
Nos journalistes sont à la conférence de presse, suivez leur direct
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Ce direct est à présent terminé, merci d'avoir suivi cette actualité en direct avec nous
Gayar zourné, zot toute !
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"Je ne déclare pas ma candidature, je continue mon travail d'écoute"
Répondant à une question sur sa présence aux régionales, Ericka Bareigts a souligné qu'elle ne déclarait "absolument pas" sa candidature. "Je continue mon travail d'écoute, je parle avec la population, je regarde ce qui a été fait ou pas"
Imaz Press la questionne sur les critiques concernant les maires qui se présenteraient aux régionales (ce qui, de fait, les empêcheraient de continuer à gérer leur commune). "Nous avons eu beaucoup d'appels des uns et de autres pour nous signaler des manquements qui (se sont accumulés) au cours des 11 années de mandature de Didier Robert. Je pouvais tourner la tête, ne pas entendre ce que les gens me disent lorsqu'ils me rapppellent que j'ai été deux fois députée et une fois ministre, que j'ai une bonne connaissance des dossiers et qu'ils souhaitent que je m'investissent" commente Ericka Bareigts en sous-entendant que ce choix d'ignorer les appels ne sera pas le sien
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"Nous sommes la risée de la France entière"
Il faut finir cette route" soulligne Ericka Bareigts. "Il ne peut pas en être autrement, nous sommes la risée de la France entière à cause de cette route" qui ne mène nulle part.
L'élue remarque ensuite "li la invite domoun (il, y a quelques jours) pu inogure in route pa fini. Tout le monde sait que lorsque l'on inaugure quelque chose, c'est que la construction est terminée, ce n'est pas le cas là"
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Pas de prévision, pas de transparence
Ericka Bareigts souligne que la décision de constuire en digue une partie de la NRL a été prise "alors qu'il n'y avait eu aucune prévision sur l'approvisionnement en matériaux"
"Didier Robert dit maintenant que je suis à l'origine du blocage du chantier en raison de recours" (qu'elle" aurait déposé contre l'ouverture des carrières qui devaient servir à l'approisionnement du chantier en roches massives. "Qu'il me montre les recours que j'aurais fait, il n'y en a pas. Ces recours ont été déposés par des citoyens qui voulaient de la transparence"
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Un "mélange d'intérêts"
A propos de la route qui pour le moment se termine "sur un trou", Ericka Bareigts souligne : "Didier Robert avait la possibilité de réagir lorsque la partie viaduc a été terminée et que le Zourit (l'engin qui a servi à constuire le viaduc - ndlr) était encore opérationnel sur place. Il aurait pu dire "je change d'avis et je construis toute la route en viaduc", il ne l'a pas fait. Pourquoi ? C'est à se demander si'il n'y a pas eu de mélange d'intérets" commente l'élue.
Elle fait ainsi allusion au fait que la décision de bâtir une partie en digue - qui reste toujours à construire -, a été prise surtout pour permettre aux transporteurs d'intervenir sur le chantier. Les détractteurs du président de Région soulignent aussi que cetté décision a été confirmée avant les régionales de 2015 pour lesquelles Didier Robert était candidat à sa propre succession.
"Il a été dit au président de Région qu'il pouvait faire autrement, qu'il pouvait terminier la route en viaduc grâce à zourit. S'il n'a pas fait ce choix c'est qu'il y avait un autre intéret" martèle Ericka Bareigts
L'élue ajoute que La Réunion doit maintenant faire avec "une route qui n'est pas finie et dont nul, à parti Didier Robert, ne connaît le coût final"
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"Le projet NRL a été basée sur une estimation tronquée, sur un mensonge"
Ericka Bareigts continue de décortiquer "la manipulation qui a conduit La Réunion dans une impasse budgétaire, dans une impasse du point de vue de la sécurité"
"En 2012, Didier Robert renégocie les accords de Matignon signés par Paul Vergès, alors président de Région, à hauteur de 1,6 milliard pour la construction du tram train, il s'obstine à garder ce même montant pour la NRL" note l'élue en soulignant que le président sortant n'a tenu aucun compte de possible dépassement de budget. Une telle "imprevision" est "irresponsable", des "non dépassement de coût pour un chantier de cette taille cela n'existe pas"
"Soit Didier Robert n'a fait aucune analyse sur les risques, soit il l'a fait et n'en a pas tenu compte et dans le deux cas c'est inadmissible"
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"La NRL n'est pas fini, point à la ligne !"
La conférence de presse commence. Ericka Bareigts dresse d'emblée un constat : "la Nouvelle route du littoral n'est pas finie, point à la ligne. Que le président sortant dise qu'elle est finie à 80%, 90% etc ne change rien. Le constat est qu'elle devait être finie à 100%, ce n'est pas le cas"
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Bonjour La Réunion
Nous suivons la conférence de presse que tient Ericka Bareigts dans le cadre des futures élections. Restez avec nous, nous sommens en direct
A propos
A l'approche des élections régionales, qui se tiendront les 13 et 20 juin 2021, les conférences de presse et annonces de candidature se succèdent. Ce jeudi, c'est Ericka Bareigts, maire de Saint-Denis, qui s'exprimera devant la presse. La probable candidate souhaite "s'inscrire dans la dynamique des prochaines élections régionales".
Elle bénéficie déjà du soutien du maire de Saint-Benoit, Patrice Selly. Ce dernier a d'ores et déjà annoncé que lui et son parti Banian s'alliaient à la maire de Saint-Denis. Elle peut aussi compter sur le soutien de l’ancien maire de Saint-Denis Gilbert Annette qui a toujours plaidé pour qu’elle conduise une liste lors de ce scrutin.
La maire de Saint-Denis peut se targuer également du soutien du PCR. Ce choix été fait parce que "plusieurs membres (du PCR) travaillent déjà en co-responsabilité à la mairie de Saint-Denis et à la Cinor" et que "l’expérience partenariale avec Ericka Bareigts est très positive et respectueuse des engagements réciproques " indiquait le PCR dans un communiqué publié le 6 mars dernier.
Face à elle, Huguette Bello, maire de Saint-Paul, a officialisé sa candidature ce mercredi dans une lettre ouverte aux Réunionnais. L'ancienne députée dispose de son côté du soutien de nombreuses personnalités : a elle reçu le soutien d'une liste de 150 signataires. Parmi ces signataires, des membres de la société civile, des sportifs, des chefs d’entreprise, mais aussi des élus de premier rang tels que Joé Bédier, maire de Saint-André, Jacques Técher, maire de Cilaos, Emmanuel Séraphin, président du TCO, Karine Lebon, députée, et Jean-Hugues Ratenon, député.
Vanessa Miranville est sur le terrain depuis plusieurs mois. Olivier Hoarau a confirmé sa candidature et le lancement de sa campagne. L’artiste Richard Riani a confirmé sa présence aux régionales. Jean-Pierre Marchau prépare également sa liste écologiste.
23 Commentaire(s)
Personne n'offre une vision de l?avenir de la Réunion et surtout de ceux qui y vivent, une voie qui mène au salut (qui sauve donc), alors on s?arrête des structures stériles (je ne dit pas inutiles, mais...) parce le matériel prend le pas sur l?humain. Je ne doute pas que l'essentiel aura le dernier mot.
Il y aura donc des listes (12, 13, 14???), des programmes plus ou moins alléchants, si possibles dans le champ de compétences octroyées par le législateur français...
Le sortant voudra, sans doutes, un troisième mandat, les autres voudront prendre "sa" place, son fauteuil de président du conseil régional de la Réunion... Et, les électeurs seront l'arbitre de cet affrontement in fine dans les urnes.
La vraie question est "combien seront-ils à s'exprimer dans ces fameuses urnes?".
Est-ce que les abstentionnistes seront supérieurs aux votants pour les deux tours: comme en décembre 2015?
En effet plus de 347 000 électeurs inscrits ont vaqué à autres activités entre 8 h et 18 h ce dimanche qui a vu la victoire du sortant (JCB juste à côté sur le podium à Ste-Marie:là où l'épouse était allée (2 ans après !) faire un petit tour à la promulgation de la loi sur la moralisation de la vie publique en France/après l'éclatement de l'affaire Fillon en janvier 2017: cette fois-ci avec plus de 50% des suffrages, ce qui n'avait pas été le cas le 21 mars 2010 (que 45%, mais finissant devant les deux autres listes qui ne se sont pas entendues...).
À l'heure actuelle, on ne sait pas trop ce qui se trame (depuis Paris...) : on sait seulement qu'il y aura des listes (on ne connaît rien sur le programme des uns et des autres!)... Pour l'heure, c'est la parade, la cour, c'est la séduction, c'est le moment de se montrer/de s'afficher avec x ou y...comme toujours "tout le monde essaie de "manipuler" tout le monde", et l'électeur observe, regarde, scrute, furete, essaie de décoder les intentions des gens de la politique locale. Et, c'est tout...
Mais dans tout ça : La Réunion continue de plonger dans un marasme profond, accentué avec la crise sanitaire et les très mauvaises décisions prises depuis mars 2020...
Si j'étais un jeune réunionnais en 2021, mon avenir serait très incertain ici...
Bondié i suive à lu comme un tiwel....
Qu' à t elle fait pour la Reunion ?
Zéro
Qu' à t elle fait en tant que député ?
Il y a une loi Bareights ?
Zéro
En tant que Maire ?
A part planter des arbres et pétard le 20 décembre.
Zero
Eh oui, si les 1,6 milliards de la NRL, qui vont bientôt se gonfler d'un milliard d'euros supplémentaires (qui finiront dans les poches des capitalistes du groupement et autres patrons transporteurs de roches et d'andains), avaient été utilisés à la construction du tram-train et de tout ce qui était prévu autour pour s'y raccorder (les navettes de bus pour les hauts), on ne pataugerait pas tous les jours dans les embouteillages et les Réunionnais seraient moins dépendants de la bagnole.
Mais voilà, en 2010, le PS s'est allié à Mr Robert qui lui-même avait l'intention de servir la soupe aux capitalistes des concessions automobiles, aux compagnies d'assurance et pétrolières et à l'Etat !
Alors, assez d'hypocrisie et de fausse amnésie !
Ils ont bloqué l'Ile, la Région plusieurs fois, et jamais la force n'a été employée contre eux, c'est à donner des idées aux autres.
Condamnons fermement les preneurs d'otages !
Les murs « avaient » des oreilles .....