
"Il a été touché par un tir de flash-ball alors qu’il était inoffensif et qu’il était à terre." Voilà la version des faits du jeune Steve, défendue par son avocat maître Jacques Hoareau. Ce dernier souligne ainsi que "Steve n’a toujours eu qu’une seule version, donc évidemment il l’a maintenue jusqu’à maintenant et il n’y a pas d’éléments contraires qui disent qu’il est un menteur".
Pour l’avocat, il ressort surtout de toute cette affaire un sentiment de "gâchis". "Depuis le début, on aurait dû admettre qu’une personne est blessée et chercher à savoir ce qu’il en est. On n’aurait pas dû avoir cette instruction autant de temps. On aurait dû avoir la vérité qui apparaît tout de suite", estime-t-il.
Maître Hoareau réfute par ailleurs le terme de "bavure". Selon lui, une "bavure, c’est quand quelque chose est fait sans qu’on puisse mesurer les conséquences (...), il m’apparaît qu’on est loin de ce qu’on pourrait appeler une bavure au sens plein du terme". Et d’ajouter : "Maintenant s’il y a une bavure parce que simplement il y a des coups qui ont été donnés, peut-on appeler bavure d’être frappé par des gens ?"
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