Une étude récemment parue de l'Observatoire de la délinquance révèle que La Réunion demeure dans le top 10 des départements comprenant le plus de faits de violence par habitant. En mai dernier, le ministère de l'Intérieur classait pourtant l'île parmi les territoires les plus sûrs, les statistiques étant presque au même niveau que celles de la métropole. Dans la rue, les Réunionnais ne se sentent pas trop en danger mais prennent leurs précautions
Ce mardi 23 septembre 2014, en début de soirée, des jeunes manifestants ont dressé des barrages dans le quartier du Chaudron, à Saint-Denis. Ils ont également coupé l'éclairage public, avant d'enflammer nombre de ces barrages faits de poubelles et de palettes. Les sapeurs-pompiers et les forces de l'ordre, présentes en nombre, ont dû essuyer des jets de galets et de bouteilles. Les principaux affrontements ont éclaté un peu après 22 heures, avant le retour à un calme précaire vers 23h25. Ces incidents font suite à plusieurs manifestations sporadiques de jeunes Dionysiens ayant éclaté ces derniers jours pour réclamer du travail et des contrats aidés.
Ce mardi matin 23 septembre 2014, un peloton de gendarmes mobiles de 16 hommes a été envoyé à Mayotte pour faire face aux violences entre bandes rivales ayant éclaté sur l'île depuis ce samedi 20 septembre, indique l'AFP. Ces 16 gendarmes vont venir renforcer les quatre pelotons déjà en place sur l'île aux parfums. De violents affrontements ont éclaté ce samedi entre des bandes de jeunes de Kawéni et de Majicavo, et se sont poursuivis dans le nuit de dimanche à lundi.
De violents affrontements ont éclaté dans le Nord de Mayotte, dans la nuit du dimanche 21 au lundi 22 septembre 2014. Suite à une rixe ayant émaillé un match de football entre deux villages voisins, des jeunes de Kawéni "armés de sabres, de couteaux, de barres de fer" ou encore de "jerricanes d'essence" ont mené une expédition punitive dans les bidonvilles de Majicavo Koropa. "Quinze maisons ont ainsi été brûlées" par des émeutiers "semblant s'être transformés en assassins", rapporte France Mayotte Matin. Des vitrines ont également été brisées, des voitures saccagées, tandis que des populations ont commencé à fuir les zones de violences devant des forces de l'ordre bien souvent impuissantes. Alors que les autorités multiplient les appels au calme, l'escalade de la violence entre les deux bandes rivales a débuté, la crainte est qu'elle se poursuive dans les jours à venir.
Steve, le jeune Portois qui a perdu un oeil à la suite d'une décharge de P.40 en plein visage, a-t-il été la victime accidentelle d'un tir de dispersion déclenché par un policier de la BAC (brigade anti criminalité) dans la nuit du 1er au 2 février 2014 au Port ? "Oui", répond un témoin qui s'est manifesté il y a quelques jours seulement. Cet homme affirme avoir secouru l'adolescent après qu'il ait été touché à la figure par le projectile. Il contredit ainsi les déclarations du jeune lycéen disant avoir été aidé par une femme. Ce nouveau témoin souligne également "qu'à aucun moment les policiers ne sont allés au contact du jeune". Il accrédite donc la thèse d'un tir de dispersion. Une version défendue par le tireur et ses trois équipiers de la BAC mis en cause, mais rejetée par le procureur Philippe Muller. Pour le magistrat "le tir était volontaire et non pas accidentel". L'homme s'est rendu au commissariat du Port deux semaines après les faits pour apporter son témoignage. Mais, dit-il, la police n'a pas enregistré sa déposition. Le mercredi 19 février, les quatre fonctionnaires ont été mis en examen, notamment, pour violences volontaires avec usage d'une arme ayant entraîné une mutilation.
Les quatre fonctionnaires de la BAC du Port mis en examen pour "violences volontaires avec usage d'une arme ayant entraîné une mutilation" dans l'affaire ayant coûté un oeil au jeune Steve n'ont pas été suspendus par leur hiérarchie. Ce jeudi 20 février 2014, ils ont été affectés au garage et aux archives du commissariat de Malartic à Saint-Denis. Des affectations répondant aux exigences du contrôle judiciaire leur interdisant d'exercer sur la voie publique, de porter une arme et de se rendre sur le territoire du Port. Pour rappel les policiers sont également mis en examen pour non assistance à personne en danger et modification de la scène de crime. En effet, selon des sources proches de l'enquête, dans la nuit du samedi 1er février au dimanche 2 février 2014, peu après les faits supposés, les fonctionnaires seraient revenus sur les lieux. Cela afin de retrouver l'élément en caoutchouc éjecté après chaque tir de P40. C'est un coup tiré par cette arme puissante, utilisée pour "la dispersion de groupes hostiles", qui aurait mutilé Steve.
Ce mercredi 19 février 2014, à 17 heures, le procureur de la République Philippe Muller est revenu sur les auditions des quatre policiers de la BAC mis en cause dans l'affaire du Port ayant coûté un oeil au jeune Steve. Il a indiqué que les quatre fonctionnaires ont été mis en examen pour "violences volontaires avec usage d'une arme ayant entraîné une mutilation", et ce avec les circonstances aggravantes de "violences commises en réunion et par des dépositaires de l'ordre public". De plus, l'un des policiers a également été mis en examen pour "non assistance à personne en danger" mais aussi "modification de la scène de crime". Les quatre hommes sont placés sous contrôle judiciaire avec interdiction d'exercer sur la voie publique, de porter une arme, de se rendre sur le territoire du Port et de rencontrer la victime, sa famille et ses proches. Selon le procureur, le tir ayant touché Steve était "un tir volontaire et non pas un tir de dispersion".
Après avoir été auditionnés pendant plusieurs heures par le juge d'instruction ce mercredi 19 février 2014, les quatre policiers de la BAC du Port ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire. Mais ils sont ressortis libres du tribunal de Saint-Denis, en début d'après-midi. "Ils ont tous été auditionnés aujourd'hui. Ils ont enfin été entendus, ils ont expliqué leur position, ça s'est bien passé, donc ils sortent libres aujourd'hui, avec quelques obligations, mais ils peuvent rentrer chez eux. Je pense que c'est important que leur version soit entendue dans ce dossier et pas uniquement celle de l'autre partie", a souligné maître Céline Cauchetin, avocate de l'un des policiers mis en cause.
Ce mardi 18 février 2014, à 19h49, le jeune Steve - l'adolescent victime d'un tir de flash-ball lui ayant coûté un oeil - a publié un message sur page Facebook suite à la prolongation de la garde à vue des quatre fonctionnaires mis en cause : "Sa me rend heureux de voir les 4 policiers en garde a vue !! MI ESPÈRE ZOT VA PAYER - DORS DANS CACHOT"
Le fonctionnaire de la BAC du Port auteur du tir de flash-ball ayant touché le jeune Steve au visage a été identifié, alors que les auditions des quatre policiers ont débuté aux alentours de 11 heures au tribunal de Saint-Denis. Rassemblés devant le palais de justice pour soutenir leurs collègues, une vingtaine de policiers se montrent ainsi très inquiets quant à la suite des événements : "Ils vont foutre notre collègue au trou", craignent-ils, très remontés contre leur hiérarchie et l'institution judiciaire.
Alors que les auditions des quatre policiers de la BAC par le juge d'instruction ont débuté ce mercredi, deux versions s'opposent toujours concernant le déroulé des faits : celle des policiers, niant avoir frappé et visé délibérément au flash-ball l'adolescent, et celle du jeune homme, affirmant le contraire. Selon l'avocat de ce dernier, maître Jacques Hoareau, "il n'y a pas d'éléments contraires qui disent qu'il est un menteur".
Alors que les quatre fonctionnaires de la BAC mis en cause dans l'affaire du tir de flash-ball ayant coûté un oeil à un adolescent ont été présentés au parquet ce mercredi matin 19 février 2014, une vingtaine de policiers se sont rassemblés devant le tribunal de Saint-Denis afin de manifester leur soutien à leurs collègues. "Nous refusons aujourd'hui que la police soit systématiquement stigmatisée dès lors qu'un incident intervient dans un contexte très difficile", confie notamment Thierry Flahaut, secrétaire régional de l'Unité Police SGP-FO.
Les quatre fonctionnaires de la brigade anti-criminalité (BAC) du Port mis en cause dans l'affaire du tir de flash-ball ayant coûté un oeil au jeune Steve sont arrivés ce mercredi matin 19 février 2014, vers 8h20, au tribunal de grande instance de Saint-Denis. Ils ont été transférés du commissariat Malartic dans un fourgon de la police et se sont engouffrés dans le parking souterrain du palais de justice, à l'abri des regards. Ils vont être présentés au juge d'instruction pour de nouvelles auditions qui devraient durer plusieurs heures. Par ailleurs, une vingtaine de policiers se sont rassemblés devant le tribunal de Champ-Fleuri afin de manifester leur soutien à leurs collègues.
La garde à vue des quatre policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) du Port a été prolongée jusqu'à ce mercredi matin 19 février 2014. Les fonctionnaires de police sont mis en cause dans l'affaire du tir de flash-ball ayant coûté un oeil au jeune Steve, 16 ans. Les policiers sont interrogés par trois enquêteurs de l'IGPN (inspection générale de la police nationale) depuis ce lundi matin. Leur garde à vue a été prolongée sur décision du magistrat instructeur. Pour le moment peu d'éléments ont filtré concernant les auditions des policiers. Les fonctionnaires s'en tiennent toujours à la version des faits qu'ils ont notée dans leur rapport, niant avoir frappé le jeune Steve et défendant la thèse d'un tir de "dispersion". Ce que contredisent des témoignages jugés suffisamment crédibles pour faire l'objet de dépositions recueillies dans le cadre de l'information judiciaire ouverte il y a quelques jours. Les policiers pourraient être présentés au parquet à l'issue de leur garde à vue
Quatre policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) du Port doivent être entendus par les enquêteurs de l'IGPN (Inspection générale de la police nationale) à partir de ce lundi 17 février 2014, afin de faire la lumière sur les événements de la nuit du samedi 1er au dimanche 2 février au cours desquels le jeune Steve, 16 ans, a été touché par un tir de flash-ball lui ayant coûté un oeil. Mais leur version des faits - citée dans un rapport - circule déjà dans les milieux policiers. Ainsi, selon des sources proches de l'enquête, les fonctionnaires de la BAC, s'ils reconnaissent avoir tiré au flash-ball pour disperser les manifestants, nient avoir poursuivi puis frappé l'adolescent, contrairement à ce qu'affirme ce dernier.