Ce jeudi 20 juin 2013, à 19 heures 45, Jean-Charles Artaban, le beau-père du petit Mattéo, a été placé en détention provisoire et conduit à la prison de Domenjod. Il a été mis en examen pour meurtre sur mineur de moins de 15 ans, actes de barbarie et de torture ainsi que pour des violences volontaires sur Jasmine, sa concubine et mère de l'enfant, ayant entraîné une interruption temporaire de travail de moins de 8 jours. L'auteur présumé des faits risque la réclusion criminelle à perpétuité. (Photo : Jean-Charles Artaban au tribunal de Saint-Denis)
Équipé d'un gilet pare-balles, Jean-Charles Artaban, 37 ans, a été conduit au tribunal vers 17 heures dans un fourgon de gendarmerie aux vitres obscurcies par des rideaux. Selon le procureur de la République, l'homme aurait agi par vengeance, ayant appris par la mère du petit garçon qu'il n'était pas le père. L'enfant de 4 ans avait été retrouvé brûlé et décapité dans la nuit de mardi à mercredi, à l'angle des quartiers de Bourbier-les-Hauts et de Beaulieu, à Saint-Benoît. Le petit corps avait été jeté dans la cage des chiens
Selon son avocat, Jean-Charles Artaban, qui n'était pas alcoolisé au moment des faits, aurait reconnu avoir dépecé l'enfant mais nie l'avoir tué. Il affirme que "l'enfant est décédé à la suite d'une chute alors qu'il dansait dans les bras de sa concubine", indique Maître Lucas Caliamou. L'auteur présumé des faits a aussi déclaré qu'il a décapité et éventré l'enfant après que son compagne soit allée chercher du secours. "Il dit avoir cru qu'elle avait tout simplement quitté la maison après que l'enfant soit tombé de ses bras et qu'il a alors décidé de dépécer l'enfant et de faire disparaître le corps" relate Maître Lucas Caliamou.
Jean-Charles Artaban aurait également affirmé qu'il n'avait jamais voulu pratiquer un quelconque rite, mais cherchait seulement à se nettoyer du sang de la petite victime, d'après des informations recueillies par Radio Festival.
Par ailleurs, les résultats de l'autopsie sont attendus avec impatience pour déterminer si les actes de barbarie ont été infligés avant ou après la mort de l'enfant.
A noter qu'une marche blanche en hommage au petit Mattéo devrait être organisée dans le courant de la semaine prochaine, avec le soutien de la mairie, des associations locales et du Cevif (Collectif pour l'élimination des violences intrafamiliales). Elle devrait partir du quartier de Beaulieu pour rejoindre la mairie de Saint-Benoît.
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@ Alendroit.laurita@gmail.com, j'ai lu avec beaucoup d'attention votre réaction, elle est construite réfléchie et empreinte d'humanisme. Mais je pense sincèrement qu'il faut aussi dire les choses comme elles sont : il existe dans ce pays des milliers de personnes en souffrance, certains n'en sortiront jamais, beacoup - avec ou sans l'aide de leurs voisins, transcenderont cette souffrance et fera d'elle un outil pour réussir. Je ne me sens pas responsable de l'acte odieux commis par cet individu, en aucun cas, j'ai juste envie qu'il soit extrait de notre société le plus longtemps possible, à vie serait le mieux. Bien à vous, Françoise Imache
Ce genre d'individus n'a pas sa place dans notre société, même si c'est elle qui l'a fabriqué. Parfois j'ai honte d'être un humain
Comment un être humain peut se comporter de la sorte, c'est horrible, il mérite la prison à vie. Repose en paix Mattéo
envie de vomir !!!!!! bon courage a son avocat !!!!!! sinceres condoeances a la maman et aux proches du petit Mattéo .
Notre société est meurtrie par ce qui s'est passée, c'est innomable cet acte de...., Mais chacun de nous doit réfléchir , pouvons-nous continuer à vivre sans regarder l'autre dans sa souffrance, allons-nous rester indéfinimment spectateur de la misère, de la souffrance, . Ce qui s'est passé n'est pas un fait divers habituel, car elle doit nous interpeller sur notre responsabilité individuelle, notre capacité à dénoncer la souffrance qui nous entoure, notre capacité à proposer des solutions, notre capacité à avancer ensemble pour le bien de chacun. Tous les jours des enfants souffrent, des enfants sont maltraités, physiquement, psychologiquement, heureusement que tous n'arrivent pas à la mort, mais combien ils sont meurtries. Tous les jours des parents sont dans la souffrances , sont en difficulté,sont dans des comportements destructeurs pour eux-mêmes et leurs proches.Souvent on va dire les institutions sont là pour les aider, les TS font quoi? la société fait quoi? Mais est-ce que les institutions ont les moyens de régler toute cette souffrance humaine, quand il faut attendre des mois pour avoir un suivi psychologique, des années pour avoir un toit, et un travail peut-être jamais pour certains? Il faut vraiment que chacun de nous prenne conscience , s'humanise, s'inscrit dans des valeurs de solidarité, de respect, d'écoute.... Les marches blanches pourquoi pas, mais il faut surtout se mettre en action pour que demain plus jamais çà, je regarde mon voisin, ma famille, mon collègue avec un peu plus d'humanité et j'avance avec lui, parce que son destin est lié au moin.....BON COURAGE A TOUS