
Pour rappel, Steve a toujours affirmé avoir assisté en tant que spectateur aux violences urbaines qui ont agité le Port dans la nuit du samedi 1er février au dimanche au février 2014. Il souligne qu'il n'a pas jeté de galets ou dégradé des commerces. Il ajoute s'être mis à courir lorsqu'il a vu un groupe de manifestants poursuivis par la police se diriger vers lui."On a couru dans une ruelle. La BAC a fait le tour. Et moi je suis tombé. J’étais par terre et on m’a tiré dessus. Au visage. Dans l’œil... J’étais plein de sang et on m’a frappé aussi après. Plusieurs coups de pieds au corps et un au visage" a raconté le jeune homme au Journal de l’île de La Réunion.
Steve ajoute "il (le policier - ndlr) est sorti de sa voiture, il a tiré, il m’a frappé et m’a laissé comme ça (...) C’est comme s’il avait la rage (...) Les autres policiers dans la voiture lui ont dit d'arrêter (...) Ils disaient : c'est bon, c'est bon, laisse-le, il a compris."
Les quatre policiers de la Bac nient cette version des faits. Ils affirment, notamment, ne pas avoir tiré à bout portant sur le jeune homme. Des négations que ne retient pas Maître Jacques Hoarau, avocat de Steve. "Il n'y a pas d'élements pour dire que Steve est un menteur" a-t-il noté ce mercredi au palais de Justice. "Il a été touché par un tir de flash-ball alors qu’il était inoffensif et qu’il était à terre. Steve n’a toujours eu qu’une seule version, donc évidemment il l’a maintenue jusqu’à maintenant" a-t-il insisté.
C'est la première fois depuis les faits que Steve donne publiquement son sentiment sur le comportement supposé des quatre policiers de la Bac.
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