"L'annulation de l'autorisation d'exploitation de la carrière de Bois Blanc constitue une nouvelle victoire juridique pour la ville de Saint-Leu et l'ensemble des opposants à ce projet" déclare la mairie de Saint-Leu ce lundi 11 janvier 2021. Le tribunal administratif a décidé d'annuler, sur le fond, l'autorisation d'exploiter la carrière de Bois Blanc accordée par préfet de La Réunion, Amaury de Saint-Quentin, le 28 décembre 2018. La décision du tribunal, datée du 30 décembre 2020, a été rendue publique par l'association Touch Pa Nout Roche sur sa page Facebook ce dimanche. Nous publions ci-dessous le communiqué de la ville de Saint-Leu. (Photo rb/www.ipreunion.com)
Ce lundi 9 novembre 2020, le tribunal administratif (TA) examinait le dossier de la carrière de Bois Blanc. Quatorze recours étaient sur la table et ont été examinés. Le jugement sera rendu d'ici un mois, d'après l'association Touch pa nout roch, à l'origine des recours. Parmi ces recours sur le fond ont été étudié : l'autorisation d'exploiter rendue par le Préfet, la légalité du défrichement et la justification du PIG qui entache notre zone à défendre depuis août 2017. "Le rapporteur public est allé en notre sens, ce qui est assez encourageant" assure l'association. (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)
C'est ce lundi 9 novembre 2020 à 14h que le tribunal administratif (TA) examine le dossier de la carrière de Bois Blanc sur le fond. Quatorze recours sont sur la table et vont être examinés dans la journée. Si les associations anti-carrières s'attendent à un avis allant dans leur sens, la modification du schéma d'aménagement régional incluant un espace carrière et celle du plan local d'urbanisme à Saint-Leu montrent bien que tout n'est pas terminé, loin de là. (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)
Les enquêteurs ont rendu leur rapport concernant le projet de modification du schéma d'aménagement régional (SAR), prévoyant l'inscription de deux carrières : Bois Blanc et les Lataniers. Leur avis est favorable mais avec des recommandations. Parmi elles, un "risque juridique" puisque le schéma départemental des carrières (SDC) actuel n'est pas en accord avec le SAR proposé. (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)
L'Autorité environnementale s'est prononcée le 23 octobre 2019 sur la procédure de modification du schéma départemental des carrières (SDC) que l'Etat a lancé début juillet, pour y intégrer Bois Blanc. En effet depuis l'annulation du schéma de 2014, la carrière de Bois Blanc ne faisait officiellement plus partie du projet d'extraction de roches pour le chantier de la Nouvelle Route du Littoral. La modification du SDC de 2010 devrait permettre d'y intégrer la carrière, mais il fallait d'abord passer par le filtre de l'Autorité environnementale. Celle-ci estime qu'il est d'abord nécessaire de réaliser une expertise environnementale. (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)
Depuis ce lundi 30 septembre 2019 et jusqu'au 6 novembre, une enquête publique est ouverte dans le cadre de la modification du schéma d'aménagement régional (SAR) de La Réunion. Parmi les points principaux, l'intégration de deux carrières, celles de Bois-Blanc et celle des Lataniers. Ceux qui le souhaitent peuvent donner leur avis en ligne et en mairie, après consultation papier ou numérique du dossier. (Photo d'illustration Bois Blanc rb/www.ipreunion.com)
Le commissaire enquêteur a rendu sa conclusion suite à l'enquête publique menée du 22 juillet au 22 août 2019 et qui concerne l'exploitation de la carrière de Saint-André. Ce rapport est relatif à la demande d'autorisation environnementale présentée par la société Prefabloc Agregats pour exploiter la carrière. Il s'agit également d'installer une structure de traitement des matériaux, une station de transit de cesdits matériaux et un stockage de déchets. Toutes ces structures se trouveraient au lieu-dit "chemin Patelin" à Saint-André. Le commissaire enquêteur rend un avis favorable, malgré la large opposition des riverains. (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)
Le Conseil d'Etat a dit non une nouvelle fois, et refuse le pourvoi en cassation de l'Etat et de la Région visant à obtenir l'ouverture de la carrière de Bois Blanc. La justice est donc allée dans le sens des opposants en confirmant la suspension de l'arrêté préfectoral qui autorisait l'exploitation de la carrière. Qu'en disent les principaux concernés ? Pour les associations c'est une victoire mais pas définitive car ne l'oublions pas, l'Etat a lancé la modification du schéma des carrières de 2010 pour y intégrer Bois Blanc. Les dossiers ont été déposés, reste à voir si l'Autorité environnementale demandera une nouvelle expertise. Si c'est le cas, l'affaire Bois Blanc durera encore des mois et des mois. Sinon la préfecture pourrait reprendre la main sur le dossier et lancer les travaux d'exploitation dès janvier 2020. (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)
Du 22 juillet au 22 août 2019, les habitants de Saint-André étaient invités à participer à une enquête publique concernant l'exploitation de la carrière de la commune, dont les roches devraient être utilisées dans la construction de la Nouvelle route du littoral. (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)
L'information nous a été confirmée par le Collectif contre la digue, qui a reçu l'arrêté en fin de journée ce mercredi 24 juillet : le Conseil d'Etat a rejeté le pourvoi en cassation de l'Etat et de la Région contre l'annulation du schéma départemental des carrières de 2014. Un nouveau coup dur pour la construction de la Nouvelle route du Littoral, car cette fois le schéma des carrières est définitivement annulé. Un revers de taille pour la partie digue qui reste à construire, puisqu'en l'état, la carrière de Bois Blanc ne peut pas être exploitée. Un nouveau schéma devra être présenté, il faut tout reprendre à zéro. Or cela pourrait prendre des mois. (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)
Au service marketing de la SCPR (société de concassage et de préfabrication de La Réunion), ils ont de l'audace et un certain sens de l'autodérision... Si ce n'est pas le cas, on peut alors en conclure qu'il s'agit là d'une belle boulette ! Sur les panneaux en quatre par trois de la dernière campagne de pub de l'entreprise, on peut lire ce slogan "de grands projets naissent de la pierre" avec en image de fond, le chantier de la Nouvelle route du littoral (NRL). Quel ne fut pas notre étonnement ! Quand on sait que le chantier de la NRL est à l'arrêt justement à cause d'une histoire de pierres - plus précisément de roches massives - et qu'en plus, la SCPR est l'entreprise aux commandes de l'exploitation de la carrière de Bois blanc, il y a de quoi rire ! (photo rb/www.ipreunion.com)
Décidément, l'Etat n'en démord pas et souhaite vraiment ouvrir à tout prix la carrière de Bois-Blanc. Cette ouverture, c'est justement ce qui fait l'objet d'une réunion prévue le 1er juillet 2019. La DEAL (direction de l'environnement, de l'aménagement et du logement ) a convoqué une commission pour demander une "mise à jour" du schéma départemental des carrières de 2010. Officiellement il s'agit d'une procédure classique puisque le schéma a été annulé par la cour d'appel de Bordeaux. Les opposants à la carrière de Bois Blanc y voient plutôt une tentative de "passage en force de l'Etat". Cela alors que le lundi 29 avril 2019, le tribunal administratif a suspendu les arrêtés préfectoraux autorisant l'exploitation de la carrière de Bois Blanc et le défrichement du site. La juridiction administrative doit maintenant se prononcer sur le fond du dossier, à savoir une interdiction ou non d'ouverture de la carrière. Sans attendre l'Etat s'est pourvu en cassation contre la suspension décidée par le TA... Pour rappel, la carrière de Bois Blanc est censée alimenter en roches massives la partie digue de la nouvelle route du Littoral
le Tribunal administratif a annulé doit encore se prononcer sur le fond de l'affaire (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)
Après trente-deux jours de consultation publique, les trois commissaires enquêteurs désignés par le tribunal administratif ont rendu leur avis sur l'ouverture de la carrière de Bellevue à Saint-Paul. Avis défavorable. Nouveau coup dur pour la Région, quelques semaines après que le tribunal administratif ait suspendu les autorisations préfectorales d'exploitation et de défrichement de la carrière de Bois blanc. Les associations en faveur d'une Nouvelle route du littoral en tout-viaduc jubilent. Du côté de la société GTOI, maître d'oeuvre du projet et de la Région maître d'ouvrage, qui militent depuis le début pour une digue entre la Grande Chaloupe et La Possession, c'est plutôt la soupe à la grimace. Il ne reste que 2,7 kilomètres de route à construire et pourtant, on n'en voit pas le bout...
Après la décision du tribunal administratif de suspendre les autorisations d'exploitation de la carrière de Bois blanc, les associations ont (presque) crié victoire. Eh oui car rien n'est encore gagné. L'État annonce faire appel de cette décision, avec le soutien de la Région. Pourtant au sein de l'État on trouve... les ministères, dont celui de la Transition écologique... et au sein du ministère de la Transition écologique, qui trouve-t-on ? L'Autorité environnementale. Oui, celle-là même qui publiait un avis clairement défavorable vis-à-vis du projet d'exploitation de la carrière. Un sacré paradoxe. (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)
Le 29 avril dernier, les arrêtés préfectoraux d'exploitation de la carrière de Bois blanc et de défrichement du site sont suspendus par le tribunal administratif. Toutefois, la SREPEN, une association de protection de l'environnement et la mairie de Saint-Leu à l'origine du recours, ne crient pas pour autant victoire car l'État peut encore faire appel et se pouvoir devant le Conseil d'État. C'est chose faite, l'État avait quinze jours pour prendre une décision, ce mardi 14 mai, à quelques heures de la limite fatidique, la décision est tombée : l'État se pourvoit devant le Conseil d'État.