A l'heure du Grenelle sur les violences conjugales annoncé par le Gouvernement, et où l'on compte quelques 101 victimes de féminicides depuis le début de l'année, il me paraît important de souligner qu'avec son avis Combattre les violences faites aux femmes dans les Outre-mer, adopté en mars 2017, dont j'ai été le rapporteur avec Madame Ernestine Ronai (personnalité associée), le CESE a été à l'origine d'une importante prise de conscience de l'ampleur des violences en Outre-mer. Cet avis faisait suite et complétait l'étude sur Combattre les violences faites aux femmes, des plus visibles aux plus insidieuses rapportée par Madame Pascale Vion (groupe de la Mutualité) en 2014.
Dans un communiqué publié ce mercredi 16 avril 2014, le ministère des Outre-mer annonce que l'état de catastrophe naturelle - "au titre des dommages spécifiques causés par les submersions marines" - est étendu dans les communes de Saint-Louis, Saint-Paul, le Port et l'Etang-Salé. La décision a été prise suite à la réunion de la commission interministérielle la veille. "Cette décision permettra aux sinistrés de bénéficier d'une garantie d'assurance élargie dans le cadre de contrats d'assurances privées", affirme la rue Oudinot.
Le préfet de La Réunion a pris un arrêté préfectoral en date du 29 janvier 2014 reconnaissant l'état de calamités agricoles suite au passage du cyclone Bejisa sur l'ensemble du département et pour toutes les filières agricoles, indique la préfecture ce jeudi 30 janvier. Le ministre des Outre-mer a en effet autorisé l'intervention du fonds de secours pour indemniser les agriculteurs sinistrés.
À la suite du passage du cyclone Bejisa, le secours catholique fait le bilan. Selon l'association, 191 visites à domicile ont été réalisées sur les communes de Saint-Leu, Salazie, Saint-Louis, Le Tampon, Cilaos et Mafate. "102 familles ont reçu des aides de la cellule d'urgence (matelas, couvertures, frigos, armoires, bon achat, bâches, matériaux de construction, réparation chauffe-eau) pour un montant de 33 200 euros. 27 petits maraîchers sur l'ouest vont recevoir des aides d'un montant de 7 000 euros", précise-t-elle.
Dans un communiqué, la CIVIS (communauté intercommunale des villes solidaires du Sud) informe que des collectes exceptionnelles ont été mises en place afin d'évacuer rapidement les déchets verts suite au passage du cyclone Bejisa. Elle demande donc aux citoyens "de respecter les jours de collecte définis par le calendrier de passage des déchets en présentant ses déchets sur plusieurs semaines". Les habitants des communes de Saint-Pierre, Saint-Louis, l'Etang-Salé, Petite-Ile, Cilaos et Les Avirons peuvent également se rendre directement en déchèterie, où le volume n'est actuellement pas limité pour les déchets verts et encombrants.
Critiqué de toutes parts par la population et les politiques réunionnais, l'arrêté de catastrophe naturelle signé le vendredi 17 janvier 2014 par le gouvernement est au centre des polémiques. Le texte est mis en cause puisqu'il ne concerne que 16 communes de La Réunion, et ne prend pas en compte les dégâts liés au vent. Ce lundi 20 janvier 2014, la préfecture a tenu à clarifier les conditions dans lesquelles cet arrêté a été pris, en soulignant que des éléments complémentaires seront prochainement communiqués à la commission interministérielle.
Le gouvernement a signé le vendredi 17 janvier 2014 l'arrêté de catastrophe naturelle. Le préfecture annonce que le texte sera publié dans le journal officiel de ce samedi. La commission interministérielle a reconnu l'état de catastrophe naturelle pour 16 communes : Les Avirons, Cilaos, L'Entre-Deux, L'Étang-Salé, Petite-Île, La Plaine-des-Palmistes, Le Port, La Possession, Saint-Joseph, Saint-Leu, Saint-Louis, Saint-Paul, Saint-Pierre, Salazie, Le Tampon, Trois-Bassins.
L'état de catastrophe naturelle a décrété par le gouvernement la suite du passage du cyclone Bejisa. L'annonce a été faite ce jeudi par Victorin Lurel, ministre des Outre-mer. Il a aussi déclaré que les arrêtés interministériels reconnaissant cet état de catastrophe seraient publiés ce vendredi.
Sur les 20 000 clients privés de téléphone et d'internet suite au passage du cyclone Bejisa, 15 000 ont été rétablis à ce jour, indique Orange, dans un communiqué publié ce jeudi 16 janvier 2014. La situation devrait revenir à la normale d'ici la fin du mois de janvier.
Ce jeudi 16 décembre 2014, le président de la Banque de La Réunion, Philippe Garsuault, a remis un chèque d'une valeur de 15 000 euros au président de la Fédération régionale des coopératives agricoles FRCA, Jérôme Gonthier. "Sensible aux dégâts causés par le passage du cyclone de Bejisa, la Banque de La Réunion a décidé de faire un geste symbolique en faveur des agriculteurs durement sinistrés", indique Bernard Fremont, directeur général de la banque. Le chèque a été remis en présence de l'adjoint du préfet, Xavier Brunetière et du directeur de la direction de l'alimentation de l'agriculteur et de la forêt, Louis Biannic.
À la suite du passage du cyclone Bejisa, le TCO (territoire de la côte ouest) a fait le bilan ce lundi 13 janvier 2014 lors d'un point presse. En une semaine, plus de 5 500 tonnes de déchets végétaux ont été collectées au total sur le territoire (la Possession, le Port, Saint-Paul, Trois Bassins, Saint-Leu). 122 engins en moyenne par jour ont été également mobilisés pour tout déblayer. Estimant la gestion de l'après-Bejisa à 2 millions d'euros, le TCO prévoit un retour à la normale dans environ 3 semaines pour la collecte des déchets verts et en début de semaine pour la collecte des ordures ménagères et la collecte sélective.
La permanence de la ville de l'Entre-Deux pour aider les administrés dans leurs démarches pour leur fond de secours est "prolongé compte tenu des délais de transmission courts", indique la mairie. Elle sera donc effectuée jusqu'au 30 janvier 2014 au lieu du 14 février, prévu initialement.
Le cyclone Bejisa est passé au plus près de l'île dans l'après-midi du jeudi 2 janvier 2014, à 15 km de Cap la Houssaye à Saint-Paul avec des rafales enregistrées à plus de 150 km/heure. L'agriculture a été frappée de plein fouet : les champs ont quasiment tous été dévastés. "Les dégâts causés par le cyclone se font ressentir sur le coût des fruits et légumes", indique Alain Sabine, directeur de marché de gros à Saint-Pierre. En effet, les prix sont montés en flèche. Ce mardi 7 janvier 2014, le kilo de letchis se vendait à 5 euros. Les tomates cédées à un euro le kilo il y a une semaine, avoisinent maintenant les 4 euros. La caisse de 10 à 15 paquets de brèdes chou de Chine est à 40 euros. Et ce n'est pas fini. Alain Sabine pense en effet, qu'il faudra attendre une quinzaine de jours pour connaître les montants réels de l'augmentation. "Pour l'instant, il reste des fruits récoltés avant le passage de Bejisa, donc les prix ne sont pas encore exorbitants, mais ils vont à coup sûr continuer d'augmenter", annonce-t-il. Agriculteurs sinsitrés, augmentation des prix, consommateurs mécontents : le cyclone sème le trouble au marché forain. (Photo: Mélissa Perciot)
Estimées à 55 millions d'euros mercredi matin, les pertes totales subies par les agriculteurs réunionnais causées par le cyclone Bejisa s'élevaient ce jeudi 9 janvier 2014 à près de 62 millions d'euros, selon le président de la chambre d'agriculture Jean-Bernard Gonthier. Des dommages considérables pour des exploitants dont à peine 20 % bénéficient d'une assurance, souvent bien trop chère pour les planteurs réunionnais.
Lancée dans une "course contre la montre" pour rétablir l'électricité dans l'ensemble des foyers réunionnais ce jeudi 9 janvier 2014, EDF devrait parvenir à tenir ses engagements. Ce jeudi soir, vers 23h30, la situation devrait être revenue à la normale dans la quasi totalité des foyers encore privés de courant, seuls une dizaine de cas posant encore problème, selon Bettina Lavaud, responsable de la communication d'EDF Réunion. Le nombre de foyers privés d'électricité s'était élevé jusqu'à 181 000 dans la nuit du jeudi 2 au vendredi 3 janvier, les huit lignes haute tension de l'île ayant été touchées par le cyclone Bejisa.