Plan Vigipirate renforcé - Le préfet à la rencontre des forces de l'ordre

Une centaine de cas de radicalisation signalée à La Réunion

  • Publié le 16 novembre 2015 à 11:11

Le préfet Dominique Sorain est allé à la rencontre des forces de l'ordre déployées dans le cadre du Plan Vigipirate renforcé mis en place après es attentats de Paris. Depuis le début de la procédure de surveillance de possible de radicalisation "un peu moins d'une centaine de cas a été signalée" a indiqué le préfet. Certaines de ces surveillances se poursuivent, d'autres ont cessé "car elles n'avaient pas lieu d'être" note Dominique Sorain

“Dès qu’une personne est signalée, elle fait l’objet d’un suivi”, a assuré le préfet, Dominique Sorain, présent à l'aéroport Roland Garros de Saint-Denis, ce lundi 16 novembre. Il a rencontré militaires, policiers et douaniers dans le cadre du renforcement du plan vigipirate à La Réunion.

“Un peu moins d’une centaine de cas a été signalée” depuis le début de la procédure de surveillance de possibles radicalisations. Certains sont encore suivis, d’autres ne le sont plus “car les surveillances n’avaient pas lieu d’être”, a ajouté le préfet.

63 cas de radicalisation islamique ont été relevé depuis avril 2014 et mai 2015, selon le rapport de l'Assemblée nationale sur le suivi des filières djihadistes. Dominique Sorain a néanmoins refusé de donner un chiffre sur le nombre de personnes actuellement suivies.

Parmi ces cas, différents niveaux de dangerosité, dont des appels de parents inquiets. “Le suivi est adapté à la dangerosité des personnes, a précisé le préfet. Cela peut aller jusqu’à des procédures judiciaires.” En juin dernier, les forces de l’ordre avaient procédé au démantèlement d’un groupe djihadistes présumé à Saint-Denis. Après une mise en examen, "L’Egyptien", salafiste au sein du réseau présumé, avait été incarcéré à Paris en juin dernier.

Dominique Sorain a rappelé les mesures mises en place dans le cadre du plan vigipirate, désormais à sa phase maximale : surveillance accrue aux frontières, à l’aéroport, au port (qui fait l’objet d’un dispositif spécifique). Le nombre des patrouilles mobiles de gendarmerie, de police et du Fazoi est renforcé autour des lieux de culte, des grands magasins et des organes de presse. “Nous évitons les gardes statiques qui mobilisent énormément de personnes”, a précisé le préfet. Des forces de l’ordre remobilisées à la sécurité des lieux et des personnes.

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3 Commentaires
Amor
Amor
8 ans

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Tom
Tom
8 ans

C'est là l'erreur, il faudrait en cas de radicalisation de la personne l'expulser ou le mettre en prison et ne pas attendre qu'il se fasse exploser...

Légitime défense du peuple
Légitime défense du peuple
8 ans

Mais qu'est-ce qu'on attend pour mettre ces djihadistes au minimum en résidence surveillée ? Les concentrer dans des camps pour les mettre hors d'état de nuire et mieux les surveiller ? Dans combien de victimes les autorités prendront cette mesure inéluctable ?