A l'issue d'un mois de formation dispensée par le GIGN, les membres du groupe des pelotons d'intervention d'Outre-mer (GPIOM) ont réalisé une démonstration de leurs nouvelles capacités devant le directeur de cabinet du Préfet et le procureur général de la Réunion. Avec cette formation à l'intervention spécialisée, les gendarmes du GPIOM doivent désormais être capables de gérer une situation de crise urgente telle que la prise d'otage.
La formation des 36 membres du GPIOM a le double objectif de renforcer les capacités d'intervention dans ses missions quotidiennes (gestion de forcenés, souvent des forcenés dits émotionnels ou carcéraux) et de renforcer le GIGN en cas de besoin.Cette formation dispensée par 4 militaires du GIGN dépêchés pour l'occasion, abouti à un diplôme de qualification d'intervention spécialisée qui autorise les gendarmes du GPIOM a intégrer le peloton d'intervention 2e génération métropolitain. Deux pelotons d'interventions (PI) existent déjà à Orange et Toulouse et deux nouveaux devraient voir le jour prochainement. L'un, dont la ville reste à déterminer, dans l'Ouest de la métropole au deuxième trimestre 2010. L'autre probablement à Tours en 2011.
Pour l'heure, si une situation de crise requérant l'intervention du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) telle qu'une prise d'otage devait se produire sur l'île, ce groupe de militaires basé à Versailles mettrait près de 12h pour arriver.
Je veut faire parti du GIGN .