En grève illimitée depuis ce lundi 16 septembre au matin, les enseignants, les étudiants et le personnel administratif et technique de l'école supérieure d'art au Port occupent les locaux en début de soirée et n'ont pas l'intention de bouger. Ils ont ainsi annoncé qu'ils camperont sur place la nuit de ce lundi à mardi. "Nous ne partirons pas tant que nous n'aurons pas obtenu ce que nous demandons, à savoir le départ du directeur, M. Kocek", prévient Sanjee Paleatchy, l'un des représentants des étudiants. À noter que les grévistes laissent entrer les étudiants et le personnel qui le désire, mais pas le directeur de l'établissement, Thomas Kocek. Accompagné d'un huissier, ce dernier s'est rendu dans l'après-midi à l'école afin de faire constater sa fermeture.
Ainsi, ce lundi matin, le directeur Thomas Kocek, arrivé vers 8 heures 20, n'a pu que constater le blocage de son établissement. "Je trouve la violence de ce mouvement totalement disproportionnée", a-t-il confié avant de quitter les lieux, visiblement très ému. "Je n'ai pas eu de contact avec les gens à l'intérieur, je n'ai pas reçu de cahier des charges de leur part. C'est ce qui se passe actuellement à l'intérieur qui entrave le déroulement normal de la rentrée, de mon côté tout était prêt pour que tout fonctionne normalement", a-t-il ajouté, indiquant qu'il n'avait l'intention de porter plainte, tout en restant évasif sur cette question.
Pour lui, "tout est parti de la faute d'un enseignant", qui a présenté une attestation sur l'honneur en lieu et place de son diplôme. "S'il me prouve qu'elle est vraie, toute cette affaire éclatera comme une bulle de savon", a estimé Thomas Kocek.
Toutefois pour les étudiants et les enseignants, les problèmes dépassent largement le simple cas de ce professeur. "Ce n'est pas cette affaire qui est en cause, c'est le fonctionnement de l'école et l'enseignement lui-même", a souligné Patrice Dijoux, représentant des enseignants.
C'est en effet pour protester contre la politique menée par le directeur et réclamer son départ que les enseignants, le personnel administratif et technique et les étudiants de l'école supérieure d'art sont en grève ce lundi matin. Ils dénoncent "une pédagogie laissée à l'abandon" ou encore "une atmosphère irrespirable" au sein de l'établissement.
De leur côté, les étudiants s'estiment incompris. "Aujourd’hui, tous les problèmes de l’école font que les enseignements ne sont pas profitables aux étudiants. C’est une situation intolérable pour nous. Nous nous sentons pas pris en considération", soulignait, ce mercredi lors d'une manifestation silencieuse, Sanjee Paleatchy, l’un des représentants étudiants.
Comme il s'agit malgré tout d'un jour de rentrée, les étudiants ont organisé une visite des locaux pour les nouveaux arrivants en première année. "Vous allez voir que nous avons de beaux locaux, mais beaucoup de salles sont vides ou peu aménagées pour des enseignements techniques", a lancé Sanjee Paleatchy.
Par ailleurs, Huguette Bello, députée maire de Saint-Paul, Monique Orphé, députée de la 6ème circonscription, Olivier Hoareau, conseiller municipal portois (Pour La Réunion), Henri Hippolyte, adjoint à la mairie du Port, se sont rendus à l’école supérieure d’art afin d’apporter leur soutien aux grévistes. Une délégation de l’Unef Réunion est également sur place. Unef Réunion, qui, dans un communiqué, exige le départ de Thomas Kocek. "L'absence de projet pédagogique et la légèreté avec laquelle le directeur aborde ces questions nous laissent plus que perplexes, quant à sa capacité à diriger l'école et à faire en sorte que l'établissement ait réellement les capacités d'être audible auprès des partenaires du monde artistique", estime le syndicat étudiant.
Rappelons que ce vendredi 13 septembre, le préfet Jean-Luc Marx a reçu les représentants des enseignants et des étudiants de l'Ecole supérieure d'art. Ils étaient accompagnés dans leur démarche par la députée-maire de Saint-Paul Huguette Bello. En colère vis-à-vis de cette situation, cette dernière n'avait pas manqué de déclarer : "ce qui me sidère, c'est le comportement de ces colonialistes qui viennent ici pour nous dire que nos étudiants sont des singes pensants ! Des personnes comme ça, il faut qu'elles dégagent !".
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le simple technicien qui est cité (c'est moi) est diplômé en électrotechnique, en cinéma d'animation, en design (DNAT), a travaillé en tant que chef opérateur à Pipangai production, a travaillé à l'iloi en tant que coordonnateur de formation, au centre pénitentiaire en formateur audiovisuel, en intervenant à l'ESA, et maintenant en "assistant d'enseignant" qui fait le travail de l'enseignant sans les avantages (soit 25 ans d'expérience), alors peut-être veux-tu faire une enquête pour vérifier mes diplômes..., je les tiens à ta disposition, mais bien sûr avoir des.... n'est pas donné à tout le monde.
2 ENSEIGNANTS SEULEMENT PARTICIPENT A CETTE MANIF, PAS TOUS! LE FAMEUX REPRÉSENTANT DES ENSEIGNANTS EST PAR AILLEURS UN SIMPLE TECHNICIEN QUI AIMERAI BIEN ENSEIGNER SANS EN AVOIR LE NIVEAU, NI LES COMPÉTENCES!!
le probleme n est pas le racisme, ce n est pas ca dont il est question... C est dommage de voir ce genre de discours arriéré oui!!! kreol contre zoreil, zoreil contre kreol c'est de la merde! Autant l un que l autre!!! Il y a des abrutis, des incompetents, des racistes de toutes les couleurs. Regardez case depart et peter un coup! Ce n est pas le probleme de cette ecole qui est bien au contraire un carrefour des cultures (noir, blanc, marron, jaune, vert, rouge, gris bleu...!) et cette ile aussi, et c est en partie ce qui en fait sa richesse. Un lieu de mixité, d echange chose tres importante pour une ecole d art. Mais malheureusement pas suffisant lorsqu il y a une pedagogie laissee à l abandon, un manque de materiel, une rupture de dialogue entre la direction et les etudiants et les enseignants... Lorsque le paraitre devient plus important, alors que la raison d etre de cette école est normalement les etudiants, leur enseignement. On ne peut pas tout avoir lorsque l on est etudiant mais l on ne peut pas tout imposer lorsqu on est la direction, il faut qu il y ai un dialogue, un echange, des accords entre les deux avec l implication du corps enseignant qui est extremement important... Mais lorsque ce dialogue est rompu, ou que les accords ne sont pas respectes le clash est previsible. C est probablement l erreur de ce directeur qui s est braque sur c est choix et a du dire "c est moi le chef donc c est moi qui decide et puis c est tout ! ", maintenant difficile de faire machine arriere car il n y aura plus de confiance et une grande amertume des deux cotés... meme avec des excuses etc, le jour ou il y aura un desaccord le dialogue risque de laisser place au chantage. Pas facile non plus de partir pour le directeur, tout le monde a un minimum d orgueuil et c est humiliant... (qu on soit noir rouge vert blanc bleu jaune gros zoreil singe pensant yethi de grenoble ou autre ;-) )
En esperant pour cette ecole qui merite bien qu on se batte pour elle
Le directeur dévie le problème, tout n'est pas venu de cette affaire de diplôme qui n'est que la goutte d'eau qui...tout vient de son INCAPACITE à diriger, d'ailleurs il avait postulé en France et avait été recalé, pourquoi ? parce qu'il n'a pas le gabarit d'un directeur, c'est tout.
L'auteur du post précédent est de la même veine que le DAC-OI :le mépris pour les Réunionnais(es) qui ne seraient que des arriérés voire des singes pensants est constamment présent!Nous n'avons pas besoin de gens comme vous à la Réunion!Néo-colonialistes dehors!
Ah la Bello, toujours plus haut le niveau elle place !
Mais à quoi fait-elle face ?
Discours raciste et pas d'action
Telle est son ambition !
Seulement la récupération
mais jamais la pro-action...
Qu'elle évoque requins ou éducation,
d'une mentalité bien arriérée
ses propos sont éclairés...
Bravissimo
Melle Bello.
La colère est mauvaise conseillère...
surtout lorsque les propos atteignent ce niveau...zéro....