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C'est la fin de ce live, merci de l'avoir suivi avec nous.
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Près de 1000 personnes rassemblées tout au plus
On estime qu'entre 500 et 1000 personnes se sont rendues à Saint-Denis pour se joindre au défilé, syndicats et autres participants. Une mobilisation qui se heurte à l'organisation du Salon de la maison à la Nordev, sur les mêmes dates.
Malgré les échéances électorales, passées et à venir en juin, la traditionnelle marche du 1er-Mai pour la fête du travail aura difficilement rassemblé les foules.
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Les images du défilé
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Plus de 500 personnes défilent dans l'avenue de Paris
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Le défilé se met en route à Saint-Denis
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Musique pour le lancement de la mobilisation du 1er mai
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"Gauche droite, ce sont les mêmes" : un passant agacé contre la mobilisation
Un passant s'agace contre la mobilisation : "ils appellent à faire barrage, mais si je veux faire barrage je le fais moi-même". Celui qui dit être dans la politique depuis longtemps ne croit plus ni en la gauche ni en la droite, "ce sont les mêmes". "Aujourd'hui monsieur Mélenchon appelle à faire barrage enle nommant Premier ministre, mais où on va là ?"
La mobilisation du 1er mai, "ça ne me motive pas", il regrette que beaucoup de syndicalistes aient "appelé à voter Macron" au second tour en dépit des reproches qui sont faits sur sa politique. Il assume son vote "pour Marine" au second tour de la présidentielle, "moi je veux du changement, j'en ai marre".
Ecoutez :
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Les premières images de la mobilisation
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"Une perte du pouvoir d'achat évidente pour tous les salariés"
"La revendication essentielle porte sur les salaires, tout est bloqué en ce moment, les prix augmentent et il y a une perte de pouvoir d'achat évidente pour l'ensemble des salariés, du privé comme du public" estime Pierrick Ollivier, de la CGTR.
"Les grosses entreprises, multinationales peuvent diminuer les dividendes distribuées aux actionnaires, c'est simplement une question de partage de richesse, qui reste créée par les salariés, les travailleurs. Pour les TPE ou PME oui on peut comprendre les problèmes pour assurer un Smic à 2.000 euros. Mais c'est là qu'il faut faire porter les aides publiques. Il faut les orienter vers les petites entreprises pour les aider à mieux payer leurs salariés" ajoute-t-il.
Ecoutez :
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Bonjour, nous ouvrons ce live pour suivre la manifestation du 1er mai à La Réunion, pour la fête du Travail
A propos
- La précarité et les injustices sociales au cœur des revendications -
Ce 1er mai s’annonce unitaire à La Réunion. En effet, c’est une intersyndicale unifiée CGTR, FO, FSU, SAIPER, Solidaires Réunion, l’UNSA, l’UNEF et la Fédération générale des retraités de la fonction publique) qui appelle à défiler ce dimanche à 9 heures, du Jardin de l’Etat jusqu’à la préfecture.
Au cœur des préoccupations des syndicats, la lutte contre la précarité et les injustices sociales. Parmi les revendications, on retrouve fort logiquement la question de l'emploi. L’intersyndicale réclame des emplois statutaires et en CDI et une vraie politique de formation professionnelle. L’intersyndicale demande aussi un temps de travail hebdomadaire fixé à 32 heures et une amélioration de l’accès aux logements.
- Pouvoir d’achat et retraite comme points de crispation -
La question des salaires et du coût de la vie est aussi prégnante dans un contexte d’inflation provoqué par la crise sanitaire et la guerre en Ukraine. L’intersyndicale demande ainsi un SMIC à 2 000 euros, la revalorisation des grilles de salaires, des minima sociaux, des retraites et des bourses d'études, l'égalité salariale femme/homme, et l'indemnité de vie chère pour tous.
Il est aussi question du dégel du point d’indice pour les fonctionnaires, point d’indice qui est gelé depuis 2017 et que le président de la République Emmanuel Macron a promis de revaloriser dès cet été.
La retraite fait aussi partie des points de crispation. L’intersyndicale défendant une retraite à 60 ans à taux plein alors que Emmanuel Macron a annoncé durant sa campagne un décalage progressif de l’âge de départ à la retraite, 64 ans d’ici 2027 avec une clause de revoyure permettant de fixer l’âge de départ à 65 ans à l’horizon 2032.
- L’écologie se fait une place dans les revendications -
Nouveauté cette année, l’écologie est parvenue à se faire une place dans les revendications principales de l’intersyndicale. En effet, les porte-paroles demandent " des mesures politiques immédiates de réduction d’émission de Co2 d’ici 3 ans pour éviter un réchauffement climatique aux effets irréversibles ". Cette revendication fait suite au rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) indiquant que les 3 prochaines années sont décisives pour la lutte contre le réchauffement climatique.
L’entrée de cette thématique au cœur des revendications du 1er mai montre combien cette question est aujourd’hui prégnante et dépasse les enjeux purement environnementaux. L’écologie a même su se faire une place durant l’entre deux tours de la présidentielle, alors même que les deux candidats semblaient finalistes en avaient peu parler durant la campagne, poussant notamment le président de la République, alors candidat, à prendre un engagement de nommer un Premier ministre en charge de la " planification écologique ".
- Un 1er mai aux allures électorales -
Incontestablement, ce 1er mai aura des allures électorales. En effet, à la sortie de l'élection présidentielle, les revendications tourneront beaucoup autour des questions qui ont été au cœur du scrutin, notamment le pouvoir d’achat et les retraites. L’approche des élections législatives, prévues les 12 et 19 juin prochains, va certainement avoir aussi un impact sur la mobilisation, notamment des personnalités politiques locales candidates à ces élections, qui seront certainement dans la rue pour montrer qu’ils partagent les revendications des syndicats et des salariés.
Au niveau national, cet accent politique sera encore plus fort puisque le patron du Parti Communiste Français, Fabien Roussel, a appelé à un défilé unitaire de la gauche le 1er mai pour immortaliser une photo de famille providentielle en vue des législatives. A voir si le message sera entendu alors que les pourparlers entre les différentes forces de gauche en vue d’une union à ce scrutin sont en cours.
- Des brins de muguet un peu plus chers -
A noter que le muguet n’est pas non plus épargné par la crise mondiale. En effet, comme il est de tradition, les Réunionnais seront nombreux à acheter leur muguet à l’occasion de ce 1er mai. Mais du fait de la crise Covid-19, ils ne trouveront pas de muguet pei mais des muguets dont les griffes ont été importées et refleurissent à La Réunion.
Or, outre une baisse constatée de la production mondiale, il faut ajouter les coûts de transport et de certaines matières (plastique, terreau…) qui ont explosé ces derniers mois. Conséquence, les prix du muguet ont augmenté cette année, en moyenne de 1€, au grand dam du portefeuille des Réunionnais.
www.ipreunion.ocm / [email protected]
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