Saint-Denis Parc des expositions - Séminaire du Médef

La CGTR manifeste pour se faire entendre du patron des patrons

  • Publié le 10 novembre 2015 à 09:39

Une centaine de syndicalistes de la CGTR, toutes fédérations confondues (BTP, ports et docks, poste...) manifeste ce matin au Parc des expositions de Saint-Denis alors que le président du Médef, Pierre Gattaz, est en visite sur l'île pour deux jours et doit participer ce mardi 10 novembre à un séminaire de réflexion en présence de chefs d'entreprises de La Réunion.

Ils portent des tee-shirts rouges floqués CGTR. Une centaine de syndicalistes s'est rassemblée ce mardi 10 novembre 2015 devant le Parc des expositions de Saint-Denis où le patron des patrons, Pierre Gattaz, participe actuellement à un séminaire en présence de chefs d'entreprises réunionnais. Un important cordon de police est déployé pour sécuriser les entrées du Parc des expositions. Les participants du séminaire ne peuvent pas pénétrer dans l'enceinte en voiture, ils cherchent des places où se garer un peu plus loin.

"Te fais pas croquer par le patronat", "stop aux abus", scandent les manifestants mobilisés en ce moment, et jusqu'à la fin du séminaire en mi-journée, en réaction aux propos tenus dans la presse par le président des patrons, notamment au sujet d'un coût du travail trop élevé en France.

Lors d'une conférence de presse tenue lundi 9 novembre, Pierre Gattaz a appelé le gouvernement à aller au bout des réformes sur la législation du travail, qu'il juge trop rigide et inadaptée. "A La Réunion, on a plus de 30% de chômeurs. Rien que dans le BTP on a perdu plus de 10 000 emplois, alors qu'il parle de se développer en Afrique... fulmine Jacky Balmine de la CGTR Bâtiment. Et à l'entendre, c'est nous qui gagnons trop finalement!"

"Si les syndicalistes pensent qu'on doit appliquer le code du travail, ils n'ont cas ouvrir eux-mêmes une entreprise", a estimé le président du Médef ce mardi 10 novembre sur Réunion Première, attisant la colère des salariés. Si les emplois disparaissent, "en fait, ça serait de notre faute, pas celle de l'Etat ni celle des patrons, lance le syndicaliste. Il faut arrêter. Les patrons deviennent de plus en plus riches, ça se voit, et nous on s'appauvrit de plus en plus. Les entreprises ferment du jour au lendemain. On a envie qu'ils entendent notre voix."

www.ipreunion.com

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1 Commentaires
rene
rene
8 ans

quel manger cochon . ce syndicat la a oublier le temps ou son secretaire general a écrit au patronat pour denoncer les mandats des camarades . si zot i vé la preuve zot na ka demander ça sera gratuit .