 octobre 2014 au centre courrier de Sainte-Clotilde, où les salariés sont toujours mobilisés, demandant le report de la réorganisation prévue par la direction. S'ils ont pu rencontrer la directrice du site ce mardi, aucune avancée notable n'en est ressortie. Les deux parties sont désormais dans l'attente de l'intervention d'un médiateur de l'inspection du travail. Auparavant, les grévistes vont déposer une motion dans l'après-midi à la direction du travail (Dieccte) ainsi qu'à la préfecture, où ils seront reçus par Rémy Darroux, nouveau sous-préfet à la cohésion sociale.
Au dixième jour de grève, les salariés attendent désormais la désignation d’un médiateur, comme l’a souhaité la direction. C’est en ce sens qu’une délégation de représentants syndicaux s’est rendue ce mercredi en début d’après-midi à la direction du travail avant de prendre la direction du travail pour déposer une motion.
En attendant, c’est toujours le statu quo. "On constate qu’il n’y a plus de solutions au niveau de la direction de La Poste. Ils n’ont plus de marge de manœuvre, à part jouer le pourrissement", estime Johny Michel, représentant Sud-PTT et secrétaire départemental de Solidaires.
"Ça fait déjà dix jours. Il n’y a qu’une seule demande que la direction refuse, c’est le report de quatre mois du projet de réorganisation. Ce n’est pourtant pas difficile de mettre ça en place pour redémarrer sur de bonnes bases...", poursuit-il.
Sur ce point, les grévistes n’entendent pas céder, souhaitant davantage de concertation et de préparation avant la mise en place du projet de la direction. Car selon Johny Michel, "derrière tous les projets de réorganisation, il y a un plan de licenciements déguisé".
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