Championnat de France cadet de lutte gréco-romaine à Châlons-en-Champagne

Anthony Técher champion de France

  • Publié le 14 février 2013 à 08:45

Le championnat de France cadet de lutte gréco-romaine s'est tenu le vendredi 8 et samedi 9 février à Châlons-en-Champagne. À l'occasion, une délégation de lutteurs du club de Saint-Joseph a fait le déplacement. Une délégation qui s'illustre particulièrement, avec un titre de champion de France pour Anthony Técher dans la catégorie des moins de 50 kilos et une médaille de bronze pour Dylan Deurveilher en moins de 42 kilos. Des performances, dont se félicite Jean-Pascal Henrion, entraineur du club de Saint-Joseph, et qui arrive au moment où la lutte ne pourrait plus faire partie du programme des Jeux Olympiques de 2020. Une aberration pour Jean-Pascal Henrion.

Après de très bons résultats aux championnats de France seniors à Gries (Alsace) puis au tournoi labellisé FFL (fédération française de lutte) de Créteil, le club de lutte de Saint-Joseph continue sur sa lancée, avec deux médailles décrochées, dont notamment, un 2ème titre de champion de France pour Anthony Técher en moins de 50 kilos. "Ce titre lui permet une sélection en équipe de France avec au programme des stages une fois par mois en pays étranger. L’objectif principal étant les championnats d’Europe en juillet prochain", explique Jean-Pascal Henrion.

Dylan Deurveilher est parvenu, pour sa part, à décrocher la médaille de bronze en moins de 42 kilos. "Cette première médaille national est bien méritée. Il est récompensé de son bel investissement dans l’activité car cela fait quelques années qu’il attendait ce résultat", commente Jean-Pascal Henrion.

Ce dernier se félicite également de la bonne performance de son club qui se place alors 5ème en cadet sur près de 60 clubs représentés lors de ce championnat, et espère que celui-ci, classé quinzième club français sur 400, pourra gravir un échelon.

Par ailleurs, Jean-Pascal Henrion ne manque pas de réagir suite à la décision du CIO (comité international olympique) de mettre sur la sellette la lutte, sport historique, du programme officiel des Jeux Olympiques de 2020. La discipline qui comprend des épreuves en style libre et en style gréco-romain était, en effet, au programme depuis les premiers Jeux Olympiques moderne en 1896 à Athènes. La lutte se retrouve donc en concurrence avec sept autres disciplines, le squash, l'escalade, le karaté, le wushu, le baseball/softball, le wakeboard et les sports de roller. Un seul de ces huit sports pourra intégrer le menu olympique de 2020.

"C’est une aberration", lâche l’entraîneur du club de Saint-Joseph. S’il note que la lutte est très peu connue en France, il souligne que ce sport est très pratiqué au niveau mondial. "C’est également l’un des plus anciens jeux", ajoute-t-il.

Pour Jean-Pascal Henrion, il ne fait aucun doute, "des aspects financiers sont en jeu". Il se dit maintenant attentif sur la suite des événements.

Le maintien ou non de la lutte au programme des JO sera connu après la 125e session du CIO, qui se tiendra du 7 au 10 septembre 2013 à Buenos Aires, en Argentine.

 

 

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